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Mont de Marsan – 21 Juillet 1970
La dernière corrida
du cycle est un monument tout entier à la Tauromachie. Le Martinez
Elizondo sont braves et nobles sans niaiserie. Ordoñez va se
racheter de sa triste sortie 1969. Fabuleux d ‘élégance et
de naturel. Paco Camino va sortir la science. Ils coupent une
oreille à chaque toro. Mais, face à un troisième toro « de
bandera », Paquirri va « tout faire » et tuer à
recibir. Deux oreilles et la queue, et un souvenir impérissable.
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Bilbao – 22 Août 1970
Corrida de Miura, avec un cartel inattendu : Giron, Paco Camino
et Angel Teruel. Cette corrida restera comme celle du « toro
de 701Kgs », sorti deuxième, auquel Paco Camino coupa une
oreille. De fait, un mammouth très soso, que le diestro de Camas
toréa et tua fort bien. Curro Giron se multiplia, rusé, et Angel
Teruel, mal loti, pesta contre un manso et un faible. |
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Toulouse
– 20 Septembre 1970
Corrida de l’oreille d’or, avec de nobles Torrestrella. Apothéose
torera avec rien moins que neuf oreilles coupées dont quatre par un
Paquirri extraordinaire de poderio. Cape, banderilles, muleta le
voient complet. Deux pinchazos recibiendo font hurler le public. A
ses côtés, Marquez et Falcon sont bien, mais ne peuvent rien
contre le Barbateño, qui remporte « l’oreille d’or 1970 ».
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Logroño – 22 Septembre 1970
Un autre typhon prend toute sa puissance en 70 : Damaso
Gonzalez. Devant des toros de Passanha, le fakir d’Albacete
remporte un triomphe mémorable, coupant quatre oreilles et deux
rabos. Paquirri s’accroche et se fait prendre, très
dangereusement, en estoquant le cinquième, lui coupant une oreille.
Diego Puerta n’est pas en reste. Oreille chaque fois.
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Sevilla – 1er Octobre 1970
Corrida de San Miguel. Chaleur intense et peu de monde dans la
Maestranza. Face aux Marquis de la Ruchena, Limeño et Ruiz Miguel
coupent une oreille, mais c’est de Rafael Torres dont on parle.
Torerito fragile, il est le digne successeur de Pepe Luis et de
Manolo Vazquez, qui l’a découvert. Son toreo de dentelle enchante
les Sévillans. Au fondamental, il ajoute adornos et remates qui
font le toreo sevillano de toujours. Mais,comme souvent, chez les
artistes, l’épée est bien laborieuse.
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