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"COMMENT ?"
1er Septembre:
Aujourd'hui, "C'est la rentrée!" Les médias vont nous rabâcher les
oreilles, guettant le moindre sanglot des gamins, la moindre larme des
parents… A moins que les gamins ne déboulent, grand sourire aux lèvres,
baillant "Enfin, la Liberté!", tandis que, soutenus par une cellule
psychologique spécialement installée à leur intention, les parents vont
essayer de passer au mieux le "mal trago"!!!
Bref, "c'est la Rentrée", et donc, quitte à vous
bassiner, autant que cela soit moi qui commence!!!! - Pendant ce
temps, d'autres "sortent"! Mais chtttt, pas de Politique! - Avouez
quand même que "Sortir… quand tout le monde rentre!", cela fait un peu
désordre! Mais au fond… le Prochain Président, un des trente-deux
actuels candidats, ne fera t'il pas sa rentrée, en 2017, quand tout le
monde… partira en vacances ? - Alors!!! Comment voulez vous que cela
marche!
Mais aujourd'hui, 1er Septembre, on
parle ici "d'une autre rentrée!", celle d'Andres Roca Rey. Ce jour, le
Péruvien fait sa rentrée, en Feria de Palencia. Une rentrée qui
intéresse, voire "qui inquiète".
La question est: Après le terrible coup de fouet, reçu
le 18 Août en Feria de Malaga; après ces lésions, internes, dont
personne n'a vraiment su l'exacte teneur, tant au niveau du cerveau que
de l'abdomen, "Comment" Andres Roca Rey va-t-il revenir?
- Aujourd'hui probablement, outre les gens de Palencia,
le mundillo taurino tout entier sera attentif au moindre pas du jeune
phénomène. Aujourd'hui, et les trois ou quatre actuaciones suivantes,
dont celle de Bayonne, Dimanche…
- "Comment" va-t-il être? - Aura-t-il le même "sitio",
le même "desparpajo" devant le toro? - Le desparpajo, cette espèce
d'insolente facilité qui irrite presque autant qu'elle séduit. Aura-t-il
la même vista, les mêmes réflexes? Aura t'il la même fraîcheur d'esprit,
la même audace, la même sérénité? Et si "la tête fonctionne", les
jambes, elles, ne voudront elles pas s'échapper, faire le pas de côté ou
en arrière, "trahissant" malgré tout, la pensée et la volonté?
- Tout le monde sait bien deux choses:
- C'est par le "boquete" (le trou de la blessure) que
s'échappe le courage! - Ici, aucun risque!
- Et par ailleurs: Ces lésions, "enfouies", provoquées
par le choc plus que la corne, sont bien plus graves que les vraies et
dures cornadas… - A Malaga, la "secousse" fut de grande ampleur: Perte
de connaissance; traumatisme crânien, perte durable de mémoire; perte
d'équilibre; le tout accompagné d'un traumatisme au niveau de l'abdomen
dont on eut que de vagues précisions, les médecins eux-mêmes imposant de
nouvelles batteries d'examens, afin d'affiner leur diagnostic…
Bilbao arrivait, où le torero voulait à tout prix faire
paseo, au moins pour son deuxième contrat, le 26. Ce fut chose
impossible, malgré les intérêts.. de tous! - Et les médecins
insistèrent: "Une semaine de plus!" - Dès lors, on peut
logiquement se poser la question, dont on aura réponse partielle, ce
soir, après Palencia: "Comment" Andres Roca Rey reviendra t'il? -
Cette voltereta de Malaga passera t'elle a rayon des "douloureuses
anecdotes"?, ou aura-t-elle marqué "un virage" dans la sensationnelle
temporada du jeune diestro?
- On ne le saura pas tout de suite… mais le mundillo
tout entier va rester aux aguets.
"La caste" et
la toreria d'Andres Roca Rey ne sont plus à démontrer, et personne ne
peut douter que nous sommes en présence d'une "Figura" en éclosion.
Ce qui nous inquiète le plus: "La chance" et "la
Nature"!!! - L'une peut se forcer, l'autre non!
"Comment" Andres Roca Rey va-t-il revenir? - Nous
allons le savoir très vite!
Que haya suerte, Torerazo!
En video: A. Roca Rey et "l'épisode de Malaga" (18 Août) - via le
programme "Toro para todos":
https://www.youtube.com/embed/RhaP7kQn7Bo
A lire: Interview
d'Andres Roca Rey, par Antonio Lorca, pour "El Pais":
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/08/31/actualidad/1472620269_158966.html
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Rappel:
Hier - 1er Septembre -
vers 19h15 - nous diffusions cette première information:
Dernière minute: ANDRES ROCA REY, COGIDO EN PLAZA DE PALENCIA
1er Septembre - 19h10: Alors qu'il toréait le troisième
de la tarde, Andres Roca Rey, qui réapparaissait ce jour, après sa grave
voltereta de Malaga, vient de se faire accrocher. Il a été emporté très
rapidement à l'infirmerie où, a priori, aucune cornada n'a été
diagnostiquée. Ce qui inquiète, par contre: Le torero est complètement
"étourdi", ne sachant pas où il se trouve.
En espérant que rien de grave ne se produise, on ne
peut que ce référer, malheureusement, à ce que nous écrivions ce matin
(Voir "Comment" - 1er Septembre) - Des précisions, à suivre.
Le diestro Péruvien s'est fait prendre en ouvrant sa
faena au troisième de la tarde ("Marismeño" - N°66 - 502 kgs - de Charro
de Llen). Mauvaise chute, tandis que le toro le cherche au sol. Roca Rey
est emporté, inconscient, vers l'infirmerie. El Juli s'est chargé de
lidier et estoquer le toro.
19h45: Victime d'une commotion cérébrale,
Andres Roca Rey est évacué vers l'hôpital. La pronostic et
"grave".
Voir ici les premières images de l'accident:
En vidéo, l'instant de la cogida - par Ghino Mejia:
https://www.youtube.com/embed/_NTl366sibw
par "Cultoro":
https://player.vimeo.com/video/181077964?autoplay=1
Nous sommes à la deuxième corrida de la Feria de San Antoin, à Palencia. Au cartel: Toros de Charro de Llenn pour El Juli,
Alberto Lopez Simon et Andres Roca Rey. Moins de 3/4 de plaza. |
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PALENCIA : MALHEUREUSEMENT….
Nouvelle et dramatique cogida d'Andres RocaRey
Corrida désastreuse.
2 Septembre:
Malheureusement nous en sommes là!
Certes on accusera la malchance et le Destin, mais le
fait est là: En deux semaines, un jeune de dix-neuf ans subit deux
violentes commotions cérébrales qui, en aucun cas, ne peuvent rester
"sans conséquences". - Un "tout un chacun" mettrait des semaines à
s'en remettre, et peut-être ne s'en remettrait pas complètement. Certes
on le sait, les toreros sont faits "d'un autre bois"… cependant on ne
peut jouer avec de tels traumatismes, et ces deux dates du 18 Août et
1er Septembre 2016 peuvent marquer un tournant dans la carrière d'un
jeune torero prodige dont la Fiesta Brava a besoin, actuellement, de par
"le coup de fouet" qu'il lui donne, chaque tarde, grande comme petite,
et ce en en prenant lui-même, plus que de raison…
Il était un peu plus de sept heures, hier soir,
lorsqu'Andres Roca Rey recevait le toro de sa réapparition, en plaza de
Palencia. La corrida de Garcigrande avait été refusée et, en son lieu et
place se lidiait un lot de Charro de Llen qui, au final, s'avérera très
décevant. Jusque là, Juli avait "fonctionné", se montrant catastrophique
à l'épée; et Alberto Lopez Simon avait démontré qu'il est loin d'avoir
dépassé "les angoisses de Bilbao" (voir video).
Roca Rey reçoit "Marismeño", le troisième de la tarde,
colorado de 502 kgs. Tout se passe bien et le Péruvien semble en bonne
forme: Début de faena au centre, trois cambios dans le dos, "muy quietos",
à l'habitude, traduisent décision, vista et sitio. La première série
droitière ratifie le bon tempo, même si le toro n'avoue pas grande
codicia, ni fijeza. Et c'est sur le retour du pecho, alors qu'il veut
remater en "desden" gaucher, que le torero va se laisser surprendre,
recevant une terrible voltereta, en trois temps: l'accrochage proprement
dit; puis les cornes qui font tourner le corps, en l'air; et enfin,
après la chute, les violents derrotes qui font mouche, à l'abdomen,
l'aisselle et le visage. Pas de cornada, apparemment, mais une série de
coups, terribles, qui secouent le corps, apparemment déjà inanimé.
Tout le monde est au quite tandis qu'un dernier hachazo
manque de lui arracher le bras ou la tête. - "Comme on peut" et vraiment
de très dangereuse façon, le blessé est emporté loin du toro. Le corps,
écartelé, est longuement tiré, porté, en fâcheuse posture. L'urgence et
la panique! Enfin, tout le monde se calme et stabilise l'évacuation… en
se trompant de chemin vers l'infirmerie, comme bien souvent!
Immédiatement, l'angoisse fut générale, tout le monde
sachant "le contexte" dans lequel Andres Roca Rey faisait là son paseo
de retour… Les observateurs de tous le médias répercutèrent la mauvaise
nouvelle, et bien vite, les premières images arrivèrent. Il était un peu
plus que sept heures et demi. Impressions et inquiétude! - Très vite, le
diagnostic tombera: Nouveau traumatisme crânien, perte de mémoire, de
tout repère. Peut-être une petite fracture au niveau de la pommette
gauche. Evacuation vers l'Hôpital Rio Carrion, et… attente!
Ce matin, on
sait que les médecins ont imposé 24heures de repos, en observation, en
attendant… "En attendant quoi ?"
Plus que quiconque, nous sommes ici concernés par la
situation physique et mentale" d'Andres Roca Rey, puisqu'après Merida,
samedi, le Péruvien devant faire sa présentation en plaza de Bayonne, où
il était attendu avec impatience, chacun ayant ici été témoin de ses
premiers pas non piqués, en France, en 2013.
On imagine bien qu'il serait imprudent… Mais encore une
fois: "Méfions nous des toreros!" et "admirons", tout en maudissant leur
imprudence.
Que va-t-il se passer? - Jose Antonio Campuzano,
apoderado du torero, torero lui-même, a toujours dit: "La santé du
jeune, avant tout!" - Pour le moment: 24h en soins intensifs et la
recommandation de "plusieurs jours" de repos absolu…
Quelles seront les décisions? - Retour? Temporada
"coupée", en Europe, afin de bien préparer celle qui sera aussi de prime
importance: La Temporada "Américaine"? - A dix-neuf ans, avec plus de
jeunesse mais moins d'expérience, Andre Roca Rey se retrouve dans la
situation de Cesar Rincon, dans les années 1991/1995: Devoir faire
"double temporada", et se montrer "en figura", de Mars à Octobre, en
Europe; et d'Octobre à fin Février… aux Amériques, chez lui.
Le Colombien y parvint, bien que déjà très malade!
- Le Péruvien voudra suivre le même chemin, et il y parviendra,
peut-être. A condition de garder… "la tête sur les épaules" !
Par ailleurs,
la corrida de Palencia fut un petit désastre, Alberto Lopez Simon
coupant une "petite oreille", à force de "ronéotyper" les muletazos, au
quatrième; tandis que de son côté, un Juli travailla "tout en muscles",
avant de se montrer calamiteux à l'épée. Les Charro de Llen, décastés,
n'ont guère facilité les choses… Et pour arranger le tout: Moins de
demi-plaza, en Feria de Palencia, avec au cartel, El Juli et les deux
"phénomènes" de la saison… Madre mia!!
Jeudi
1er Septembre - PALENCIA - 2ème
corrida (3ème de la Feria de San Antolin) - Moins de 1/2 plaza: Toros de
Charro de Llen, sans caste. Andres Roca Rey est blessé par le troisième
de la tarde, colorado du nom de "Marismeño" - N°66 - 502 kgs. très
protesté en début de lidia.
El Juli (de bleu
Raf et or): Silence; Silence (en place de Roca Rey); et Silence.
Alberto Lopez Simon (de bleu nuit et or): Ovation; Une
oreille; et Silence (en place de Roca Rey)
Andres Roca Rey (de bleu très sombre et or): Cogido
grave, par le troisième.
Ils y étaient:
A voir:
La video-résumé de la corrida - par "ChoperaToros":
https://www.youtube.com/embed/aclj4dxjjcc
La cogida, répercutée dans les infos de la
Télévisions Péruviennes - Ici "Multimedia PTV":
https://www.youtube.com/embed/WmHnb7pomNA
A
lire:
La reseña de la corrida - par Pepe Estévez, pour "OpinionyToros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54476
La reseña de la corrida - dans "El Pais":
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/09/01/actualidad/1472762875_653209.html
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MADRID : UN AUTOMNE D'ENCRE
2 Septembre:
La Feria de Otoño, en plaza de Madrid, fait couler beaucoup d'encre. En
effet, les carteles, officiellement dévoilés hier, par "Taurodelta", ne
plaisent à personne, de par leur pauvreté et surtout, l'absence de
"Figuras". Seul le mano a mano entre Curro Diaz et Jose Garrido trouve
grâce à toutes les opinions, tandis que le reste n'est que dures
critiques.
Lors de la conférence de Presse, Manuel Martinez Erice
a bien tenté d'expliciter les difficultés rencontrées, notamment auprès
de grandes vedettes (chèque pratiquement "en blanc" à Ponce; Refus de
Manzanares, de Perera; tentatives infructueuses auprès de Talavante,
David Mora…) Il n'est pas secret que de savoir que "Personne n'aime à
venir à Madrid, en Feria de Otoño"… Pourtant, on sait à quel point
certaines figures "ont fait le pari", et n'eurent pas à s'en plaindre…
Une autre raison, peut-être: "Taurodelta" arrive à sa
fin de contrat, et même si elle est la première candidate déclarée, à sa
propre succession, elle n'a plus "le levier de petit chantage de la
prochaine San Isidro" pour un peu forcer la main aux toreros, ceux-ci
lui faisant peut-être payer quelques déconvenues, personnelles ou
financières, au long des temporadas passées… Allez donc savoir!!
En tout état de cause, les résultats des âpres
négociations sont les suivants:
MADRID
- Feria de Otoño 2016.
Jeudi 29 Septembre - Novillada piquée:
Novillos de El Tajo y La Reina (Joselito), pour Manolo
Vanegas, Pablo Aguado et Rafael Serna.
Vendredi 30 Septembre:
Toros de Fuente Ymbro, pour Eugenio de Mora, Juan Del
Alamo et Roman.
Samedi 1er Octobre:
Toros de Puerto de San Lorenzo, pour Curro Diaz et José
Garrido, en mano a mano.
Dimanche 2 Octobre:
Toros de Adolfo Martin, pour Rafaelillo, El Cid et
Morenito de Aranda.
A lire: Les
déclarations de Manuel M.Erice, lors de la présentation des carteles -
Dans "El Mundo":
http://www.elmundo.es/cultura/2016/09/01/57c851cc468aebd5418b466a.html
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ROCA
REY: TRANSFERT SUR SEVILLE…
2 Septembre -
16h00: Après une nuit douloureuse (maux de tête et vertiges) et des
examens complémentaires qui n'ont révélé pas d'autres complications, les
médecins de l'Hôpital Rio Carrion de Palencia ont laissé partir Andres
Roca Rey, vers Séville et son domicile de Gerena, où un repos absolu
d'au moins dix jours lui a été recommandé.
Son apoderado, Jose Antonio Campuzano faisait le point,
ce matin, et confirmait "La santé avant tout!" . Donc, probablement au
cours de cette semaine, seront prises des décisions concernant la fin de
saison en Europe, en vue d'une Temporada Américaine qui s'annonce
"volumineuse".
Dans les 15
premiers jours de Septembre, Roca Rey devait faire paseo à Palencia
(le1er), Merida (3), Bayonne (4), Cabron Benito (8), Villanueva del
Arzobispo (9), Valladolid (10), Andujar (11), Murcia (12) Albacete (13).
Si tout se passe bien, on peut évaluer un retour pour le deuxième paseo
d'Albacete, le 17 Septembre. - Et si tout se passe "mal", Andres
Roca Rey reviendra… avant! (ou ne reviendra pas!)
Voir ici - dans
"El Mundo" - les dernières infos au sujet d'Andres Roca Ray:
http://www.elmundo.es/cultura/2016/09/02/57c997d422601dbc028b460c.html
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BAYONNE - Feria de
l'Atlantique 2016 |
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BAYONNE - Corridas de clôture (Feria de l'Atlantique)
Vendredi 2 Septembre - (En
semi-nocturne) - Novillada piquée:
Novillos de Los Maños, pour
Manolo Vanegas, Luis David Adame,
et Adrien Salenc.
Samedi 3 Septembre :
Toros de Pedres, pour
Curro Diaz, Ivan Fandiño et
Javier Jimenez (remplaçant Manuel Escribano).
Dimanche 4 Septembre:
Toros d'Alcurrucen, pour Sebastian Castella, Daniel
Luque et Jose Garrido (remplaçant Andres Roca Rey)
En matinée: Finale des novilladas sin
picar. |
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BAYONNE - 1ère / Novillada: LES ABSENTS ONT EU TORT…
Importante novillada de "Los Maños".
Une oreille pour chacun de novilleros, selon chacune
des personnalités.
Jose Garrido remplace Andres Roca Rey.
3 Septembre:
La Tauromachie a cela de bon qu'en fonction de sa personnalité propre,
de son "être profond" et de l'humeur du moment, chacun peut en sortir,
porteur de convictions ou de sentiments totalement contradictoires… Mais
"le bon de la chose" est que tout cela se partage, après le spectacle,
autour d'un verre, à la sortie…
Hier à Bayonne, il était bien trop tard pour l'apéro
(22h10), et un peu tôt, peut-être, pour le digestif. Pourtant "entre les
deux", les Aficionados et spectateurs présents auront eu l'occasion
d'assister "à une vraie novillada", avec "de vrais combats", du premier
au troisième tiers… Et cela, on le doit, d'abord à un lot de "Los Maños",
dont la noire devise (au triste souvenir de la cornada mortelle de
Victor Barrio à Teruel), devait se broder d'or, tant la "présence" et la
durée des novillos furent le dénominateur commun de la soirée, le tout
accompagné des qualités et défauts de comportement inhérents à tout
ganado de lidia. Ce fut, avant tout, une novillada intéressante, très
sérieuse et souvent "possible". A cet égard, le salut du mayoral, en fin
de spectacle, nullement usurpé.
Et puis il y eut les hommes! Les jeunes hommes et
jeunes toreros! - On soulignera avant tout le sérieux et la
toreria du Venezolano Manolo Vanegas, suivi du vibrato et "bonnes
manières" d'Adrien Salenc, très méritant malgré son peu de bagage à ce
niveau. Par contre, la prestation de Luis David Adame aura laissé un
brin "dubitatifs" ceux qui attendent son alternative, à Nîmes dans
quelques jours…
Le garçon est il "dans un petit bache"? - Ce n'est pas
le moment! Se réserve t'il pour Nîmes? - C'est un peu trop tôt!
N'a-t-il pas voulu "mettre le turbo", à Bayonne? - C'est bien dommage,
le cinquième toro méritant "autre lidia" et "autre faena" que cette
avalanche de trapazos, liés à la pelle autant qu'à grands cris, qui lui
valurent cependant une oreille, il est vrai contestée…
Total: "Pour tous les goûts!", y compris pour les
amateurs de premiers tiers, avec en point d'orgue, un énorme puyazo de
Gabin (un de plus!); et une vraie pique prise par le novillo, "fija la
cabeza" et mettant les reins en poussant droit… Si rare à notre époque!!
Si rare dans toutes les ferias, même les plus huppées!
Au bilan final, donc: Les absents ont eu bien tort!
Vendredi 2 Septembre - BAYONNE -
Novillada piquée/semi-nocturne (1ère de la Feria de l'Atlantique)
- Un gros tiers de plaza - Nuit d'été: Novillos de "Los Maños", de
divers trapios et armures, mais tous sérieux et qui firent
d'impressionnantes sorties, surtout les 4 et 5èmes. Deux nobles: 1er, de
longue durée mais soson; et 6ème, excellent, templado. Les autres eurent
tous leurs complications, mais avec un point commun: La durée et à
divers degrés, la caste. Le plus dur et dangereux: le 3ème, quedado,
court et violent, cherchant le mauvais coup. 4 et 5èmes prirent de vrais
puyazos, le 4ème "mettant les reins" avec fijeza, la tête dans le peto
et bloquant le cheval aux planches. A noter et souligner les bravos et
le respect "automatiques" aux piqueros, lorsqu'ils firent bien la suerte,
et que les toros y répondirent. Mention à Gabin Rehabi pour son vrai bon
puyazo au troisième, après que le novillo l'ait méchamment désarçonné du
premier. Il y eut grande ovation au premier et pétition de vuelta au
5ème, qui ne fut jamais dominé et resta maître du ruedo, tête en haut.
Le 6ème se provoqua lésion des arrières, en sortant comme un fou, et dut
être remplacé, laissant place à un sobrero de belle qualité, pour la
muleta: Noblesse et durée.
A noter: Le mouchoir vert fut tiré, alors que les
cuadrillas étaient à la lidia du premier tiers. Il n'y eut pas de
sonnerie (qui aurait prévenu les toreros) et il ne semble pas que les
alguaciles soient intervenus, pour avertir. Le toro partit donc au
cheval, après le mouchoir vert…!!
A noter: La dure voltereta d'Alexis Ducasse, en
banderillant le troisième. Sur la chute et "la recherche au sol", le
banderillero fut conduit à l'infirmerie, épaule luxée.
Re-à noter: La grande soirée de Rafael Cañada, précieux
à la brega du troisième, et à la "devolucion" du sixième. Aux
banderilles et malgré quelque salut, Fernando Sanchez ne fut pas à la
hauteur de sa réputation.
Manolo Vanegas
(de blanc et or, soutaché noir) : Une oreille et Ovation après avis
- s'est comporté "en torero", courageux et sérieux, toute la tarde. Bien
au capote, notamment dans la réception par delantales en gagnant du
terrain, face à l'impressionnant quatrième, il fut peut-être trop long
devant le premier, noble mais soso, fade, qui lui permit un toreo pur,
sur les deux mains, mais manquant un peu de personnalité et vibrato.
Entière en arrière, ladeadita, et le puntillero qui relève l'animal.
Oreille cependant, tandis que le novillo est ovationné à l'arrastre - Le
bragado gargantillo quatrième fut un sacré morceau, encasté et bravo au
premier tiers, qui fut l'auteur d'un énorme puyazo, "mettant les reins"
et poussant à la barrière où il coinça l'équipage…Vanegas l'affronta
vaillamment - le toro se réservant, quedado et bruto - tirant de
méritoires séries, sur les deux côtés, mais sans passer tout à fait la
rampe. Après pinchazo, une lame très basse, involontaire, coucha le
bicho. Le public invita cependant le Venezolano à saluer ovation, en
reconnaissance des ses efforts, de son sérieux et de sa toreria.
Luis David Adame
( de rouge et or): Ovation; et Une oreille, contestée
- ne manquera pas d'inquiéter un peu, à quelques jours de son
alternative. Certes le jeune Mexicain ne fut jamais en danger, mais on
peut douter de son réel engagement "à lidier et toréer" hier soir, en
lieu et place de "faire des passes", notamment devant un cinquième,
noble mais fort, restant "tête en haut", face auquel le petit frère de
Joselito Adame "patina" un peu, avant d'asséner de dizaines de mantazos,
à la voix, sans dominio ni esthétique, que beaucoup applaudirent sous
prétexte qu'ils étaient "liés". "La ligazon" n'est pas tout, loin de là,
et c'est peut-être ce que lui reprochèrent ceux qui contestèrent, avec
quelque raison, l'oreille qui tomba, après une lame habile, quasi
entière - Il avait également été habile à l'épée, tuant d'une demie "lagatijera"
, avec derrame, son premier adversaire, lui aussi passé "en quantité
plus que qualité". A Bayonne, on était loin, très loin, du Luis David
Adame de Madrid et Pamplona.
Adrien Salenc (de
bordeaux et or) : Ovation; et Une oreille, après un avis
- aura fait, à Bayonne, une
présentation "en deux gammes": le vibrant et spectaculaire, voulant
"placer" ce qu'il a appris, devant un troisième qui ne le permettait
pas: Ainsi le nouveau quite du Juli, par "cordobinas-chicuelinées", vite
oubliées après un trasteo où les difficultés du bicho (quedado, se
défendant violent, court et revenant "dans" le torero, avouant
mansedumbre aquerenciada en tablas) le mirent en logique échec, non sans
que le jeune Français ait bien tenté de vaillantes gauchères, aidées,
que le novillo prit à contrecœur. Danger permanent, le bicho
fonctionnant par "arreones", obligeant par deux fois l'Arlésien à
plonger au burladero, en toute urgence. Normal! Après deux
pinchazos, bras haut et "sortant a matar", une lame courageuse et un
dernier susto. Ouf! - Par contre, les sixième bis, de charge noble et
templada, permit à Salenc une bonne faena, un peu longue et désordonnée,
tirant de très bons muletazos, dont certains, "bien sentis", furent du
plus bel effet, tant sur le novillo que le public. Mêlant "classique" et
baroque, le Français leva les ovations et coupa une oreille, logique,
après pinchazo et lame entière, desprendida.
En fin du spectacle, Adrien Salenc fut déclaré
triomphateur (à l'évaluation de chacun!) et le Mayoral de "Los Maños"
dut saluer l'ovation unanime.
Ils y étaient :
La reseña de la novillada - par Barquerito, dans "Torosdos":
http://torosdos.com/index.php?option=com_content&view=article&id=5891:2016-09-03-12-40-05&catid=3:cronicas&Itemid=4
La reseña de la novillada - par Philippe Latour, pour
"Eltico.org":
http://www.eltico.org/index.php?option=com_content&view=article&id=6569:bayonne-02-09-2016-adrien-salenc-triomphateur-de-la-novillada-nocturne-9030917&catid=19&Itemid=238
Les photos de la novillada - par Philippe Latour, pour
"Eltico.org":
http://www.eltico.org/images/temporadas/2016/Septembre/Bayonne_02092016/index.html
La reseña de la novillada - par Jean-Charles Olvera,
pour "Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54483
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BAYONNE - 2ème: "ET EN PLUS, L'AVIRON A PERDU!!"
Mansada totale de Pedres.
Les toreros ont fait leur possible.
Fandiño confirme son début de retour.
4 Septembre:
Journée noire sous ciel tout bleu! - Certes, il en faudra bien
plus pour saper le moral Bayonnais, mais avouez que cela fait "un peu
beaucoup": La corrida est mal sortie et l'Aviron a perdu! - Nombre
d'Aficionados étant fervents amateurs de rugby, naturellement
cocardiers, on imagine leur double déception et "la fatigue" en quittant
Lachepaillet où, pour la circonstance, on avait avancé d'une heure la
corrida, et installé deux grands écrans pour assister au match, en
sortant du festejo… Hélas, "Y a des jours comme ça!"
La corrida, elle, laissera le souvenir… d'un immense
gâchis dont seuls sont responsables les six toracos, magnifiques de
présence, de l'ami Pedres. Comme quoi, "Burkina ou pas, l'habit ne fait
pas le moine!" - Pas la peine de tourner autour du "Pau", la
corrida sortit mansada sin casta, sin fijeza, sin nada!!! Des animaux
"pour un musée", spécialistes des demi-charges brutes, se défendant à
grands coups de tête, ayant gardé, dans le cou, les forces qui leurs
manquaient par ailleurs. Et... "les six comme ça!"
Curro Diaz n'aura trouvé aucun adversaire lui
permettant la moindre finesse dont on le sait capable. Devant se
cantonner au rang de "batailleur", le Linarense aura passé la tarde à
vouloir tirer quelque muletazo "propre", qui à droite du premier, qui à
gauche du quatrième, tout en sachant que la mission était impossible.
Comme c'est un "classique" peu enclin aux "baroquinneries", il aura
laissé le monde sur sa faim, avec bien des excuses cependant. Le public
l'entendit ainsi, qui l'applaudit sans rancune.
Ivan Fandiño est sur le retour… Certes l'on n'a pas
encore retrouvé toutes les qualités du Basque, notamment à l'épée, dans
sa façon d'entrer a matar, mais, entre Bilbao et "le début de faena" à
son premier; sans oublier "la race pour deux" mise face au cinquième, on
peut penser que le purgatoire du circuit des petites plazas, parallèle
aux grandes ferias, aura permis au diestro de Orduña de retrouver le
sitio, les automatismes de la technique... et "la tête claire". - Hier à
Bayonne, malgré un lot très compliqué, Fandiño sut tirer les quelques
suertes possibles, mettant au cinquième le vibrato et "la ligazon" qui
plaît tant, en ce moment… Peu importent les "trapazos" pourvu qu'ils
soient liés, enchaînés. En l'occurrence, Fandiño plaça au cinquième
trois courtes séries droitières, certes de peu de qualité mais d'un
immense mérite. - Reste l'épée: Là, "la contundencia" des épées de
2013/14 n'est pas revenue. Les estocades "Cœur de lion" ont laissé place
à des choses bien plus réfléchies et moins concluantes. Raison pour
laquelle, peut-être, la présidence refusa t'elle l'oreille du cinquième,
plus réclamée "en bramant" qu'en agitant les blancs mouchoirs, comme le
veut "la base" de la tradition…et de l'Aficion.
Quant à Javier Jimenez, comme on pouvait le prévoir et
le craindre, il assena à tous sa faena type, aussi volumineuse que
vide de sens, allant jusqu'à servir des manoletinas à un troisième dont
le coup de tête "en haut" était déjà l'arme favorite. Drôle de façon de
préparer l'épée !! Personne ne fut donc étonné qu'il pinchât! - Une
présentation, avec deux avis à chaque toro, qui n'ajoutera rien à la
gloire de ce jeune Sévillan au demeurant sympathique, lointaine "copie"
d'Espartaco…
Ce fut…"Un black saturday!!": Les toros de Pedres ont
gâché la Fête… et l'Aviron a perdu! - Remarquez… il aurait pu
pleuvoir!
Samedi 3 Septembre - BAYONNE - 1ère
corrida (2ème de la Feria de l'Atlantique)
- Plus de 1/2 plaza - Grand beau/Très
chaud: Six toracos de Pedres, très bien présentés et armés, faisant
d'impressionnantes sorties, mais démontrant hélas un dramatique manque
de caste: Toros mansos, sin fijeza; brutos se défendant à grands coups
de tête et charges courtes, fusant en arreones et se retournant "à
cinquante centimètres; faisant les "endormis" pour soudain enchaîner les
vacheries, "haciendo hilo"; monter très haut dans les pechos imposés, ou
se répandre au sol, à la deuxième passe… Au cheval, "ni hablar": Y
allant "endormi et brute", s'arrêtant avant la rencontre, sin fijeza,
puis "faisant le tour" pour prendre le cheval "por los pechos" ou par
l'arrière. En un mot: de la violence, de la force dans le cou, mais pas
une once de bravoure! - Bref, une corrida sans qualité aucune,
sans caste et sans rien, les six sortant à l'unisson, le deuxième
permettant dix passes, avant de "rajarse" et se défendre, aux planches,
en regardant ailleurs! - Un gros gros fracaso ganadero.
Poids des Pedres: 628, 562, 551, 560, 603 et 606 kgs.
A noter: En fin de paseo, une minute de silence a été
observée, en hommage à Julen Madina, corredor d'encierros, décédé cette
semaine. Ami de Bayonne, il avait été un des acteurs des dernières
fêtes.
Curro Diaz (de
bleu lagon et or): Ovation; et Silence
- n'aura pu péguer une seule véronique,
"des siennes", à aucun de son lot. Il fallut se méfier des coups de
frein, des coups de tête et des sauts de carpes. Sur une demie de belle
allure, son premier entama une vuelta de campana vite avortée. - Bon
début de faena, le toro confirmant un cabeceo gênant, tirant parfois
deux hachazos dans le même muletazo. Sur main droite, Curro Diaz, très
calme et avec beaucoup d'aguante, essaya de mettre de l'ordre dans cette
charge, d'abord endormie puis explosive, dans la même passe, mais la
brute continua de taper, accrocher, tout en se mettant de plus en plus
court. Vaillant et sobrement torero, Diaz en termina d'une lame entière,
d'effet tardif. Une seule chose à lui reprocher ici : Avoir brindé au
public - Le quatrième, d'entrée, se montrera faible et totalement
décasté. Curro essaiera longuement, sur main gauche, de lier "une
série", tirant des naturelles dont certaines qui traduisaient "ce que
l'on aurait pu voir" en d'autres circonstances. Final un peu écœuré, en
quatre voyages, compromis, et un descabello. - Hier, Bayonne "n'a pu
voir Curro Diaz.
Ivan Fandiño (de rose
buvard et or): Ovation après un avis; et Vuelta après un avis, avec
pétition - aura fait plaisir à
ceux qui croient toujours en lui (dont nous sommes!) - Certes "tout
n'est pas revenu", mais, face à un lot des plus coriaces, le Basque
s'est montré… "coriace!" et torero. - Son premier, qui provoqua un
dangereux "faux batacazo" en prenant le cheval en traître, par deux
fois, arriva à la muleta avec une charge "presque prometteuse". Fandiño,
après un brindis d'amitié à Olivier Baratchart, s'en alla au centre et
débuta, très "quieto", par deux cambios dans le dos, hautes et pechos,
bien rematés par une passe du mépris, qui leva l'ovation. De même la
première série droitière, longue, "coulée", dans la veine de la faena de
Bilbao. Hélas, dès le pecho, le toro "canto la gallina", clamant sa
mansedumbre et son envie de filer aux planches. Dès lors, après quelque
essai de le ramener en terrains plus centraux, Fandiño s'en alla le
toréer en barrières de soleil, essuyant des retours "courts et
violents", avec courage et aguante. Sur une naturelle, le toro bouscula
le diestro qui, au sol, "attendit la rouste". Celle-ci ne vint pas, le
toro ayant filé ailleurs, distrait. Le final fut aussi volontaire que
voué à l'échec, tandis que le toro fuyait au long des planches. Un toro
"de trois avis"! Heureusement, le métier et la volonté du Basque firent
mouche: Trois-quarts de lame, au deuxième envoi et deux descabellos.
Ouf! - Face au cinquième, reçu en delantales vibrants, la faena, très
longue, se déroula en deux temps: Une première partie, longue et plate,
pendant laquelle le torero va essayer de composer une charge au morlaco.
Naturelles "forcées", un à un, et derechazos vains, sans lien ni forme,
rematant selon les a coups de la brute. Et soudain, la rage autant la
force: Fandiño se met en colère et, accompagnant de grands coups de
gueule, va forcer le toro a prendre trois courtes séries de derechazos,
sans grande forme mais furieux et surtout "liés", rematés en pechos
forcés, qui vont lever une plaza, qui n'y croyait plus… Un Fandiño un
poil excité, rageur mais torero, qui sera bien déçu de ne pas couper
d'oreille, après un pinchazo et une entière, desprendida. (On ne
répétera jamais assez que les trophées se demandent "avec le mouchoir",
et que l'on hurle, si l'on veut, pour donner amplitude à la pétition…)
Vuelta rapide, un peu bougonne, d'un Basque qui, au final, remerciera
Bayonne de sa fidélité… partagée.
Javier Jimenez
(de vert amande et or) : Silence après deux avis; et Silence après deux
avis - aura fait à Bayonne une
présentation certes volontaire, face à deux toros "dans le style de
toute la corrida", mais plus axée sur "le volume" que la qualité
lidiadora. Ainsi, on lui reprochera un brin ces manoletinas, déjà très
risquées, devant un premier adversaire "court" et surtout "rematant très
haut", qui ne préparaient en rien l'entrée a matar à venir. Résultat:
deux vilains pinchazos et une lame, habile, obligeant au descabello…
laborieux. - Face au sixième, un long déroulé de muletazos, très
inégaux, à un toro qui passa de "l'andarin" au "distraido rajado",
tandis que le blond Sevillano s'évertuait à tirer dizaines de muletazos,
dont quelques naturelles qui redonnèrent espoir à tous. Hélas, "Espoir
vain!" et long monologue pour rien, mal terminé à l'acier, deux nouveaux
avis signant un échec forcé.
Par la force des choses, on a beaucoup banderillé "de
sobaquillo" au cours de cette tarde, mais on retiendra, après un premier
échec, une grande paire d'Ivan Garcia, au cinquième.
Ils
y étaient :
La vidéo-résumé de la corrida: -
La reseña de la corrida - par Barquerito, dans "Torosdos":
http://torosdos.com/index.php?option=com_content&view=article&id=5893:2016-09-03-20-57-48&catid=3:cronicas&Itemid=4
La reseña de la corrida - par Philippe Latour, pour
"Eltico.org":
http://www.eltico.org/index.php?option=com_content&view=article&id=6571:bayonne-03-09-2016-a-fandino-le-meilleur-des-toros-de-pedres-decevants-21030916&catid=19&Itemid=238
Les photos de la corrida - par Philippe Latour, pour
"Eltico.org":
http://www.eltico.org/images/temporadas/2016/Septembre/Bayonne_03092016/index.html
La reseña de la corrida - par Jean-Charles Olvera, pour
"Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54489
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BAYONNE - 3ème: "LES ROUQUINS, A LEUR GUISE!"
Sortie a hombros, peu convaincante, de Sebastian
Castella et Daniel Luque.
Jose Garrido confirme.
5 Septembre:
Ou du moins…"ont-ils essayer de le rester!" - L'Aficion a quand
même un problème: Celui "du manque de curiosité et surtout…de mémoire!"
La curiosité réside dans le fait d'aller voir les caractéristiques du
ganado à lidier ce jour… et de s'en souvenir! Issus des fameux Nuñez,
les Alcurrucen de la famille Lozano ont habitude et manie de sortir "en
Nuñez", c'est-à-dire "distraits", vagabonds, sans fixité aucune, fuyant
longuement les capes… On les sait "frios de salida", "sueltos", "abantos"!
Et ils sortent tous ou presque, ainsi, partout! Les toreros le savent,
Sébastian Castella le premier, un de tous bons spécialistes des
Alcurrucen. Pourtant, les Nuñez de Lozano se voient, normalement, "après
la pique", prenant de la fijeza et révélant alors leur race et souvent
leur classe, à la muleta…Le "bon" public Bayonnais, accouru à "sa
corrida de clôture", n'était, semble t'il, que peu au fait des habitudes
des rouquins Tolédans. Aussi manifesta t'il son impatience à voir cinq
des six toros gambader à souhait, avant de croiser la première cape.
Seul le lucero troisième "y alla franchement, ou presque", permettant à
Garrido de se lâcher, à la véronique.
Pour en revenir à Sebastian Castella, il n'aura pu,
malgré savoir et envie, imposer moindre loi au premier de la tarde,
sorti comme indiqué plus haut, mais restant fermement décidé, en "manso-manso"
qu'il était, dans "les quatre tiers!", à revenir illico en barrières de
soleil où il avait planté parasol. Le Français essaya bien, mais rien y
fit et Castella laissa tomber… et de même sa conclusion à l'épée, bien
vilaine. Par contre, si le quatrième joua également les anarchistes
fuyards, il garda bonne mobilité dont le diestro fit son affaire,
montant un long trasteo, largement récompensé de deux oreilles, après
une lame "discutable". Tellement même que le diestro jugea les trophées
excessifs, au point d'en remettre un à son banderillero et s'attirer
l'unanime sympathie, lors de la vuelta. Paradoxal, non?
Daniel Luque est un des préférés de Bayonne; et Jose
Garrido est en passe de l'être: L'un est un torero "fino" qui sait aussi
se faire "technicien et bon ouvrier", tandis que l'autre, à l'inverse,
est un petit bagarreur qui sait également manier beau style, avec cape
et muleta. Face à ces "rouquins caractériels", les deux firent belle
ouvrage, s'adaptant aux manies de ces messieurs, avant d'imposer leurs
manières et leur style. Belle attitude en tout cas, (trophées mis à
part) de deux toreros dont le bail avec Lachepaillet ne peut être que
reconduit…
Reste le public ! - Oh, ce n'est pas spécifique à
Bayonne, certes! Mais, puisqu'il permet un jeu de mot, même médiocre,
allons-y gaiment: "Si l'on pouvait bâillonner les Bayonnais!" et leur
imposer de demander les trophées "avec leur mouchoir blanc" plutôt que
leurs grandes gueules, cela faciliterait les choses à la Présidence…et
ça nous ferait des vacances. D'ailleurs, on y va!
Dimanche 4
Septembre - BAYONNE - 2ème corrida (3ème et dernière de la Feria de
l'Atlantique) - 3/4 des plaza -
Beau temps chaud, supportable: Six toros d'Alcurrucen, tous colorados,
le troisième, lucero, étant le meilleur de l'envoi au plan
comportemental, avec fijeza, noblesse et répétition, malgré une
faiblesse certaine. Le reste fut très en Nuñez, sortant et restant
longuement "suelto" ou "abanto", distrait, fuyant les capes, sortant des
mises en place et "ne se fixant" que difficilement, par la suite, le
premier étant un manso "de libro", prenant querencia au planches du
soleil dès sa sortie. Le garbanzo negro du lot. Le quatrième choisit
également les barrières, mais sa mobilité permit à Castella de l'en
distraire, puis de l'exploiter. Dans l'ordre des "désagréables", le
sixième et dernier de la temporada, violemment "topon" au cheval, et qui
resta "bruto" sans classe, Daniel Luque touchant le lot médian, tant au
plan comportement que présentation, le deuxième de la tarde se
comportant bien au piquero. Au plan trapio, le lot fut inégal mais
sérieux, mêlant le "haut, escurrido cariavacado" quatrième, au "petit
râblé" musclé, tels deux et troisième.
Poids des Alcurrucen: 520, 549, 526, 554, 527 et 546
kgs.
Sebastian
Castella (de bleu roi et noir/azabache): Silence après un avis; et Deux
oreilles, après avis - aura
connu une tarde compliquée, dont il se sortit avec les honneurs d'une
salida a hombros, qu'il aurait probablement refusée s'il avait été le
seul à couper "le nécessaire" pour mériter tel honneur. - Ce fut un
Castella "maestro" et bon connaisseur du caractère des Alcurrucen, qui
dut batailler ferme, devant "le mauvais lot", le sorteo lui réservant
les deux "plus hauts" et mansos de l'envoi. - Le Français voulut
imposer calme et patience devant le toro d'ouverture, sorti "suelto"
mais ayant d'entrée élu grosse querencia en barrières de soleil. Hélas,
il s'avéra "manso-manso" et ne voulut en rien changer son comportement,
malgré les tentatives d'un Castella qui finit par perdre patience et
décida d'en finir. Mal, d'ailleurs, d'un pinchazo hondo, précédant une
demi-lame plate du genre affreux, le pinchazo suivant annonçant enfin
une lame quasi entière, tombée. Le tout au milieu des arreones et fuites
du manso. Aviso… et compréhension - Le quatrième, haut, "cariavado" plus
étroit, fut également manso fuyard, visant les planches. Cependant, il
garda mobilité et le torero fit le reste: Mettre de l'ordre là-dedans et
dicter sa loi. Ce fut long, parfois répétitif, un peu inégal, mais au
final, du centre aux barrières, un trasteo complet, très volontaire, le
torero ayant pu couper son effort bien avant: Début au centre, par
changé dans le dos, avec le toro "a su aire". Puis, longue série de
doblones, à la fois "doux et durs", pour fixer le distrait, et les
rondes de muletazos, sur deux mains, finissant forcément en terrains de
barrière, où l'Alcurrucen suivra, souvent à contrecoeur, les derniers
trajets d'un arrimon "en puissance". Hélas, le final gâchera un peu
l'ensemble: Pinchazo et, certes "à fond", une lame entière, en arrière
et de côté. Le public réclama les deux trophées, à grand hurlements, et
la présidence, une fois de plus, "baissa pavillon". Castella, honnête
autant que malin (il savait que certains bouderaient sa vuelta) remit
immédiatement le second trophée à Marco Leal, et donna grande vuelta,
sous l'ovation générale. En un mot, une tarde "de mala suerte… qui finit
bien!
Daniel Luque (de
vert sapin et or): Une oreille après un avis; et Une oreille après un
avis - se retrouvait en une
plaza où il compte, très justement, de nombreux partisans. -
Cette fois, le Sévillan dut livrer deux combats de lidiador et
"mathématicien", au lieu de se laisser aller aux fines dentelles
auxquelles ils nous avait trop bien habitués. Un Daniel Luque "solide",
vaillant et toujours torero, que les Alcurrucen laissèrent s'exprimer en
un capote qui reste un des meilleurs de l'Escalafon, comme en témoignent
les véroniques et la demie de remate qui saluèrent le deuxième. Un toro
bas, qui fit beau devoir à la pique, chargeant dur mais droit, comme il
le prouva au quite par chicuelinas ultra serrées de Jose Garrido. Le
faena se monta en deux temps, Luque fixant longuement le bicho sur main
gauche, presque "de uno en uno", avant de se livrer entièrement sur la
droite, une série joliment "soupirée" enlevant l'adhésion finale. Faena
de patience et de technique, pour arriver au relâchement et la
profondeur. Entière "coup de poing, desprendida, rematée d'un
descabello. Oreille, réclamée "à la gueulante" (quelle manie!!!) - Face
au cinquième, aussi "suelto" que les autres, mansurron à deux vitesses,
qui mit les banderilleros en émoi, Luque monta un énorme début de faena,
alternant les muletazos "de poder artistique", tels deux trincherazos de
grande saveur et le remate, en marchant vers le centre. Faena longue et
d'inégale qualité, mêlant, sur les deux bords, les muletazos "forcés"
aux passes "bien léchées", main basse, de belle figure. Efficacité et
belle esthétique, conclues de "luquesinas", plus discrètes que de
coutume, mais qui firent monter l'ovation. Une entière, bien portée mais
de côté, rematée de deux descabellos tandis que sonne l'avis. Oreille…
hors de propos! Mais... "Vox populi!"
Jose Garrido (de
noir et or): Une oreille; et Ovation après un avis
- a confirmé deux choses: Tout d'abord
qu'il est dans un grand moment, de forme et de réussite; et ensuite:
Qu'il est un torero "pour Bayonne", par son engagement, son envie et son
toreo "baroque-sérieux". - Il avait déjà donné cette impression lors de
la Goyesque du 15 Août, et il l'a confirmée hier, à l'appel judicieux de
l'empresa, obligée de remplacer Roca Rey. Entretemps, "il y a eu
Bilbao!", et malgré une rouste, la veille à Merida, c'est un Garrido "en
pleine bourre" qui signa, à Bayonne, un paseo que tous reverront avec
plaisir. - Torero vaillant et loin d'être maladroit ou "inexpressif",
comme il le prouva face au noble mais faible troisième, le meilleur de
la tarde pour le torero: Excellent en sa réception capotera (et il peut
encore mieux!) Garrido débuta sa faena en cinq "statues", impavides, le
toro répondant diversement à ses premiers cites de loin, un peu brutaux.
Puis, ayant pris la mesure du bicho, l'Extremeño tira de belles
séquences, sur les deux mains, où le temple et l'esthétique jouèrent
grand rôle, avant de faire monter la pression avec six bernaldinas (dont
deux "en changeant le voyage", au dernier instant), et finir en
classique, plus reposé. Le triomphe était là, mais l'épée en réduisit
les effets: Un pinchazo; un second, en force, le torero "montant" avec
l'épée, sur le choc, et roulant au sol où le toro le chercha; et enfin,
une grosse lame, "de tout cœur", tombant un peu de côté. Très longue
agonie du toro, qui se résiste et meurt debout. Une oreille, sur les
deux possibles, avant l'acier - Hélas, le sixième sera d'un autre
tonneau et, malgré son courage et son envie de triomphe, Garrido ne
pourra conclure la temporada Bayonnaise "a hombros", comme les copains.
Un toro "bas" bien roulé et armé, qui va sortir "abanto", comme les
copains, mais violent et puissant. Il ne se laissera pas, au capote, et
brutalement "topon", ira percuter le cheval, manquant de peu de faire
basculer l'équipage entier, et le passer derrière lui. Et pour faire
bonne mesure de son caractère ombrageux: au sortir du gros tampon,
une voltereta au banderillero accouru au quite: Deux accidents en cinq
secondes! Ambiance et émotion. Pas de blessure, heureusement, et un toro
qui gardera charge courte et mauvais caractère, devant un Garrido qui
tentera vainement de construire une faena homogène et liée. Ce fut un
trasteo heurté, entrecoupé , méritoire mais sans réelle transmission. Un
final de vaillant, conclu par une épée qui l'était moins… Adieu "la
sortie à trois!", comme le souhaitait la majorité, histoire de bien
finir "la clôture"!
Ils
y étaient:
La vidéo-résumé de la corrida: -
La reseña de la corrida - par Barquerito, dans "Torosdos":
http://torosdos.com/index.php?option=com_content&view=article&id=5894:2016-09-05-13-00-32&catid=3:cronicas&Itemid=4
La reseña de la corrida - par Philippe Latour, pour
"Eltico.org":
http://www.eltico.org/index.php?option=com_content&view=article&id=6580:bayonne-04-09-2016-tarde-cinq-oreilles-et-deux-sorties-en-triomphe-pour-la-cloture-23040916&catid=19&Itemid=238
Les photos de la corrida - par Philippe Latour, pour
"Eltico.org":
http://www.eltico.org/images/temporadas/2016/Septembre/Bayonne_04092016T/index.html
La reseña de la corrida - par Jean-Charles Olvera, pour
"Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54498
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BAYONNE / Non piquées: BAPTISTE CISSE, AUX BONS POINTS
5 Septembre: Après une saison où il a confirmé d'incontestables progrès,
le Tyrossais Baptiste Cissé a remporté la finale des non piquées de
Bayonne, battant aux points le Mexicain Diego San Roman, face à un
ganado du Lartet, plus réduit et plus faible que de coutume.
Dimanche
4 Septembre au matin - BAYONNE - Finale des non piquées
- : Quatre erales du Lartet. Forces
limitées. Les deux derniers, plus charpentés et meilleurs.
Baptiste Cissé (de
bleu dragée et or): Ovation et Une oreille.
Diego San Roman (de moutarde et or): Ovation et
Ovation.
Voir ici la
reseña du festejo - par Thierry Reboul, pour "Eltico.org":
http://www.eltico.org/index.php?option=com_content&view=article&id=6581:bayonne-04-09-2016-matinale-baptiste-cisse-vainqueur-des-novilladas-non-piquees-23040916&catid=19&Itemid=238
Voir les photos du festejo - par Philippe Latour, pour "Eltico.org":
http://www.eltico.org/images/temporadas/2016/Septembre/Bayonne_04092016M/index.html
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VIC-FEZENSAC - Novillada "de Otoño" 2016
Dimanche 18
Septembre - (Paseo 16h30) - Novillada piquée:
Novillos de Dolores Aguirre, pour Manolo Vanegas (Ven),
Juan de Castilla (Col) et Gerardo Rivera (Mex) |
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ACTUALITE DE FRANCE… ET D’UN
AILLEURS TAURIN!
4 Septembre 2016 : Toros2000,
chaque samedi, passe le relais à un site de réelle importance, pour ce
qui est de « la Culture Taurine ». Allez donc voir, régulièrement, le
calendrier de manifestations d’Aficion, loin ou tout près de chez vous,
en visitant :
La semaine
de
www.toreria.net
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VOUS AVEZ MANQUE LE "TENDIDO CERO" DE CETTE
SEMAINE... (Emission du 3 Septembre 2016)
... prenez le temps de le visionner (ou de le revoir),
ici, en la rediffusion de TVE2:
http://www.rtve.es/alacarta/videos/tendido-cero/tendido-cero-03-09-16/3709722/
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FERIA DE PALENCIA 2016 |
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RETOUR SUR: PALENCIA, UNE FERIA PLEINE… "A PLAZA VACIA!"
6 Septembre:
Rarement une Feria de San Antolin aura vécu de tels évènements, au
niveau national… et rarement la plaza de Palencia aura été si peu
remplie. C'est là un problème pour une Empresa Chopera, déjà touchée par
les échecs de Bilbao et Almeria, au plan des entrées, et ce, à la veille
de son éventuelle candidature à Madrid.
La feria 2016 proposait cinq corridas (dont une de
rejoneo), avec tous les premiers noms de l'Escalafon supérieur, exceptés
Morante et Manzanares. Certes l'on n'attendait rien d'autre que de très
conventionnel, mais le Destin Taurin en aura décidé autrement: En quatre
jours, un accident qui, malheureusement, peut "marquer une carrière"; un
indulto; et la confirmation d'un talent sur lequel il faudra désormais
compter. Ces trois événements feront que Palencia va rentrer dans les
éphémérides 2016, malgré un résultat artistique très moyen et surtout
économique, relativement désastreux. En cinq jours, aucun plein, mais
bien pire encore: A peine "plus de 1/2 plaza" pour un cartel composé du
Juli et des deux "jeunes valeurs 2016": Lopez Simon et surtout Andres
Roca Rey.
Le 1er événement fut, malheureusement, la blessure et
la rechute, d'Andres Roca Rey, au jour de son retour aux plazas, après
de terrible coup de Malaga: Dure cogida et nouveau traumatisme crânien.
Inquiétant!
Le 2ème fait marquant de la Feria: le triomphe total de
Jose Garrido, face à deux toros de comportements très distincts. En
cela, l'Extremeño confirme entièrement son triomphe, mérité, de Bilbao.
Enfin le 3ème événement: L'indulto du toro "Catedratico",
de Montalvo, par un Miguel Angel Perera, en net regain de forme et sitio,
qui signe là son second indulto en moins de quinze jours.
A noter, en passant, le courageux succès de Paco Ureña,
la sortie très torera de Castella, le courage de Juan del Alamo… tandis
qu'aux points noirs se signalent un Juli, "catastrophique" avec l'épée;
et un Lopez Simon, poursuivi par ses démons intérieurs…
En un mot, un feria qui aurait pu passer "pour bonne!",
s'il n'y avait eu quelques "couacs" et surtout, cette désaffection des
gradins, encore une fois très inquiétante, non seulement pour la Cas
Chopera, mais bien pour "le Système" tout entier…
En
résumé, reseñas et images, la Feria de Palencia 2016 s'est ainsi
déroulée:
Dimanche 28
Août - PALENCIA - Corrida de Rejoneo (1ère de Feria)
- 1/2 plaz - Forte chaleur: Toros de Torrealta, bien présentés mais sans
grande classe. l
Pablo Hermoso de
Mendoza: Une oreille; et Deux oreilles -
Léa Vicens: Une oreille; et Deux oreilles -
Hector Barcenilla: Silence; et Palmas -
Ils y étaient:
La video-résumé de la corrida - par "ChoperaToros":
https://www.youtube.com/embed/L2KNKf-54jc
La reseña de la corrida - par Jean-Charles Olvera, dans
"Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54439
La reseña et les photos de la corrida - dans "Cultoro":
http://www.cultoro.com/festejos/2016/8/28/hermoso-abren-triunfo-feria-19221.html
Mercredi 31
Août - PALENCIA - 1ère corrida (2ème de Feria)
- Moins de 2/3 de plaza - Beaucoup de vent, violent: Toros d’El Pilar,
sans grand trapio, "huesudos", sans race ni classe. Le plus exploitable:
le 1er. "A mas" le 4ème.
Enrique Ponce (de
gris perle et or): Palmas; et Ovation -
perdit un gros triomphe (probablement trois oreilles), à cause de
l'acier. Nouvelle grande actuacion du Valenciano.
Alejandro
Talavante (de mastic et or): Silence; et Bronca
- mal servi par son premier, perdant les trophées au descabello - et
gêné par le vent, au cinquième. Abrégea et se mit le public à dos.
Paco Ureña (de
bleu France et or): Une oreille, avec pétition de la seconde; et Une
oreille - a donné une tarde "de
entrega total", bravant le vent et les conditions douteuses de ses toros,
terminant en deux arrimones impressionnants.
Sortie a hombros pour Paco Ureña.
Ils y étaient:
La video-résumé de la corrida - par "ChoperaToros":
https://www.youtube.com/embed/RqE-qkUf5sc
La reseña de la corrida - par Pepe Estevez, dans
"Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54468
La reseña et les photos de la corrida - dans "Cultoro":
http://www.cultoro.com/festejos/2016/8/31/verdad-urena-sigue-camino-19302.html
Jeudi 1er Septembre - PALENCIA - 2ème
corrida (3ème de Feria) -
Moins de 2/3 de plaza - Chaleur : Toros de Charro de Llen (qui remplace
la corrida de Garcigrande et Domingo Hernandez - rechazados), bien
présentés mais mansos et sans race aucune. Seulement "la façade"… 2, 3
et 4ème "se laissèrent", sans caste.
Du fait de la cogida de Roca Rey, Juli lidia le
troisième; et Lopez Simon le dernier.
El Juli (de bleu
Raf et or): Silence; Silence; Palmas après un avis
- ne se cassa pas la tête, devant un premier qu'il avait bien reçu de
capote. Tua très mal - Termina la faena et tua le troisième qui avait
blessé Roca Rey - Puissant et brutal avec le quatrième. Désastreux avec
l'épée. Que pasa?
Alberto Lopez
Simon (de bleu nuit et or): Ovation, Une oreille; et Silence après avis
- très mal et "movido" devant un premier adversaire qui ne lui inspira
aucune confiance - Volontaire mais "volumineux sans qualité, devant un
cinquième à la charge désordonnée, qu'il tua "habile" - Et "mal
embouché" devant un dernier qu'il voulut faire passer pour avoir un
défaut de vue. Prudence et mal à l'acier. Ca va mal!
Andrés Roca Rey (de
bleu obscur et or): Cogido par son premier
- reprenait l'épée, après la cogida de
Malaga. Hélas, après un début de faena, quieto, par changées au centre,
et une première série droitière scellée d'un pecho, le Péruvien se fait
surprendre par le retour du toro, subissant une terrible voltereta,
l'animal le cherchant très durement au sol, avec deux derrotes à
l'aisselle et à la tête, avant d'être détourné par les capes. Roca Rey
est emporté (de très vilaine et dangereuse façon), avec longue
hésitation pour trouver le chemin de l'infirmerie.
Parte Facultativo: Pas de cornada, mais une nouvelle
commotion cérébrale - la seconde en moins d'un mois. Grave.
Ils y étaient:
La video-résumé de la corrida - par "ChoperaToros":
https://www.youtube.com/embed/aclj4dxjjcc
La reseña de la corrida - par Pepe Estevez, dans
"Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54476
La reseña et les photos de la corrida - dans "Cultoro":
http://www.cultoro.com/festejos/2016/9/1/roca-rey-herido-simon-unica-oreja-encierro-charro-llen-19324.html
En supplément video - Spécial Roca Rey - par "Fiesta
Brava en el Peru y el Mundo":
https://www.youtube.com/embed/c7RRGUNcItU
Vendredi 2
Septembre - PALENCIA - 3ème corrida (4ème de Feria) -
1/2 entrée - Chaleur: Toros d’Antonio Bañuelos, inégalement mais
très bien présentés, le troisième affichant grande qualité. Les autres
eurent tous leurs complications, en particulier le très dur sixième. Le
quatrième s'abîma de l'arrière au cours de la lidia.
Francisco Rivera
Ordoñez (de bleu céruléen et or): Silence; et Silence
- ne put faire grand-chose devant un premier, manso aquerenciado en
tablas, qui faillit clouer Juan Carlos de Alba, tombé au pied de l'estribo
- Larga à genoux pour recevoir un quatrième, largement armé, qui
s'abîmera au premier tiers. Faena pueblerina et mal à l'épée.
David Mora (de
vert amande et or) : Ovation; et Deux oreilles
- alla "de mas a menos" face à son premier: Bon début à droite et
accroché à gauche. Très mal aux aciers - Beaucoup mieux, quieto et "con
gusto",devant le cinquième qui, hélas, alla "a menos". Bonne épée, cette
fois.
Jose Garrido (de
chocolat et or) : Deux oreilles; et Une oreille, avec pétition de la
seconde - a fait sauter la plaza,
s'adaptant aux conditions de ces toros (noble son premier; et très dur
le sixième), scellant chaque fois des actuaciones puissantes, de gros
coups d'épée. Garrido "embalado", après Bilbao.
Ils y étaient:
La video-résumé de la corrida - par "ChoperaToros":
https://www.youtube.com/embed/dr4QMZxlqb0
La reseña de la corrida - par Pepe Estevez, dans
"Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54482
La reseña et les photos de la corrida - dans "Cultoro":
http://www.cultoro.com/festejos/2016/9/2/garrido-david-mora-sacan-armas-relucir-19358.html
Samedi 3
Septembre - PALENCIA - 4ème corrida (5ème et dernière de Feria) -
1/2 plaza - Chaleur : Toros de Montalvo, bien présentés et de bon jeu en
général. Vuelta posthume au deuxième bis (le titulaire s'étant brisé une
patte), et surtout: Indulto du cinquième, du nom de "Catedratico" - N°50
- . Seul le sixième fut "négatif", violent et compliqué.
Sebastian
Castella (de bleu canard et or): Une oreille; et Une oreille après un
avis - En torero, toute la
tarde; "suave" avec le premier, en faena droitière, conclue d'une
entière caida "a un tiempo" - Un peu long et plus ferme devant le
quatrième, toro qui "se bougeait, transmettait, et ne se laissa pas
cadrer.
Miguel Angel
Perera (de vert bouteille et or): Deux oreilles; et Deux oreilles et
rabo symboliques - touche les
deux toros de la corrida et monte grande actuacion. Indulto du
cinquième, noble et "humiliant beaucoup". Sensationnel de temple, de
quiétude et toreria, d'un Perera en très net regain de sitio. Superbe,
toute la tarde!
Juan del Alamo (de
bleu nuit et or): Une oreille; et Deux oreilles
- attaqua, à genoux, un troisième qu'il
fallut bien comprendre, avant de pouvoir l'exploiter. Demi-épée qui
suffit - Par contre, rude et courageuse bagarre avec le sixième, qui
avait mis la panique chez les banderilleros. Habile à l'épée, Del Alamo
a conquis par son courage et sa décision.
Ils y étaient:
La video-résumé de la corrida - par "ChoperaToros":
https://www.youtube.com/embed/6ijwZ3DpBo4
La reseña de la corrida - par Pepe Estevez, dans
"Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54490
La reseña et les photos de la corrida - dans "Cultoro":
http://www.cultoro.com/festejos/2016/9/3/perera-vida-catedratico-tarde-historica-19377.html
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FERIA DE VALLADOLID 2016 |
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VALLADOLID - Feria de
Nuestra Señora de San Lorenzo 2016
Dimanche 4 Septembre - Corrida-Hommage à Victor Barrio:
Toros de diverses ganaderias, pour Juan José Padilla, José Tomas,
Morante de la Puebla, El Juli, José Maria Manzanares et Alejandro
Talavante.
Jeudi 8 Septembre:
Toros de Zalduendo, pour Morante de la Puebla, Sebastian Castella
et Alberto Lopez Simon.
Vendredi 9 Septembre - Corrida de toros "mixte":
Deux toros de Luis Terron (rejones), et quatre de Núñez del Cuvillo,
pour Leonardo Hernandez, José Tomas y José Maria Manzanares.
Samedi 10 Septembre:
Toros de El Pilar, pour El Juli, Alejandro Talavante et Andres Roca
Rey.
Dimanche 11 Septembre:
Toros de Hermanos García Jimenez y Olga Jimenez, pour Curro Diaz,
El Fandi et José Garrido. |
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VALLADOLID: A LA MEMOIRE DE VICTOR BARRIO...
Les toreros, à la hauteur de l'événement et
d'une "petite corrida".
Alejandro Talavante, torero "embalado".
5 Septembre:
Qu'il est dommage qu'il faille qu'un torero se fasse tuer dans l'arène,
pour que tous les professionnels et "le Peuple du toro" se réunissent
et, par "la Toreria et l'Aficion", d'abord rendent hommage à celui qui
est tombé, et ensuite, proclament très haut leur liberté…autant que leur
respect au toro de combat, race unique et sauvagement, violemment belle,
que des hommes affrontent avec une muleta en une main, l'épée dans
l'autre et, au milieu, un cœur "gros comme ça!"…
Hier, en une plaza de Valladolid pleine à craquer, six
diestros ont rendu cet hommage, ont proclamé cette liberté, en une
corrida "monstre", dont le montage fut cependant "à l'image" du Mundillo
actuel, de ces petites batailles et veuleries souterraines, qui écartent
les uns pour que les autres aient toute gloire… Hier ils étaient six!
Ils auraient pu aussi bien "être douze", d'autres noms de "grands"
venant s'ajouter à un hommage que secrètement, tous ceux qui portent
costume d'or ou d'argent auront rendu à jeune homme de vingt-neuf ans,
mort d'un coup, un soir de juillet 2016, en une plaza de Dios, Teruel,
loin de chez lui… Un grand absent, absolument irremplaçable, injustement
remplacé: Enrique Ponce. No comment!
Hier, la corrida eut quelque chose de grandiose, même
si au résultat, elle ne fut… "qu'une de plus!", avec le toro
d'aujourd'hui, où cependant, Alejandro Talavante a fait grande
impression à tous, tandis que Morante "toréait" au capote, et que Jose
Tomas, habillé d'un précieux pourpre et or était "en Jose Tomas", mais
tuait mal.
La corrida avait pour objets cet hommage et la collecte
de fonds pour ériger un monument au torero disparu. Mais d'autres
objectifs, plus "abstraits", étaient aussi affichés. On espère que le
bilan de cette belle et fervente journée d'Aficion restera positif, dans
le résultat chiffré et dans... l'Esprit.
Dimanche 4
Septembre - VALLADOLID - Corrida hommage à Victor Barrio (1ère de Feria)
- Lleno de "No hay billetes" -
Grand beau : Six toros offerts, de cinq fers différents: Juan Pedro
Domecq (1er); Nuñez del Cuvillo (2 et 6èmes); Zalduendo (3ème); Domingo
Hernandez (4ème) ; Victroriano del Rio (5ème). Tous "apportés" par les
diestros, présentés "pour la circonstance", et donnant jeu divers. Les
meilleurs: 4 et 6èmes, honorés de la vuelta posthume. A l'inverse, le
Victoriano del Rio offrit peu de possibilités: faible et sans race.
En barrera, les parents et la veuve de Victor Barrio,
auxquels les toreros brindèrent, souvent avec d'émouvantes paroles.
Présence en barrera de l'Infante Elena et sa fille, fidèles appuis à la
Fiesta Brava.
Juan Jose Padilla
(de pourpre et or, soutaché noir): Une oreille
- fit son toreo habituel, avec un toro vite éteint.
Jose Tomas (de pourpre
et or): Une oreille - fit un
toreo majestueux, avec cape et muleta, devant un toro sans classe. De
plus, tua atravesado.
Morante de la
Puebla (de noir et or): Deux oreilles
- "s'est lâché, d'entrée, avec le
capote. Faena pleine de "genialidades".
El Juli (de bleu
nuit et noir/azabache): Deux oreilles
- "En force", du premier quite au coup d'épée ultime, devant un toro qui
s'était cassé un bout de piton gauche.
Jose Maria Manzanares
(de noir et noir/azabache) -
ragea de ne pouvoir faire plus, devant un toro "vide" de Victoriano.
Même l'épée ne fut guère au rendez-vous.
Alejandro
Talavante (de vert empire et or): Deux oreilles et rabo
- absolument "extra-ordinaire", avec
cape (réception et quite), et muleta (trouvailles risquées), face à un
noble, flojito. Gros coup d'épée et "tous les trophées".
Au final, les six diestros sortirent ensemble, sans
aucune salida a hombros.
Ils y étaient:
La video-résumé de la corrida - par "Toros Valladolid":
https://player.vimeo.com/video/181412686?autoplay=1
Autre video-résumé dde la corrida, par "Radio Television de
Castilla y Leon":
https://www.youtube.com/embed/jsSFK-sPTJs
La reseña de la corrida - par Zabala de la Serna, pour
"El Mundo":
http://www.elmundo.es/cultura/2016/09/04/57cc70e046163f457e8b45eb.html
La reseña de la corrida - par Andres Amoros, pour "Toros
en libertad":
http://www.detorosenlibertad.com/?p=50151
La reseña de la corrida - par Antonio Lorca, pour "El
Pais":
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/09/04/actualidad/1473016250_547375.html
La reseña de la corrida - par Pepe Estevez, pour
"Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54497
La reseña et les photos de la corrida - par Emma Gorjon,
pour "Cultoro"
http://www.cultoro.com/festejos/2016/9/4/toreo-unio-mostro-torno-victor-barrio-19393.html
Les photos de la corrida - par Jose Salvadores, dans
"El Diario de Valladolid":
http://www.diariodevalladolid.es/galerias/valladolid/homenaje-victor-barrio-galeria-fotos_59916.html
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LA
BATAILLE DE MADRID AURA T'ELLE LIEU ???
8 Septembre:
On le sait, le contrat liant la Monumental de Las Ventas, appartenant à
la Comunidad de Madrid, et la Société "Taurodelta", menée par Jose
Antonio Martinez Uranga et son fils Manuel Martinez Erice, se termine en
Octobre. Donc un nouveau concours public est mis en place, avec un
nouveau cahier des charges, visant à désigner une nouvelle société
gérante de la plaza, pour les quatre années qui viennent. Et la date
limite pour déposer les dossiers de candidatures était... le Mardi 7
Septembre au soir.
Créée en 1995, la société "Taurodelta S.A" mène Las
Ventas depuis dix ans, par le jeu des adjudications et de leurs
prolongations. Cela fait "un sacré bail!" et beaucoup espérait un
concours "ouvert", permettant de nombreuses candidatures...
Hélas il n'en a rien été! Le nouveau cahier des charges
a paru excessivement dur à beaucoup, au point que hier matin, à l'aube
du dernier jour de candidature, personne n'avait posé la sienne. Et
soudain, à la mi-journée, la bombe éclatait, que l'on sentait venir, en
partie: "Taurodelta" posait sa candidature à sa propre succession. Cela
semblait bien logique! Mais elle ne le faisait pas seule: Elle arrivait,
financièrement musclée par le milliardaire taurin Mexicain Antonio
Bailleres, dont on sait qu'après son débarquement, il y a deux ans, il
souhaitait secrètement "mettre la main" sur le mundillo et "le Système"
Taurins Européens, après peser déjà un gros maximum sur celui du
Mexique…A son actif, après une OPA dont on ne saura jamais la vérité
vraie, sur la Maestranza de Séville: la création de la FIT, (dont on
peut penser qu'elle a fait "Pchittt!"); La conquête des gestions des
plazas de Cordoba (un désastre!); de Vitoria (pas mieux qu'avant!) n'ont
guère démontré la capacité de ces messieurs à "redresser" la barre d'une
Fiesta en difficulté, de même que son rachat de la ganaderia Zalduendo
n'a rien arrangé..
Mais peu importe: "Les millions sont les millions… et ils
finissent toujours par en rapporter plus encore!" D'autant que dans le
dernier "entretemps", le sieur Antonio Bailleres "est entré" dans la
direction et gestion de la Plaza Monumental Mexico, qui a fini par se
débarrasser du néfaste Herrerias. On imagine donc "le poids" d'Antonio
Bailleres, et les garanties qu'il apporte dans un concours pour Madrid,
la première plaza du monde… Et l'on imagine "les dégâts", si le même
magnat est à la tête de Madrid et Mexico !
Telle était l'association! Telle était l'annonce! Ce
fut une surprise pour tous car, si l'on pensait bien que Taurodelta
allait, logiquement, faire acte de nouvelle candidature, les rumeurs
situaient le projet de Bailleres "de l'autre côté", du côté de Frères
Chopera, Pablo et Oscar, que tous annonçaient comme partants pour la
grande bataille… justement avec les Dollars Mexicains! Et au final: Pas
de Choperas, et Bailleres con los Choperitas!
Donc, hier à mi-journée, faute d'autres combattants, le
combat était fini; il n'y aurait pas de "bataille pour Madrid", surtout
avec ces deux associés "gros bras", l'un par l'expérience, l'autre par…
les sous! La grande Presse titrait déjà: Taurodelta, associés au
Mexicain Bailleres, nouvelle empresa de la Monumental de Madrid…
Et alors…
Et alors! "Hé, Hé… Zorro est arrivé!"
- Simon Casas et sa nouvelle association, débarquent, sur les coups de
14h et quelque! - TauroDelta et Bailleres ne sont plus seuls candidats:
Le Français "la ramène, une fois de plus!" Bailleres en mangerait son
sobrero!
Oh il est pas tellement grand, le Zorro! Pas tellement
beau, le Zorro! Mais il est là… Pas de grand chapeau, et pour flingue,
la passion débordante, au service d'une parole qui ne l'est pas moins…
Et puis deux choses: Le génie, conforté par
l'expérience! Nîmes, Valence, Zaragoza, Alicante, etc… Bien entendu,
tout n'est pas rose, mais le Français, peu à peu, montre au marché
Espagnol "qu'il compte;.. et va compter!"
Le problème: "La plata!!"- Pour concourir à Madrid, il
faut, certes l'expérience et "la crédibilité", au niveau taurin, mais il
faut de même et surtout, les reins solides, au plan financier. Pour
l'une ou l'autre raisons, avec "croche-pattes" en plus, Simon Casas
s'est toujours vu écarté des concours pour Las Ventas, deux fois au
moins, injustement. Pourquoi? - La raison essentielle est que…"Madrid,
la Cathédrale du Toreo, ne doit pas être menée… par un Franchute!!!" Il
ne faut pas chercher plus loin: Pur "Racisme culturo-taurin!"
Cette fois, Casas arrive à la bataille, associé à une
géante compagnie "Nautalia Viajes", qui a déjà participé au sponsoring
de Las Ventas…
Certes on parle de "millions", mais
aussi de l'expérience et de l'association des talents.
Taurodelta "a fait des choses", mais on lui reprochera
d'être rester dans le sobre et le conventionnel, notamment sur la
programmation de la temporada: On mise tout sur San Isidro, et pour le
reste de la saison… "on écope"! Sans imaginer! Sans changer les lignes,
ni les dates… Et ainsi, pratiquement dix ans de suite!!! - Le fait de
revenir, "bardé de tout l'or des Aztèques" va probablement assurer la
Comunidad de la sécurité financière… surtout "qu'on se connaît bien!!"
L'Aficionado, lui, pensera t'il de même? - On ne lui demande pas son
avis...
De son côté, Casas "éblouit les gens", avec ses
trouvailles et sa passion… A n'en pas douter "des coups" (de génie ou de
folie!) qui feraient du bien à Madrid, et romprait la grise et
mortifère routine que vit la Monumental, depuis… dix ans! - Cela suffira
t'il à convaincre l'Aficionado Madrilène qui, "à un mendonné" l'a eu à
la bonne? Et surtout, cela suffira t'il a déstabiliser le sentiment
général qui règnera au sein de la Comunidad, selon lequel: "Ceux-là, on
les connaît bien, et ils sont solides!; Quant à l'autre… il peut nous
faire n'importe quoi et, tout à coup, "partir loin!". D'ailleurs, il a
déjà l'agence de voyage!!"
- Exagéré bien sûr! Mais il est évident que, dans la
balance des risques, la Commission des affaires Taurines de Madrid ne
mettra pas le moindre petit poids, le moindre petit doigt…
Dorénavant, le processus prévu va se
déclencher: Successivement, la Commission va ouvrir les deux
"enveloppes", contenant les garanties et propositions des deux équipes
candidates. Ces paramètres seront notés, selon un barème préétabli… A
n'en pas douter, Simon Casas aura mis "toute son âme" dans ses
propositions et programmation, car c'est là son point fort. Mais en
face, il y aura le poids de "la grise expérience", et la garantie du
"chapeau Mexicain"
Le 1er Novembre, on saura officiellement qui sera la
prochaine Empresa de Madrid-Las Ventas. Comme il n'y a que deux
candidats, peut-être le saura t'on avant! Hier à midi, vue l'unique
candidature… Ne claironnait on pas, déjà, que "Taurodelta était la
prochaine"?
Alors… "La Bataille de Madrid"
aura-t-elle lieu? - Hier à midi, il n'y en avait pas! Mais, six heures
après, le conflit éclatait, à la surprise de tous! - Aujourd'hui, tous
constatent, mais aucun ne se risque…
Nous le ferons: Simon Casas - on l'écrit ici depuis des
années - serait "le bonhomme qu'il faut à Madrid!", car il
"surprendrait" l'Aficion, par ses trouvailles, sa réactivité, une
passion que nul ne peut lui nier… Le manque d'expérience, en haut
niveau, qu'on lui reprochait, n'est plus un argument, depuis longtemps
déjà.
Avec ou malgré tous ses défauts et ses excès, Simon
Casas serait "le grand bonhomme" pour Madrid… mais il perdra, une fois
de plus! - Parce que les Politiques, les gestionnaires, les
fonctionnaires, sont des lâches, qui ne sauront faire… "ce pas en avant"
qui est, souvent, le secret du bon et du vrai Toreo de toujours. Madrid
reculera devant ce qu'elle considérera "un risque"…Et l'Aficion, une
fois de plus, y perdra!
Y aura-t-il "Une bataille de Madrid"? - Non! Une
escarmouche, tout au plus!
On aimerait se tromper, et on le souhaite, mais… !
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FERIA DE
VALLADOLID (Suite) |
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VALLADOLID - 2ème: "ET ILS PRETENDENT MENER MADRID!"
Un inqualifiable lot de Zalduendo provoque un spectacle
désastreux.
9 Septembre:
On a vu hier que l'Empresa de Madrid et le Señor Mexicain Antonio
Bailleres s'unissent pour candidater à devenir les nouveaux gérants de
la Plaza de Madrid, pour les quatre ans qui viennent… Or, cette
"association" avait l'occasion, hier à Valladolid, de montrer à tous son
expérience (son "expertise", comme on dit aujourd'hui!) et ses talents,
à tous points de vue. Monsieur Martinez Herice, fils de Jose Antonio
Martinez Uranga, outre le futur (et actuel) "directeur" de Madrid, est
l'empresa de Valladolid (avec à ses côtés, l'incontournable Matilla,
authentique Empresa… de toute l'Espagne), et de même apoderado de
Sebastien Castella, entre autres. De son côté, le Señor Bailleres
dirige des plazas au Mexique et en Espagne, apodère le Morante (Talavante
s'est quitté du "tinglado"), tout en vacant à ses autres affaires et, en
passant, achetant la ganaderia de Zalduendo (en 2014), histoire de
démontrer qu'en ganado, il en connaissait également un rayon! -
Or, tout ce joli monde était réuni, hier, en un même cartel: Plaza de
Valladolid; Toros de Zalduendo; Morante et Castella au cartel,
accompagné du "pegapases" pas cher: Alberto Lopez Simon… Bref, "un
cartelazo" qui remplit la plaza (grâce au système de "l'abono", imposé
par le Sieur Jose Tomas - "Si vous voulez me voir, il faut prendre tout
l'abono"), pour une corrida que tous pensait d'avance triomphale…
Et que pensez vous qu'il arrivât ? - Le lot de
Zalduendo fut "une horreur", en présentation et en jeu: vilaine, mansa,
corrida faible et totalement décastée.
Le Morante, horriblement vêtu dans un vestido trop
lâche, a pégué "dos petardos", sortant chaque fois, avec l'épée "de
verdad", signe évident de ses intentions. - Sebastian Castella a "écopé
le mauvais temps", coupant au cinquième, une oreille qui ne rassure
pourtant pas, à quelques jours du solo de Nîmes: Cette épée!!! - Quant à
Lopez Simon, apparemment heureux de ce qu'il fait et ce qui l'entoure (
apoderado et "flatteurs"), il a pégué 400 muletazos de plus, dont 300 "trapazos…
Bref! Un authentique désastre, perpétré par…
l'organisateur (empresa et apoderado) et son associé (ganadero et
apoderado)… tous deux ensemble candidats à mener la plus grande plaza du
monde…
"Belle publicité, en fait…!" On imagine que, devant
leur télé, les membres de la Commission des Affaires Taurines de la
Comunidad de Madrid auront pris note!!!!
- En fait… même pas!
Messieurs Martinez Erice et Bailleres… Il y a "ce qu'il
y a dans l'enveloppe!"; et il y a… "ce qu'il y a dans la plaza!" Et à
tout dire, hier à Valladolid, l'enveloppe était pleine… mais le ruedo
était vide! - Una verguenza, Señores!!
Jeudi 8
Septembre - VALLADOLID - 1ère corrida de Feria (2ème de l'abono)
- Casi lleno - Grand beau, chaud, tournant à l'orage, avec grand vent:
Toros de Zalduendo, dont deux furent changés (3 et 4èmes) pour totale
invalidité; et un autre (le 2ème) se rompit une patte, à mi faena. Lot
de présentation scandaleusement inégale, sans trapio, sans "hechuras".
Du rebut! En sobrero un toro de Las Ramblas, haut et apparemment
"différent", mais qui vite se mit au diapason de la faiblesse générale,
du manque de caste et de force total de la corrida. Un énorme fracaso
ganadero, et un authentique scandale, à tous les niveaux.
Morante de la Puebla
(de mastic et or): Bronca et Applaudissements
- donna trois véroniques sur le côté
gauche, à un premier auquel il trouva un défaut de vue, ce dont il
profita pour péguer deux trapazos, épée de verdad en main, mettant une
entière, atravesada, et une autre demi-lame, après deux pinchazos, sans
avoir retiré la première épée. (Il s'excusa, au micro, en disant "Voyons
qui était "le guapo" qui aurait pu retirer cette épée!") - Il bougonna
au renvoi du quatrième, et se fit quelques chaleurs devant un sobrero de
Las Ramblas qui sortit "fort" et lui mit gros susto au premier capotazo.
Morante "fit arranger les choses" à la pique, et le toro, affaibli, se
fit plus diplomate à gauche, permettant au Sévillan de faire illusion.
Final en deux temps.
Sebastian
Castella (de rouge et or): Palmas; et Une oreille après avis
- vit son petit premier se casser
l'antérieur gauche, à mi-faena. Eut du mal à le tuer. Douloureux, pour
tous! - Monta bonne faena au cinquième, manson sin fijeza: Début par
cambios au centre, sans liaison possible, et faena inégale mais
consciencieuse, "quieta", comportant de bons passages, notamment sur
main droite. Un trasteo qui calma les mauvaises humeurs, le Français
tuant en deux élans et coupant une oreille, rapidement promenée.
Alberto Lopez
Simon (de bleu nuit et or): Une oreille; et Ovation, après pétition
- amasse les dizaines de passes,
"n'importe comment mais liées" et satisfait le grand public. Eut le
mérite de laisser la muleta "devant, muerta!" à son premier, manso
noblon mais rebrincado. Tua en deux élans, en se profilant… à dix
mètres! - Même scénario devant le vilain sixième, bien reçu au delantal:
Des passes, des passes, des passes, un desplante a cuerpo limpio, et
deux envois, d'attaque lointaine… "y tutti contenti!"
... Enfin, presque !
Ils y étaient:
La video-résumé de la corrida - par "Clarin Taurino",
sur images Canal+Toros:
https://www.youtube.com/embed/t7eAO06VYAg
La reseña de la corrida - par Zabala de la Serna, pour
"El Mundo":
http://www.elmundo.es/cultura/2016/09/08/57d1b55dca4741f0088b45ec.html
La reseña de la corrida - par Pepe Amoros ("ABC"), pour
"Toros en Libertad":
http://www.detorosenlibertad.com/?p=50165
La reseña de la corrida - par Pepe Estevez, pour
"Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54533
La reseña de la corrida - par Antonio Lorca, pour "El
Pais":
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/09/08/actualidad/1473362714_606313.html
La reseña de la corrida - par Emma Gorjon, pour "Cultoro":
http://www.cultoro.com/festejos/2016/9/8/orejas-mala-tarde-19487.html
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VALLADOLID - 3ème: BEAU DUEL "A GAUCHE" !!!
10 Septembre:
On ne sait (mais on peut le deviner!) de quelle "hauteur" sera le duel à
gauche, en vue de 2017... A droite, on le devine déjà! Et alors,
"entre les deux!", il ne sera pas bon être… au centre! Pourtant, Dieu
sait les compétences et les "vrais bons" qu'il y a, de chaque côté. Mais
c'est ainsi: Il faut qu'il y ait "une droite" et "une gauche"! - "Si
t'es à gauche, t'es un con! Si tu es de droite, t'es un salaud!" C'est
cela… la France! On niera tout sens de l'Etat, à la gauche! On niera
tout sentiment de l'Humain et du social, à la droite!- Enfin bref!
Continuons ainsi…
Remarquez, en Espagne… ce n'est pas mieux! Depuis
bientôt un an, l'Espagne est divisée… "au duel à quatre", fratricide,
que se livrent quatre partis, embourbés dans leurs divisions en tous
sens… y compris internes! - Bien entendu, la Droite ne jure que par
Rajoy, et dans la rue, la Gauche, populaire et populiste, vénère "Podemos"
et son chef de file, Iglesias (non! pas Julio! - Pablo!), lui-même
contesté par son quartier général, et pas du tout gêné par quelque
scandale au moins aussi gros que ceux "del PP". - Total! C'est le
b…! Binz!
Hier à Valladolid, les choses fut très claires, même si
au final il y eut match nul ou pour le moins "Ballotage"!
Hier à Valladolid "la Gauche a gagné!", on serait tenté
de dire "Haut la main!". Bien entendu, les grognons parleront plutôt de
"Haut les mains!", ce qui change le sens des choses… Mais, en une phrase
qui tente de tout résumer, on dira "Qu'à plaza pleine, face à deux Nuñez
del Cuvillo "a modo", Jose Tomas et Jose Maria Manzanares se sont livrés
un grand duel "sur main gauche", et sont sortis a hombros, avec trois
oreilles, chacun!"
Bien entendu, on ne s'arrêtera pas sur les trophées et
leur logique: Que Tomas coupe "deux" après une lame atravesada qui
pointe dehors, n'est guère judicieux! Et que Manzanares en prenne une du
dernier, après deux allées et venues sans grande histoire, ne l'est pas
moins… Cependant, la corrida a offert ce que tous attendaient: la
Passion! Surtout lorsque les deux toreros "se sont lâchés", muleta en
main. Manzanares tira le premier, montant au troisième une faena où l'on
retrouva le Manzanares "de Madrid", lent, majestueux, "en figura"… Jose
Tomas lui répondit au cinquième, surtout en main gauche, où l'on compta
une série de sept naturelles, liées…
"Duel au soleil!", comme dans les vieux westerns!
Certes les épées remplacèrent les "guns", mais au final, il n'y eut pas
de sang versé, et c'est en serrant la main (droite) que les deux
diestros ont abandonnés, triomphants, le coso de Valladolid…
Pour le reste: Corrida "mixte", où le cavalier, malgré
tout son talent et son courage… n'avait rien à faire là.
Jose Tomas termine là sa saison: Après Mexico, la
saison en Espagne, avec Jerez, Alicante, Huelva, San Sebastian, et
Valladolid, par deux fois… Six tardes! Six llenos! Six triomphes! Six
"passions" et six… "divisions"! - Comme cela, il peut durer… six
ans!
Reste "le Toreo"! Celui de toujours! Main gauche,
évidemment…
Vendredi 9
Septembre - VALLADOLID - 2ème corrida (3ème de Feria)
- Corrida mixte - "No hay billetes" -
grand beau: Quatre toros de Nuñez del Cuvillo (sortis 2,3, 5 et 6èmes) ,
le deuxième étant remplacé par le sobrero, pour invalide. Présentation
correcte en telle plaza et occasion, le 3ème étant d'une formidable
noblesse et durée. Bon le 5ème, et à degré moindre le 6 (calamocheando
mais bon à gauche). Seul le 2ème bis fut mauvais, de charge désordonnée,
rebrincada. En 1et 4èmes, pour le cavalier, deux toros de Luis Terron,
mansos.
Leonardo
Hernandez (Rejon): Ovation et Palmas
- tomba sur deux mansos qui lui gâchèrent la soirée. De toute façon,
personne n'était venu pour lui. Double malchance!
Jose Tomas (de
vert bouteille et or): Une oreille; et Deux oreilles
- attaqua la journée par un quite en gaoneras, un peu heurté, qui lui
valut un premier susto. - La faena fut très inégale, le toro allant a
menos et surtout, tirant beaucoup de la tête. Au moment de l'épée, il va
droit au pecho du matador, qu'il bouscule et poursuit sur quelques
mètres, dans l'angoisse générale, Jose Tomas prouvant réflexes et…
"cannes" - Le cinquième, du nom de "Marcado", fit mauvaise pelea, mais
prit bien un grand quite de Jose Tomas, par caleserinas, rematées d'une
grande serpentina. Ce fut le début d'une apothéose, Tomas débutant par
statuaires et déroulant grande faena, surtout sur main gauche, en belle
réplique à celle de Manzanares. Public en folie, qui ne tiendra nulle
rigueur d'une première lame, atravesada, qui pointe au flanc, rematée
d'une entière. Deux oreilles et nouveau triomphe pour Jose Tomas.
Jose Maria
Manzanares (de pourpre et or): Deux oreilles; et Une oreille
- verra son premier (troisième de la
tarde), du nom de "Aguaclaro", manso suelto au cheval, arriver "parfait"
à la muleta: Noble, avec rythme, bravoure et durée. Manzanares, "encajado",
dessina grande faena, qui, même si elle n'eut pas "le parfait" celle de
Madrid, s'en approcha, notamment sur main gauche. Au final, une entière
"recibiendo", perdant la muleta, et gros triomphe. - Le sixième ne
donnera pas le même jeu, "rajandose" et "calamocheando", la tête
désordonnée en violents à coups. Pourtant il offrait bon piton gauche
dont Manzanares, moins "réuni", profita en partie. Au volapié, une
entière, très plate, et un trophée qui ne s'imposait nullement.
Objectif: Faire "Trois à trois!"
Grosse ambiance et sortie a hombros des deux toreros…
Comme prévu
Ils y étaient:
La video-résumé de la corrida - par "Toros Valladolid":
https://player.vimeo.com/video/182143156?autoplay=1
La reseña de la corrida - par Zabala de la Serna, pour
"El Mundo":
http://www.elmundo.es/cultura/2016/09/09/57d30751e5fdea48158b4655.html
La reseña de la corrida - par Pepe Amoros ("ABC"), pour
"Toros en Libertad":
http://www.detorosenlibertad.com/?p=50173
La reseña de la corrida - par Pepe Estevez, pour
"Opinion y Toros":
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=54544
La reseña de la corrida - par Antonio Lorca, pour "El
Pais":
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/09/09/actualidad/1473449061_536254.html
La reseña de la corrida - par Emma Gorjon, pour "Cultoro":
http://www.cultoro.com/festejos/2016/9/9/jose-tomas-manzanares-hechizan-valladolid-19514.html
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VALLADOLID - 4ème : "ALLEZ DONC SAVOIR !"
11 Septembre -
Un désastre dont on ne sait trop "Qui il faut siffler et incriminer":
Les Toreros? Le ganadero? L'empresa? Les autorités? - Allez donc savoir!
Ici, on dira: "Le Système tout entier!" - L'empresa
monte un cartel, pour une corrida qu'elle a choisie, réservée. Les
toreros envoient leur "veedor" pour bien vérifier que la corrida
correspond à leur… statut ! Le ganadero doit accepter les exigences,
tout en veillant à satisfaire celles des Autorités, au reconocimiento
previo, à la plaza… Ensuite, la corrida commence et au résultat: Un
véritable désastre: Un lot du Pilar, "mal foutu", très faible et sans
une once de race… Juli et Talavante font la moue, et David Mora,
remplaçant Roca Rey, est "hors du coup", du bien mauvais coup!
Qui faut il siffler? Qui faut il incriminer? - Allez
donc savoir!!!
Samedi 10 Septembre -
VALLADOLID - 3ème corrida (4ème de Feria)
- Plaza pleine - : Toros del Pilar, très mal présentés, mal armés, très
faibles et nuls au comportement. Una moruchada scandaleuse. Le
troisième, vilain, fut le moins mauvais. Le 2ème, "descordinado" a été
remplacé par le sobrero du même fer.. et celui-ci fut encore plus tordu
que l'original.
El Juli (de
violet et or): Une oreille; et Silence
- donna bon quite "chicueliné" à son premier, avec gros remate, lent et
templé, par cordobina liée à une larga inversée. Faena volontaire,
mettant le vibrato que le toro n'avait pas. Julipié et oreille -
Ensuite, désastre devant le faiblissime quatrième, Juli devant
renoncer, tuant très mal de deux pinchazos et une atravesada
transperçante.
Alejandro
Talavante (de bleu de prusse et or): Silence; et Ovation
- reçut son premier, le sobrero, par une pedresina de capote, à la
barrière. Toro "descordinado" que le président refusa de rentrer.
Talavante donna quelques naturelles à un moribond, avant de devoir
renoncer. Tua mal. Bronca gorda au président! - l'Extremeño eut quelque
bons détails au capote, face au cinquième (les demies), auquel il monta
une faena propre, comportant de bons moments à gauche, mais conclut
d'une lame transperçante, perdant un possible trophée.
David Mora (de
vert pistache et or): Une oreille et Silence
- remplaçait Roca Rey. On le vit bon
capeador dans sa réception du troisième, par véroniques bien allurées et
une bonne demie. Le toro arrivera au dernier tiers avec une mobilité
désordonnée, ce dont Mora profitera pour citer de loin et lier des
passes "en tio-vivo". Faena inégale, un peu heurtée, mêlant "le vertical
et le trop courbé". Entière "compromise", sortant désarmé, et une
oreille - Brinda au Juli la faena à un sixième qui chancela, dès le
capote. Vaine volonté et "Bonjour, tristesse!" en trois envois, à
l'épée.
Ils y étaient:
La video-résumé de la corrida - par "Toros Valladolid":
https://player.vimeo.com/video/182235605?autoplay=1
La video-résumé de la corrida - sur images Canal+Toros:
La reseña de la corrida - par Zabala de la Serna, pour
"El Mundo":
http://www.elmundo.es/cultura/2016/09/10/57d45b2be2704e0c428b4597.html
La reseña de la corrida - par Pepe Amoros ("ABC"), pour
"Toros en Libertad":
http://www.detorosenlibertad.com/?p=50186
La reseña de la corrida - par Pepe Estevez, pour
"Opinion y Toros":
La reseña de la corrida - par Antonio Lorca, pour "El
Pais":
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/09/10/actualidad/1473534430_952864.html
La reseña de la corrida - par Emma Gorjon, pour "Cultoro":
http://www.cultoro.com/festejos/2016/9/10/juli-david-mora-puntuan-talavante-baila-peor-lote-19537.html
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VALLADOLID - 5ème: JOSE GARRIDO "EMBALAO" !
Trois oreilles pour l'Extremeño
Cornadita pour "El Fandi"
Curro Diaz, nez cassé, torée et complète un bon trio
"Torero".
12 Septembre -
La Feria de Valladolid 2016 est un four "artistique", mais un succès
"économique", pour l'Empresa et toute la ville.
Certes la corrida-hommage à Victor Barrio connut grand
succès, devant des toros plus aptes à un festival qu'une corrida
formelle. Certes Jose Tomas et Manzanares ont brillé, le premier portant
le poids d'une Feria où il se produisait deux fois (bel effort!), mais
la feria laissera un pâle souvenir, notamment à cause des
invraisemblables "moruchadas" de Zalduendo et du Pilar.
Dimanche, cependant, s'il y eut des toros tout aussi
"moyens" mais qui se sont bougés, les hommes, eux, ont donné tout ce
qu'ils avaient en vaillance et toreria. Le nez cassé, la veille en plaza
de Tarifa, Curro Diaz donna leçon de pundonor et parfois de cette
verticalité qui lui est si personnelle. De son côté, le Fandi se montra
plus "templé" qu'à l'accoutumée, restant dans le ruedo après une
mauvaise cogida et un puntazo à l'aisselle, infligés par le cinquième,
dès le capote. Et puis, un Jose Garrido "embalado", à qui tout réussit,
depuis Bilbao, et qui se montre, en plus de vaillant, très bon torero,
en particulier au capote.
Une corrida qui, certes n'aura pas sauvé la Feria. Mais
une tarde qui aura fait aficion. Et elles sont si rares!
Dimanche
11 Septembre - VALLADOLID - 4ème corrida (5ème et dernière de Feria)
- Plaza pleine: Cinq toros de
Garcia Jimenez, corrects de présence, noblones et mobiles, sans bravoure
réelle ni grande race; et un de Peña de Francia (4ème) arrêté. La
corrida n'est pas tombée.
Curro Diaz (de
rose pâle et or): Ovation; et Une oreille
- se présenta, le nez protégé par une orthèse, suite à la méchante
fracture, la veille à Tarifa. Cela ne l'empêcha pas de toréer "en Curro
Diaz", tout d'abord au capote, puis en deux faenas distinctes, à cause
du jeu des toros. On lui reprochera le petit défaut nouveau de trop
"arquer" sa figure, dans les cites sur chaque main, le public réagissant
automatiquement lorsqu'il se met "vertical", comme en certains passages
face au quatrième. Il perdit un trophée en pinchant le premier.
El Fandi (de
pourpre et or): Deux oreilles; et Une oreille
- aura tiré bonne faena de son premier, mais c'est face au cinquième
qu'il fut "très grand". Recevant le toro par larga et bonnes véroniques,
templadas, le Granadino se fait suprendre, le toro lui arrivant,
cruzado, à la poitrine. Malgré son réflexe, Fandi ne peut éviter la
cogida et un puntazo à l'aisselle gauche. Malgré ce, David Fandila
restera dans le ruedo, banderillera, montera faena templada et tuera
d'une entière, coupant une oreille et partant à l'infirmerie. Torero!
Jose Garrido (de
blanc/bleu et argent) : Deux oreilles; et Une oreille
- sensationnel au capote, tant dans ces
réceptions qu'aux quites (véroniques au 3ème; chicuelinas au 6). "Clair"
et très ferme à la muleta, tirant à ses deux toros de bonnes séries de
naturelles, "gustandose" en de grands pechos. Habile et décidé à l'épée,
Garrido coupe trois oreilles et sort a hombros (ce qu'il n'aurait
peut-être pas du faire, le Fandi également triomphateur étant à
l'infirmerie).
Ils y étaient:
La video-résumé de la corrida - par "Toros Valladolid":
https://player.vimeo.com/video/182310741?autoplay=1
La reseña de la corrida - par Zabala de la Serna, pour
"El Mundo":
http://www.elmundo.es/cultura/2016/09/11/57d5aa97268e3eb7488b45a2.html
La reseña de la
corrida - par Pepe Amoros ("ABC"), pour "Toros en Libertad":
http://www.detorosenlibertad.com/?p=50194
La reseña de la corrida - par Pepe Estevez, pour
"Opinion y Toros": -
La reseña de la corrida - par Antonio Lorca, pour "El
Pais":
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/09/11/actualidad/1473623320_968143.html
La reseña de la corrida - par Emma Gorjon, pour "Cultoro":
http://www.cultoro.com/festejos/2016/9/11/triunfo-herido-fandi-toreo-garrido-hombros-19569.html
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"GOYESCASSSSSSS!"
10 Septembre:
Ce samedi à plus de mille et quelques kilomètres de disance, vont se
dérouler, à la même heure, deux grandes corridas "Goyescas". L'une est
"une grande tradition", qui en est, aujourd'hui, à sa 60ème édition: La
Corrida Goyesca de Ronda. Et l'autre est en train d'acquérir le double
statut, envié de "Traditionnel" et… "Extraordinaire". C'est la Goyesca
d'Arles!
Bien entendu, de chaque côté, on ne verra … "que la
sienne!" Et c'est bien normal. Cependant, l'Aficionado, lui, aura un œil
en bord de Rhône, et l'autre dans la Sierra Rondeña (ce qui fera du
boulot pour les ohptalmo, lundi!)
A Ronda, le cartel ne surprendra guère:
Toros de Garcigrande, pour Manzanares, Cayetano et Lopez Simon, avec,
devant tout le monde, le petit frère Manuel, a caballo… Rien de bien
spécial à cet évènement "Taurino-people", dont la répercussion reste
dorénavant des plus limitées. On suivra cependant trois choses: 1/ Le
jeu des Garcigrande, très "inégal", cette année. 2/ L'actuacion de
Cayetano, dont le "réveil" a sonné, l'an dernier en cette même corrida;
Et enfin 3: La prestation d'un Lopez Simon, en espérant que "le bon
ouvrier" se fera orfèvre… Ce sera donc, la 60ème corrida Goyesca de
Ronda!
A lire et voir ici:
L'Histoire de la 60ème Goyesca - dans "El Mundo" :
http://www.elmundo.es/cultura/2016/09/08/57c87b28468aebf55c8b4574.html
La liste des 60 Goyescas de Ronda - dans "Sevillatoro":
http://sevillatoro.es/?p=187
En Arles, télévisée en direct par
Canal+Toros (à 17h00), la Goyesca 2016 va prendre grande importance dans
la journée taurine "mondiale". En effet, Luis Francisco Espla va y
participer "doublement", puisqu'il aura été le maître d'œuvre de la
décoration et mise en scène de la corrida, mais également il fera, à
cette occasion, un retour aux ruedos, "unique", de matador de toros. Et
bien entendu, personne ne voudra manquer cela... A ses côtés marcheront
Morante de la Puebla, plus "Goyesque" que jamais, et Juan Bautista, plus
"Torero" que jamais, en une corrida "quie est sienne… chez lui!" Les
toros, eux, seront de Zalduendo, et l'on espère qu'ils auront "autres
formes et autre fond" que ceux de Valladolid, il y a quarante-huit
heures…
En tout cas, un événement, retransmis au monde entier,
avec ce retour, "pour un jour", de ce torero "unique" que fut Luis
Francisco Espla… En espérant qu'il le soit resté!
A voir, en video, par "Actu Toro
TV":
Le retour sur les Goyescas 2005/2015, et leurs
"metteurs en scène":
https://player.vimeo.com/video/180191427?autoplay=1
La présentation et préparation de la Goyesca 2016, par
Luis Francisco Espla (Metteur en scène et acteur).
https://player.vimeo.com/video/180444379?autoplay=1
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ACTUALITE DE FRANCE… ET D’UN
AILLEURS TAURIN!
10 Septembre 2016 : Toros2000,
chaque samedi, passe le relais à un site de réelle importance, pour ce
qui est de « la Culture Taurine ». Allez donc voir, régulièrement, le
calendrier de manifestations d’Aficion, loin ou tout près de chez vous,
en visitant :
La semaine
de
www.toreria.net
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VOUS AVEZ MANQUE LE "TENDIDO CERO" DE CETTE
SEMAINE... (Emission du 9 Septembre 2016)
... prenez le temps de le visionner (ou de le revoir),
ici, en la rediffusion de TVE2:
http://www.rtve.es/alacarta/videos/tendido-cero/tendido-cero-10-09-16/3716070/
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MONT DE MARSAN -
"Spécial Victorino"
Dimanche 1er
Octobre - MONT DE MARSAN - Paseo: 16h30
Toros de Victorino Martin, pour El Cid, Emilio de Justo
et Alberto Lamelas. |
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UN GRAND SALUT ET ABRAZO...
... à tous ceux qui nous suivent et envoient des mails,
souvent émouvants, Français Aficionados installés au Mexique, au Brésil,
en Chine, en Afrique du Sud, en Russie, au Chili, ou ... à Colmar !!! (Si d'autres nous suivent, depuis
d'autres terres, merci de le signaler!)
Merci à vous, bonne route et bonne Aficion, même...
là-bas !!!
Fidèlement, depuis la France - Toros2000 |
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« SIGNES DU TORO » - France 3, la
Taurine
Retrouvez les programmes, les émissions, les archives vidéo, les
interviews, les chroniques, les anecdotes et humeurs de la planète « Toros »,
sur la page « Signes du toro » :
Actualité:
http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/signes-du-toro
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« TENDIDO SUD »
Chaque
semaine, regardez « Tendido Sud », programme taurin présenté
par Christophe Chay, dorénavant sur "TV SUD":
A voir, le sommaire, sur:
http://www.mediasdusud.fr/emissions/tendido%20sud
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ARCHIVES TAURINES |
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