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JURIQUILLA : « NADA DE REVOLUCION !!!! »
Sébastien Castella remporte le mano a mano avec
Macias.
La plaza « casi se lleno »
21 Novembre: Le seul élément positif de la soirée: La plaza s’est
pratiquement remplie, à l’occasion de la corrida dite « de la Revolucion ».
Hélas, de révolution il n’y eut pas, sinon celles de
muleteros qui tournèrent autour des toros de Fernando de la Mora, par
ailleurs bien discrets de présentation, lesquels manquèrent des cette
race innée des vrais révolutionnaires…
A ce petit jeu, et grâce à un cinquième toro plus
belliqueux que les copains, Sébastien Castella n’a guère eu de mal à
vaincre son concurrent d’un soir, Arturo Macias, dont la bonne volonté
n’a pu qu’exploser, notamment à cause de son manque de recours devant de
telles carnes. Si l’on ajoute à cela un nombre incalculable de pinchazos,
on en déduira que le corrida « de La Revolucion », ce samedi, à
Juriquilla, ... ne changera rien ! Nada de Revolucion!
Samedi 20 Novembre – JURIQUILLA (Mexico) – Corrida nocturne –
Casi lleno : Toros de Fernando de la Mora, très inégaux de présence, en
général mansos et sosos, excepté le cinquième auquel fut accordé
généreusement une vuelta posthume. Arturo Macias offrit le sobrero
septième, également bien médiocre.
Mano a mano entre Sebatien Castella et Arturo Macias.
Sébastien Castella : Silence ; Silence ; et Deux
oreilles – Se montra torero « poderoso », toute la noche, imposant à
chaque bicho, soit un « gros détail », comme une naturelle interminable
à son premier. Il pincha méchamment son deuxième, devant lequel « la
tecnica » et le courage avaient fini par payer. Et il fit enfin « sa
faena », ouverte « dans le dos », et terminée à bout portant, face au
cinquième, unique toro « potable » de la soirée.
Arturo Macias : Silence affligé, aux quatre toros qu’il
eut à lidier – Eut quelques bons détails devant le premier, mais
pincha deux fois. Le quatrième, plus corpulent, ne tint pas la distance
et se coucha, durant la faena. Un avis au sixième, devant lequel il se
bat en vain. Offrant le sobrero septième, Macias ne vit aucun de ses
efforts récompensés, devant une plaza qui s’était déjà vidée. |
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MACIAS : « PO, PO, DIS !!! »
21 Novembre : Pour un Macias, il serait plutôt blond… Et loin d’un
Enrico, il aurait plutôt tendance à sourire tout le temps, signe d’un
caractère « égal », n’empêchant nullement d’être « super bien trempé ».
Que n’a-t-on pas pensé, en suivant la temporada « Européenne » d’Arturo
Macias !
Certains auront clos le chapitre sur un « Po Po,
Dis !!! Quelle calamitéééééé ! » D’autres auront haussé les épaules,
d’un air de dire « Ecoute ! Ce n’est pas la première fois qu’on nous
annonce un phénomène, venue du Mexique… Et alors ! C’est un de plus
« qui est passé », et ne reviendra pas… Cela dit, il est courageux et
très sympas !!! »
Cependant, il en est qui, en analysant les choses,
froidement et sans complaisance, diront simplement, au vu de la
temporada 2010 du jeune diestro « de ce côté » de l’Ocean : « On ne lui
a pas facilité les choses, loin s’en faut… et le toro Espagnol n’est pas
le Mexicain ».
Qui pourra douter, en effet, de ces deux assertions,
lorsque l’on sait que l’apoderado de Macias, joua « a una carta », sa
temporada Européenne, sur la seule corrida de Palha, à Séville. On sait
ce qu’il advint : Cornada grave, faisant suite au dur batacazo de
Valencia, en Fallas. A partir de là, sans contrats « favorables »,
Arturo Macias a tenté de montrer qui il était… jusqu’au terrible coup de
corne du Puerto…
Avouez que cela fait « un peu beaucoup ». Comme par
ailleurs, le diestro d’Aguascalientes, s’il a grand courage, n’a ni les
techniques, ni les recours, pour « se faire » au toro Espagnol, on peut
considérer que sa saison est un gros échec, et que, venu en Espagne
comme « una figura » à laquelle cependant personne n’a vraiment ouvert
ses portes, Arturo Macias a vécu un véritable enfer, tant physique que
probablement « moral », qu’il a cependant aguanté avec un sourire et une
sympathie… « à l’épreuve des bombes »…
Qui donc est responsable d’un tel calvaire ?
– A n’en pas douter : avant tout l’apoderado, qui
n’avait pas assez de force, dans les despachos, pour imposer son torero,
dans de bonnes conditions.
Mais son erreur fondamentale fut de vouloir aller bien
trop vite, précipitant son torero dans « les grands rendez-vous »
(Valencia, Séville, Madrid…) alors que, vu les différences
comportementales du ganado, mieux aurait valu débuter par une dizaines
de corridas, « en seconde et tercera », histoire d’acquérir les
automatismes, « régler la hausse », le placement, le rythme, les toques,
bref « se faire » au toro… dans la plaza et en public. Là, on le jeta
directement dans le grand bain, en pleine feria de Fallas. Et avouons
que cela a bien failli marcher… Hélas, Séville confirma le fiasco :
Vaillant, torero et très sympa, Arturo Macias « n’était pas prêt »
et « ne savait pas !!! » Encore une fois, Corbacho précipitait les
choses, et voulait faire « un Samouraï » du tout simple « vaillant
sympa » qu’était Arturo Macias…
Par ailleurs, et c’est ce que l’on pourra lire dans le
billet de Pla Ventura, il faut bien dire qu’ici, personne n’a voulu
vraiment lui ouvrir les portes… Et l’on parle ici des empresas !!!
Avec son Toreo et sa façon d’être, Arturo Macias
pouvait entrer en nombre de ferias , dites « mineures »… Et là, il
aurait pu « monter en puissance » et attaquer les grands cols, en fin de
saison… Mais « le Système » étant ce qu’il est… c’est dès Février qu’il
fallut prendre date… Le Mexicain débuta donc « en Fallas », où il
surprit agréablement par un formidable quite à la gaonera, mais ensuite,
démontra vite des muletazos trop courts, ne conduisant rien ou « pas
beaucoup… » Et de fait, ce qui pouvait passer « sur le toro Mexicain »,
se révélait « sans pardon » devant l’Espagnol…plus court de charge,
revenant vite sur l’homme, « reponiendo » plus rapidement…
Pris en estoquant son toro, à Valencia, Macias « se
fera enfermer » à plusieurs reprises, au point d’être très gravement
touché, à Séville… La suite fut plus « agréable », au plan du résultat,
mais on vit bien, même en ses succès, que le diestro d’Aguascalientes
n’avait aucun « poder », ne « pesait pas », sur les toros… ne s’imposait
pas à eux… Malgré quelques bonnes choses en alicante, à Burgos, la
France notamment, accueillit bien le torero (Nîmes et Mont de Marsan),
mais constata également… « qu’il se le mettait dessus ! »
Ce soir, après un retour en ses terres, où le public semble
l’accompagner, mais la Presse se divise méchamment à son égard, Arturo
Macias joue une grosse carte, en plaza de Mexico. Torero « consentido »
de la Monumental Capitalina, dont il a ouvert sept « grandes portes »
consécutives, se permettant même de souffler la vedette à Jose Tomas « himself »,
l’hiver dernier, Arturo Macias revient « en sa plaza », et il lui faudra
démontrer que « Non ! Jé n’é pas changé ! », et surtout bien confirmer
que cette première saison en Europe fut « un apprentissage », prélude à
une seconde campagne… en figura ! Un sacré challenge, d’autant qu’au
paseo, Sébastien Castella joue également une grosse partie… à la
Mexico !
Atarse los machos, Señores !!! Y que Dios reparta toda la suerte del
mundo!”
Le
billet de Pla Ventura, dans Opinion Y Toros :
http://www.opinionytoros.com/opinionytoros.php?Id=3877&Colab=2
Des images d’Arturo
Macias, « en rappel 2010 », grâce à Youtube :
L’atuacion de Valencia, le 13 Mars :
http://www.youtube.com/watch?v=V5AAxW9ytQU
La cornada de Séville, le 13 avril :
http://www.youtube.com/watch?v=rdE-HmQD9R0&feature=related
L’actuacion de Madrid, avec le toro de Martelilla, le
17 Mai :
http://www.youtube.com/watch?v=rIFsc09fkJU
La cornada du Puerto Santa Maria, le 25 Juillet :
http://es.feria.tv/video-1469_grave-blessure-de-arturo-macias.html |
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« SOUVENIRS ! SOUVENIRS !! »
Antonio Ordoñez
21 Novembre : Images d’Antonio Ordoñez, « el de Ronda », en plusieurs
plazas, à plusieurs moments de sa carrière, de Madrid à Jerez, en
passant bien sûr, par sa chère Goyesca.
"Le toro était autre !" diront certains… Claro !!! Mais
citez moi une figura d’aujourd’hui, qui vient à la San Isidro, se fait
blesser par un Pablo Romero (1965) ; ou triomphe avec des Conde de la
Corte (1968). Voulez vous que l’on cherche ensemble ? Pas beaucoup...
Avec tous ses défauts, dont son fameux « rincon », avec
l’épée (La même que le Julipié, mais… en bas !), Antonio Ordoñez fut le
grand maître du « Toreo pur », comme on peut le voir, ici, en certains
de ces passages d’archives.
Antonio Ordoñez – « Toreo puro » - Via Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=xqmv2AYsQa8&feature=player_embedded#! |
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MEXICO : CASTELLA… PAR-DELA
LES DIVISIONS
Le public capitalino “maltraite” Arturo Macias
22 Novembre: Curieuse situation: La public de la Mexico, comme s’il
s’était soudain rendu compte des « lacunes » du toreo d’Arturo Macias,
au lendemain d’une tentative Européenne dont on sait les résultats,
s’est mis à le siffler copieusement, au soir d’une actuacion volontaire,
mais bien mal terminée avec l’épée…
« Qui aime bien, châtie bien ! » d’accord… mais là
c’est plutôt : « On brule bien mieux ce que l’on a adoré ».
A suivre donc, ce « retournement d’attitude »,
notamment en province. Macias reviendra t’il à la Monumental, cette
année ? - A voir ! En tous cas, il faudra qu’il soit plus « clair » avec
l’acier… car il semble y avoir perdu le sitio. Quant au troisième de
cette course, Fernando Ochoa, torero artiste et donc « inégal », il fut…
« inégal ».
Par contre, Castella, lui, fut « constant » de volonté
et de toreria. Tant devant son premier, relativement docile et soso, que
face au cinquième, le garbanzo de la tarde, le Français a joué de la
technique « et du cœur », au point que la Mexico s’est levée, à
plusieurs reprises. Cependant, les récompenses finales furent un peu
discutées, car les deux faenas furent « inégales » et les épées « peu
claires ». Malgré ce, Sébastien Castella « ouvre » la grande porte de la
Mexico, ce qui le place magnifiquement pour la suite de la Temporada.
Corrida qui ne bouleverse pas l’ordre des choses, sauf
pour Arturo Macias qui, aujourd’hui, aura un certain nombre de questions
à se poser.
Dimanche 21 Novembre – MEXICO (Plaza Monumental) – Grosse
demi plaza – Temps agréable: Six toros de Xajay, bien présentés, dont
les quatre premiers furent applaudis à l’arrastre. Seul le cinquième se
montra vraiment compliqué.
Poids de la corrida : 490, 510, 512, 502, 530, 510 kgs.
Fernando Ochoa : Silence ; et Division après deux avis
– Eut de bons détails, en séries classiques devant le premier, mais on
ne lui pardonna point les quatre pinchazos. Le quatrième le vit
volontaire mais sans grande réussite, avec un long épisode d’échecs à la
mort et lésion d’un doigt de la main gauche, sur un arreon du bicho.
Ochoa se retira immédiatement à l’infirmerie.
Sébastien Castella : Une oreille, avec division ; et
Une oreille, en partie protestée – S’est montré très torero, avec
cape et muleta, en début de son actuacion face au deuxième, continuant
« lié et intense ». Hélas, l’épée finale arriva après un horrible
pinchazo, et on discuta un peu le trophée accordé… Par contre, on
saluera son engagement, devant le cinquième, surtout en début de faena.
Et après un passage à vide, le final rallia tous les suffrages mais
l’épée, en arrière, finit par diviser fortement la plaza, dont un
secteur protesta vivement le trophée accordé. Cependant, la toreria du
Français fut unanimement reconnue.
Arturo Macias : Division ; et sifflets, après un avis
– débuta bien, par un quite « frente por detras », impavide, mais ne
trouva jamais le moyen de « lier » sa première faena, devant un toro
poutant « jouable ». Comme il pincha deux fois, les reproches furent
unanimes, lorsqu’il prétendit sortir à saluer. Par contre, devant le
sixième, il y eut « divorce complet » avec la plaza, d’autant l’épée, à
nouveau, se fit « très laborieuse ». Mauvaise sortie d’Arturo Macias,
mais attitude « curieuse » et injuste de la plaza à son égard. A suivre.
La reseña de la corrida, dans “Aplausos”:
http://www.aplausos.es/noticia/3553/Noticias/puerta-grande-castella.html
Dimanche prochain, à la Mexico: Quatrième corrida de la grande
Temporada:
Toros de Julian Hamdam, pour Humberto Flores, Alejandro
Talavante et Mario Aguilar. |
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IMAGES DE LA MEXICO
23 Novembre: Pues si que estuvo bien, Castella, en la Mejico: Vibrant
devant son premier, avec de bons et longs muletazos, « gustandose »; Et
« poderoso » devant le cinquième, qui lui fait deux « biscouettes », sur
le piton droit, sur les premières passes. Muy Torero, le Français.
Et, sur les images de Suertematador, un Fernando Ochoa
qui mériterait bien d’être vu, par chez nous ; et un Arturo Macias qui a
été « como siempre », mais sans le sourire, ni la transmission qui le
caractérisaient. Peut-être est-ce la raison pour laquelle ses trasteos
sont retombés dans le vulgaire, et n’on pas passé la rampe.
En tout cas, d’excellents moments de Sébastien Castella,
dans ce qui reste la plaza la plus grandiose du monde…
Mais, place et parole à ceux qui y étaient!
La video de la corrida, sur Suertematador –grâce à Feria.tv:
http://es.feria.tv/video-1614_castella-triunfa-en-mexico.html
La reseña de J.F Piles:
Un
grand Sébastien Castella ouvre la grande porte de la Mexico
Une tarde agréable ou plus de 25000 personnes
ont répondu présent á ce rendez vous majeur qui opposa notre figura
française á deux matadors mexicains importants, Fernando Ochoa et
surtout Arturo Macias. Les six taureaux de Xajay sortirent intéressants
dans l´ensemble, particulièrement les quatre premiers.
Le chef de lidia Fernando Ochoa toucha le meilleur lot
de la course, deux bichos nobles, de charges suaves et pastueños. Il
réalisa deux faenas dignes, très professionnelles, avec quelques très
bonnes naturelles, notamment á son second. Cependant son toreo manqua
trop souvent d´entrega et de profondeur ce qui lui valut des sifflets
exagérés au vue de sa sérieuse prestation.
Sébastien Castella confirma aujourd´hui qu´il est un
des meilleurs matadors du monde. Opposé á deux adversaires très
différents il s´adapta parfaitement pour couper deux oreilles au total.
Le diestro de Béziers broda capotazos et muletazos face á son bon
premier, exprimant toute sa classe et sa toreria. Puis le maestro
domina d´un courage héroïque et d´un extraordinaire savoir son second
animal exigeant, arrêté et avisé. Ce 21 novembre est un jour important
pour l´aficion française, ce n´est pas un rêve, l´immense matador
Sébastien Castella á ouvert les trois grandes portes majeures, Nîmes,
Madrid et Mexico. Bravo et merci maestro.
Arturo Macias complétait ce cartel de prestige, une
fois de plus il joua de malchance toréant le lot le plus compliqué ou
decasté et tuant mal, notamment le dernier de la tarde. Comme toujours
il combattit ses adversaires avec beaucoup de décision, d´envie et
exprima son meilleur toreo face á Buenamigo un taureau tardo, encasté
commençant sa faena par deux cambios au centre du ruedo. Puis le
diestro distilla deux excellentes séries de derechazos avant de conclure
par une énorme tanda de bernardinas qui mit le public debout. Le gallo
d´Aguascalientes perdit l´oreille à l´épée puis lutta contre un sixième
exemplaire fade. Grosse déception pour la star mexicaine qui est en
train de payer malheureusement son évolution vers une tauromachie
classique et profonde.
Rome ne c´est construit en un jour… |
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DURE LECON
23 Novembre : N’ayant pas trouvé de cédille pour un « C » majuscule… on
peut aussi lire « Dur, le con !!! » Con perdon !!!
Hombre señor Pepe Mata, vous qui êtes un petit gros
monsieur qui ne péguerait pas un cambio à un vélo solex, vous nous
paraissez bien vindicatif et haineux, envers un torero qui, quelles que
soient ses qualités, techniques ou artistiques, « se met devant », et
peut encore y rester, après les terribles coups de fouets reçus dans les
mois passés…
Vous parlez de ses gaoneras, comme de pâles copies de
celles de Jose Tomas… Rien de plus « facile » comme argument ! Ni rien
de plus faux… Les gaoneras de Macias sont bien plus « quietas » et plus
« toréées » que celles du Dieu Tomas… Lo que pasa, c’est que Tomas y met
un « dramatisme » où Macias y met un grand sourire… Y
claro !! No es la misma impresion.
Ensuite, on ne pourra reprocher à un torero de «
mettre le sourire » en tout ce qu’il fait, alors que la Fiesta toute
entière est replète de « déjà maestros », en novillada sin picar,
incapables de faire vibrer (même s’ils toréent bien) et qui donnent la
vuelta, deux oreilles en main, avec une tête d’enterrement…
La critique est une chose ! Le mépris, la haine et le
mensonge en sont une autre. Pas vrai gordete ?*
* (Ah ! Ve ud como hace daño ??)
La chronique de Pepe Mata, dans toro es toro!
http://www.toroestoro.com/xoop/modules/smartsection/item.php?itemid=1797 |
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BAYONNE: VERS UNE FERIA…
«
PENDANT LES FÊTES » ?
23 Novembre : La temporada 2010, on le sait, a été très dure pour
beaucoup d’organisateurs, et la France ne fut pas en reste, au plan « cuadrature
du budget ».
A Bayonne notamment, malgré des corridas très
intéressantes et surtout, un ganado souvent remarquable de présence…on a
pu constater des entrées parfois désolantes (ex : la deuxième corrida
« de feria »), et cela… en toute injustice.
Bien entendu, on ne nous ôtera pas de l’esprit que
Bayonne est avant tout une plaza « Torerista », que d’aucun ont voulu « torista
à tout prix » ; et une plaza « de temporada », comme dans ses années
lumières… et non plaza « de feria ».
Cette année, Bayonne a souffert de sa feria ! Souffert
« en son âme » (un tiers de plaza pour une corrida de Feria, voilà qui
met un gros coup à l’Aficion), et surtout… en son portefeuille. Et là,
« c’est pas la même ! » Aussi, on peut penser que, dans son ambition de
poursuivre sur la voie « de la Feria », Bayonne finira par prendre la
décision qui s’impose, naturellement : « Faire la Feria… pendant les
Fêtes !!! »
On sait qu’en beaucoup de points de vue, ce challenge
peut être risqué (ne serait ce que pour la simple question de « où garer
sa voiture, les jours de corridas ? »), mais on peut penser qu’avec les
mêmes cartels, à une autre date, les courses de Bayonne auraient « mieux
marché », au plan économique, en 2010…
Est-ce pour cette raison que, pour la Temporada 2011,
Bayonne programme t'elle deux corridas « durant les fêtes » ? (Samedi et
Dimanche). Est-ce une tentative qui « préfigure » des Ferias de Bayonne,
« pendant ses fêtes », dans les années qui suivent ?
– Seul le Roi Léon nous le dira… lorsqu’il se lèvera !
En tout cas, cela vaut le coup d’être tenté, d’autant
que les voisines, Dax et Mont de Marsan, font bombance et « corridance »
en même temps… et que cela se passe très bien dans la plaza, même si,
pour la rejoindre, les « ceuxxxx du dehors » doivent marcher un peu… No
pasa nada !!
Cela dit, rien ni personne ne nous empêcheront de penser que, vu sa
situation ; vu le contexte « été – vacances – tourisme » ; vu « la
volatilité » de son public… et de son aficion (rare,
« l’authentique! »), Bayonne « devrait » rester ce qu’elle fut, au temps
de sa splendeur : Une plaza « de lujo », qui donnait corridas le 14
Juillet, le 15 août, tous les dimanches d’Août, et le premier de
Septembre, en grande clôture. Et chaque fois, avec des cartels de luxe,
au plan toreros… face à des toros « normaux ». Et si on ne me croit… que
l’on aille visiter l’Histoire !!!
Bayonne jouera t’elle la carte de « La Feria… pendant les Fêtes » ? Et
2011 sera-t-elle « la préfiguration » des futures temporadas ?
– Qui vivra verra… En principe !
Les dates de la prochaine saison en plaza de Bayonne sont les
suivantes :
Samedi 30 Juillet et Dimanche 31 Juillet (durant les
Fêtes) : corrida formelle et corrida de Rejoneo, respectivement.
Du 4 au 7 Août : La Feria, débutant par une novillada
piquée, suivie de trois corridas formelles.
Les 3 et 4 Septembre : la Feria de l’Atlantique, avec
deux corridas, en clôture de saison.
Bayonne affichera donc, en 2011, six corridas
formelles, une de Rejoneo, et une novillada piquée (sans parler du
traditionnel concours des non piquées, en matinales) , mais… dispachées
autrement.
A ver si hay suerte ! Après 2010… se lo merece Bayona ! |
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VRAI
CULTE DU GRAND SOUVENIR !!
« Histoire d’une corrida triomphale ! »
25 Novembre: La Fiesta Brava et la corrida, elles aussi,
« mourraient elles » du... Progrès?
En effet, dans un monde où tout va si vite, bien trop
vite ; où « l’image » prime sur la parole, surtout « si elle a du
poids », si elle est « choc », les grands événements, s’ils ont
prétention de rester dans les mémoires et y faire promotion du beau, de
l’historique, n’ont qu’une seule chance : Que des « pros » se réunissent
et décident de graver dans le marbre « un » moment qui les a faits
vibrer, provoquant en eux l’envie de surpasser leur talent, leur
technique, pour ne laisser place qu’à leur émotion… Le stylo dans la
main ou l’œil au viseur, ils ont été chercher en eux « le meilleur du
meilleur », pour que des milliers de gens, « revivent » la même émotion…
ou la découvrent.
Bien sûr, « Youtube » est là, et ses millions de
documents, notamment sur la Tauromachie… Une vraie mine !
Bien sûr, la vidéo nous « met dedans… live ! », mais …
les mots et les images ! L’éclat d’un visage triomphateur… la noble
sortie d’un toro, à sa sortie, à jamais figée dans tout ce qu’il a de
« grand » et mystérieux… Ca… la vidéo ne réussira jamais !
Ce soir, Dax « revivra » un de ces moments : la corrida du 12 Septembre
2010, où, chacun selon sa personnalité torera, Morante et Juli donnèrent
une immense tarde, face aux Victoriano del Rio. Afin que ce moment-là ne
se perde pas dans les méandres des éphémères vidéothèques, des
photographes et des écrivains taurins, bien « de chez nous », ont commis
un livres « de mots, d’images et d’émotions », qu’ils ont baptisé,
simplement… « Histoire d’une corrida triomphale ! »
ce soir, à l'Atrium de Dax: présentation du livre,
souvenirs échangés, débat sur cette corrida, avec la question phare :
« Cette course est elle le prototype de le corrida moderne ? »
Je ne saurais répondre à cette question…
« Y a-t-il un prototype de corrida ? » - J’espère bien
que non ! Cela dit, le Toreo, la lidia… ont changé… Le toro aussi,
assurent les archives… Mais « la corrida », n’est elle pas, avant tout
« l’instant » ? N’est ce pas « l’émotion » gravée à jamais dans le cœur
autant que la rétine ?
J’ai été relire « ma prose », pour cette fameuse
corrida du 12 Septembre, à Dax ( voir : « On m’appelait « Farolero » -
actualité du 13 Septembre ), et à cette relecture, j’imagine ce
qu’auront fait les copains…
Que bueno ! Enhorabuena à tous, et… ne perdez pas cette
trace d’Aficion… et d’Histoire.
« HISTOIRE D’UNE CORRIDA TRIOMPHALE »
Présentation de l’ouvrage, dans Cultureaficion :
http://www.culturaficion.com/a435/histoire-corrida-triomphale-litterature-taurine.htm
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VOYONS ! QUI OSERA ?
25 Novembre : Y en a marre !!!! Lorsque, le même jour, on
annonce, d’une part, la disparition de ce qui reste de pur « patas
blancas » de Cobaleda ; et que d’autre part, on affiche que « la
nouveauté » de la prochaine San Fermin est « le retour » de Torrestrella
et Cuvillo… on se dit que !!!!! Grrrr !!!!!!
Par ailleurs, lorsqu’à longueur de pages internet, on
lit des chapitres entiers d’hypocrisie Taurine, soit disant destinés à
« sauver la Fiesta », ou du moins « la défendre »… à grands coups de
déclarations politiques, de prises de partie des partis, d’officielles
demandes ou appuis… Quelle turpitude !!! Que ne feraient-ils pas pour
« être à la lumière » ? Grrrr !!!!!
Et les toreros, les « figuras » ? Qué ??? Quel
Juli déclarera : « Voilà ! Je me propose de prendre seul, six toros en
Monumental de Mexico, télévisé en direct pour le monde entier… » Quel
Morante s’offrira à sponsoriser un grand concours de « Toreo Artista »,
avec des jeunes… qui n’auront jamais mis les pieds dans une école ? Quel
groupe d’anciens picadors célèbres montera t’il, pour le coup, une « Escuela
del bien picar » ? Bref, qui prendra une initiative vraiment taurine, et
non « de simple parlote » et d’authentique « cachondeo mediatico-taurino »
mené par des « fantasmas » dont le seul et unique objectif est… que rien
ne change ?
En parlant de Télé… à l’heure où la « Telebasura »
déverse par tous les écrans, des tombereaux de vulgarités, des quintaux
de « mariconadas »… comment se fait il que monsieur Francisco Rivera
Ordoñez, soudain promu « animateur », ne s’affiche pas sous le nom de « Paquirri »,
comme il veut nous le faire avaler, dans les ruedos, avec la complicité
de tous ?
Alors… qui osera donc ?
Qui osera mettre un coup de pied dans la fourmilière ?
Qui osera dire : « Messieurs, vous êtes « Matador de
Toros ». On vous dit, ou « vous vous dites » Figura del Toreo Eh bien
prouvez le ! Comportez vous en Figura del Toreo, et en
matador de toros… « de todos toros ».
Qui osera dire: « Maintenant, chez moi, dans ma
Feria, dans ma plaza, ce sera comme pour la Coupe du Monde de foot!
Comme la Coupe d’Europe ! Comme la Coupe de France ou « la Copa del
Ray » !!! Comme dans toutes les grandes compétitions sportives, en fait
: Les cartels, par tirage au sort ! Et en public, exactement comme dans
les grandes compétitions mondiales ou européennes.
Chez moi, il y aura cinq corridas de feria. En début
Février, nous aurons fait notre choix, au plan ganado : Trois corridas
« normales » et deux « dures » : Nuñez del Cuvillo, Jandilla, Mayalde,
Partido de Resina et Adolfo Martin.
A mi février, appel à candidature : « Qui se propose ?
Qui s’inscrit ? Nous avons quinze postes…
A début mars, soirée taurine publique, payante, au
profit d’une œuvre, et, après une animation quelconque, le grand tirage
au sort: Dans une vasque, les boules contenant le nom des cinq
ganaderias annoncées ; et dans l’autre vasque, les « boules » contenant
les noms de tous les toreros inscrits (il peut y en avoir plus de
quinze), mais « avalisés » par les diverses commissions.
... Et l’on tire la première ganaderia : Adolfo
Martin ! Aussitôt, on sortira trois boules de la vasque des toreros, et
l’on aura le cartel : Toros de Adolfo Martin, pour Juli, Bolivar et…
Cayetano. Et l’on continue : Toros de…. Nuñez del
Cuvilllo, pour… Curro Diaz, El Cid et Fernando Cruz…
Bien entendu cela peut faire des combinaisons « tordues »,
quelquefois « peu vendables », en temps normal… Mais, en faisant toute
la communication, toute la pub sur « la vérité », sur l’authenticité des
carteles… on pourrait avoir quelques surprises. Bonnes !
Ainsi, tout le monde aurait la chance de pouvoir
démontrer « su valia » et son rang. Et les jeunes, ou les « modestes »,
condamnés à s’ouvrir les portes, par de grandes batailles et embuscades…
pourraient démontrer leur vraies ambitions, leur authentique talent, et
damer le pion à ceux qui vont si « comodo », d'habitude… même si « un
toro reste un toro ». De même, les « Figuras », en triomphant devant « lo
que le echen », tout ce qu’on leur propose… valideraient totalement leur
statut de « Figura del Toreo »…
Et pourquoi pas ?
Qui pourrait empêcher cela, pour les grandes ferias ?
Cinq ou six, en Espagne ? Trois ou quatre, en France ? Pour le reste…
« de relleno », chacun pourrait continuer son petit commerce…
Et ainsi, peut-être, avec ce petit « coup d’Etat », qui
bouleverserait un peu « Le Système », peut-être ramènerait on un peu de
vérité, d'égalité, de justice, dans ce monde qui sonne si faux… mais où
l'on meurt vraiment.
A ver ! Quien se atreve ???
Voyons… qui osera ? |
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DEMAIN
« EN LA MEXICO »… PEUT-ÊTRE!
27 Novembre : Celui-là… s’il voulait vraiment !!! S’il voulait faire
« ce pas en avant », dans tous les sens du terme… S’il voulait mettre
« un brin de charisme », et transmettre un peu plus que ce faux
Manoletisme, ou ce faux Tomasisme… il serait tout en haut.
Hélas, depuis trop d’années déjà, Alejandro Talavante
court après la temporada complète, le mois « emballé », la semaine
« pleine »…
Trop irrégulier ; un jour, rayonnant, mais endormi le
lendemain ; trop souvent « mécanique », emprunté, sans « chispa »… l’Extremeño
déçoit plus souvent qu’à son tour, parsemant pourtant sa saison de
« flashes » de grande classe… Si l’on ajoute à cela une irrégularité
« maladive » avec les différents aciers, on a là une carrière
« ingérable », dans un monde actuel où tout doit se faire « tout de
suite » et en continu.
Pourtant, Talavante est grand torero… Sera-t-il un jour
« Figura del Toreo » ?
– Une seule naturelle, interminable, enchaînée à un
cambio de mano, en pleine feria de Séville, lui en ouvrit le chemin…
Hélas, il n’y eut pas de suite, sinon d’éphémères promesses, en
particulier à la Real Maestranza…
En d’autre époque, cela aurait peut-être suffi…
Demain dimanche 28 Novembre, Alejandro Talavante fera paseo en la
Monumental de Mexico… Y triomphera t’il enfin, à la mesure de ce
talent parfois incompris, et « à la dimension » de la plaza ?
– Encore faudra t’il qu’il y amène du monde…
Talavante se préparant, au campo – Via Feria.tv :
http://es.feria.tv/video-1619_en-el-campo-mexicano-con-talavante.html |
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LA CORRIDA DE DIMANCHE A LA MEXICO
27 Novembre: Cartel plein « d’interrogations », pour cette quatrième de
la Temporada Grande, en plaza Monumental de Mexico.
Combien de monde?
Que fera Humberto Flores, torero capable du pire comme
du grand meilleur, surtout en cette plaza où il est « consentido » ?
Comment sera reçu Alejandro Talavante, pour une course
des plus importantes, pour la suite de sa carrière ?
Mario Aguilar ne se jette t’il pas trop vite dans le
grand bain « capitalino » ?
Et enfin, comment sortiront les toros de Julian Hamdam ?
Cela fait un peu beaucoup.... Mais, des questions
intéressantes.
Le lot de toros de Julian Hamdam, pour dimanche à la Mexico (dans
Suertematador) :
http://suertematador.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3942&Itemid=150 |
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SANS
D…… !
27 Novembre : Lorsque les Real Maestrantes ont désigné Jose Maria
Sicilia, pour concevoir l’affiche de la Temporada 2011 en plaza de La
Real Maestranza… on pouvait tout craindre. D’ailleurs.. on craignait !!!
Et puis voilà : Le Génie a pondu son œuvre, et au fond…
Le seul doute qui nous habite soudain, est le suivant :
« Combien l’artiste a-t-il touché pour un tel… « mini-collage » ?
A vous de dire !!!
Entouré d’admirateurs, la vedette déclara : « Un
cartel es es una puerta que se entreabre, es una llamada a un misterio,
por eso hay un velo que tapa parte del cartel, aunque el misterio es el
toro, pero que se muestra a medias, el cartel debe ser un instante que
no vuelve más ».
« Gran quite! » Assurément…
Franchement, faut pas dé… !!
« Sevilla 2011 » a son affiche – Dans Burladero.com :
http://www.burladero.com/noticias/015180/sevilla/cartel |
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ACTUALITE DE FRANCE… ET D’UN
AILLEURS TAURIN!
27 Novembre: Toros2000, chaque samedi,
passe le relais à un site de réelle importance, pour ce qui est de « la
Culture Taurine ». Allez donc voir, régulièrement, le calendrier de
manifestations d’Aficion, loin ou tout près de chez vous, en visitant :
La semaine
de
www.toreria.net |
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PROGRAMME TV TAURINO « MEXICO BRAVO »
- du 22 Novembre 2010
27 Novembre : Voyez ici le programme Taurin « Mexico Bravo »,
du 22 Novembre.
Présenté avec dynamisme et grande aficion, par Luis
Niño de Rivera et Juan Antonio Hernandez, ce programme de la chaîne
mexicaine « Proyecto 40 » nous fait voyager en terres de toros, mais
également visiter le Mexique, dans ce qu’il a de plus beau, et de plus
traditionnel. A ne pas manquer
Voir le « Mexico Bravo » du 22 Novembre 2010 : En exergue,
cette semaine, les actuaciones de Sébastien Castella, à Juriquilla et à
la Mexico, dimanche dernier.
http://www.youtube.com/watch?v=PNpZDHn-Cu0
On peut également voir les précédents numéros. |
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A
MI-CHEMIN… L’EQUATEUR !
La Feria de Quito débute lundi
28 Novembre : Une feria atypique… à mi chemin entre le grand
traditionnel Taurin, et le « franchement païen »!!! Une plaza de toros,
« des plus tranquilles »… juste au bout de la piste d’un aéroport
international!!! Un horaire de corrida « à la Nîmoise », mais pour
d’autres raisons que le snobisme « apetitivo taurine » : En effet, comme
tous les jours, sur les coups de quinze ou seize heures, il tombe une de
ces averses dont on se rappelle, les corridas de feria ont lieu… à
midi!!! Un public beaucoup plus connaisseur de toutes les marques de bon
Aguardiente que des biographies des toreros en lice!!!
... Bref, a mi-chemin entre Clochemerle et toute ville
de feria qui se respecte… Quito est une étape importante de la planète
Americo-Taurina… Il faut la vivre pour entendre tout cala!
On y est! La Feria de Quito 2010 débute ce lundi soir, en plaza de
Iñaquito. En vedette Sébastien Castella, triomphateur de la précédente
édition, et El Fandi.
La couverture médiatique (radiodiffusée en direct) est
« énorme », d’autant que l’horaire « cadre » bien avec nos soirées
aficionadas. Asi que...
Enhorabuenas pues, a Quito ! Y
gran suerte para todos…
A voir :
Le site officiel de la Feria de Quito 2010:
http://www.feriadequito.com/
Les carteles de la Feria :
http://www.feriadequito.com/cartel.php
Ambiance de Quito, “en vidéo” :
Quito “Fuera y dentro” de la plaza… Ayyyy, Señores! –
Via Feria T.v
http://es.feria.tv/video-1616_feria-de-quitooooooo.html
En rappel: L’indulto, en Feria 2009, du toro
« Agresivo », de Triana, par el Juli – Via Feria.tv :
http://es.feria.tv/video-1263_el-juli-indulta-agresivo-de-triana.html
A découvrir: QUITO “Toca el cielo” – Tourisme, via
Feria.tv:
http://es.feria.tv/video-565_quito-toca-el-cielo.html |
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MEXICO : TALAVANTE PINCHE « LE » TRIOMPHE
29 Novembre : Quel dommage… une fois de plus !
Hier, en la plaza Monumental de Mexico, mais il est
vrai devant une entrée « minime », Alejandro Talavante a donné une
grande tarde de toreo classique, templado, mais également pleine
d’imagination et de grande esthétique.
Le jeune Extremeño avait levé le public dès son premier
quite, et la faena provoquait l’enthousiasme, au point que le président
préparait déjà « deux mouchoirs ». Hélas, il y eut ces
trois pinchazos… y todo se esfumo !!! Pourtant, une vuelta, à la
Mexico, après quatre entrées a matar, ce n’est pas commun. Très bien,
Talavante, qui a « impacté », à Mexico, y compris face au cinquième de
la tarde, dans une bonne faena, moins intense que la première, elle
aussi gâchée par l’acier…
Hier à la Mexico, Alejandro Talavante a perdu trois
oreilles… et peut-être plus.
De son côté, Humberto Flores, l’un des toreros « consentidos »
du public capitalino, a coupé une oreille « facile » à son premier,
grâce à un gros coup d’épée. Par contre, il a pinché le quatrième, le
toro de la corrida, cette fois après une bonne faena. Quant à Mario
Aguilar, aussi « vert » que mal servi, il est passé comme une ombre. Mal
asunto !
Aujourd’hui, tout le monde parle de Talavante, qui
reviendra sûrement, cette année, on l’espère dans un cartel plus
mobilisateur… un peu comme Perera, dimanche prochain, entouré du
Zotoluco et du Payo.
Dimanche 28 Novembre – MEXICO (plaza Monumental) – 4ème
corrida de la Temporada Grande – Moins d’un 5ème de plaza (4000
personnes) – Tarde agréable: Toros de Julian Hamdam, corrects de
présence, nobles et « con clase », mais en général très limités de
force. Bon toro, le deuxième ; et excellent le quatrième, du nom de
« Señor Rector », qui fut récompensé d’un arrastre lento. Faible le
troisième, et soso, le dernier.
Humberto Flores : Une oreille et Division – Porta
au premier un gros volapie qui lui fit accroder une oreille après un
trasteo inégal, face à un premier toro qui s’arrêta un peu, à mi faena.
Par contre, de très bonnes choses devant l’excellent quatrième, en une
faena trop courte, malheureusement close de trois pinchazos.
Alejandro Talavante : Vuelta et Ovation, après avis
– monta, d’entrée, un grand quite, par saltilleras à son premier, du nom
de « Alma gemela », qui mit le public « de pie ». La faena qui suivit
fut de grande intensité, pourtant classique, templée, mais intercalant
des adornos de classe, qui firent hurler le public. Faena « a mas »,
portant un énorme triomphe, mais hélas contrecarrée par l’habituelle « mala
pata » avec l’épée : Trois pinchazos et « deux oreilles à la
corbeille », mais une vuelta fortement ovationnée. Le cinquième, noblon,
lui permit également de très jolies choses, Talavante « s’inspirant
vraiment » de la Monumental Mexico. Hélas, encore une fois, ce fut
l’échec avec l’acier, et un nouveau trophée s’envola.
Mario Aguilar : Silence et Sifflets après avis – a
fracassé, d’une part à cause d’un mauvais sorteo (son premier était très
faible ; et très fade le sixième) ; mais également par manque de métier
et de totale entrega. Le public traîta durement, en fin de corrida,
celui qui se positionnait, il y a peu, comme une promesse du Toreo
Mexicain.
Dimanche prochain, la cinquième de Temporada Grande : Toros de Campo
Real, pour Zotoluco, Miguel Angel Perera et El Payo, qui reviennent
tous trois après une grande première actuacion.
La Question : « Quelle sera l’entrée ??? » - On
l’imagine « bonne… quand même ! ». |
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UN TALAVANTE…PASSIONNANT !
Images à ne pas manquer.
30 Novembre : Qui eut dit que nous aurions un jour à écrire ces deux
mots : « Talavante, passionnant !! » Cela paraissait à jamais
impossible, après trois années où le jeune avait multiplié les erreurs
et surtout les soirées d’apparente « mandanga ». Certes il y avait eu de
formidables moments, en particulier en « sa » plaza de Séville, mais
jamais… « de quoi grimper aux tentures ».
Seulement cette fois, il faut bien avouer que la
surprise est énorme, et très agréable : Dimanche à la Mexico, Talavante
a toréé « muy quieto », très templé dans le fondamental, mais surtout, a
illuminé ses trasteos de vraies trouvailles, remettant au goût du jour
et enchaînant notamment des arrucinas, en fin de sa première faena. Si
l’on ajoute à cela le capote et de formidables naturelles, pleines de
vraie profondeur (temple, lenteur, cuerpo dormido), face au cinquième
toro, on ne demande qu’une chose : « qu’il répète cela », face au toro
Espagnol, en une ferias importante.
Bien sûr, reste l’épée… Mais à tout prendre, nous
préférons qu’il pinche, après une faena de cet acabit…. plutôt que de
tout salir, par un « Julipie desos ».
Mais voilà ! Les « aficionados » le comprendront ils ?
Et « le Système » l’acceptera t’il ?
En tout cas, n’hésitez pas : prenez dix minutes et
suivez ce qu’à fait Talavante à la Mexico. M’étonnerait que cela vous
laisse de marbre !
Video de la corrida de dimanche à Mexico (Talavante), via Feria.tv :
http://es.feria.tv/video-1621_talavante-original-en-la-mexico.html
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QUITO: CASTELLA, EN FIGURA!
Mauvaise corrida de Vistahermosa.
30 Novembre : Se comporter « en figura », c’est être « grand torero et
grand bonhomme », en-dedans et au-dehors de la plaza. Chacun peut, et
doit, avoir son caractère, mais il y a « le professionnel » et ce plus
qui fait que l’on a, face à soi, un personnage « qui accroche » par ce
que d’autres n’ont pas... Et Sébastien Castella est de ceux-là.
Hier, en plaza d’Iñaquito, face à une corrida
« détestable » de Vistahermosa, le Français a eu un véritable
comportement « de figura », faisant un effort probablement terrible et
se faisant même durement accrocher, pour tirer de l’eau claire de deux
puits bien troubles, bien noirs…
Sensationnel, Castella, au dire de notre correspondant,
en cette première de Feria du Jesus del Gran Poder, à Quito, où Cayetano
a, justement, démontré qu’il n’est pas une figure (et ne le sera
probablement jamais). Quant à Ernesto Samper, diestro Equatorien
remplaçant le Fandi, blessé la veille à Lima…il ne put que montrer sa
bonne volonté, devant le pire lot.
Quito débute mal, à cause des toros ! Par contre… il y
eut « un torero figura » dans la plaza. Et tout le monde l’a reconnu
ainsi. Enhorabuena !
Lundi 29 Novembre – QUITO (Equateur) – 1ère corrida de
la Feria del Jesus del Gran Poder – Plus de ¾ de plaza : Toros de
Vistahermosa, bien présentés et armés. Hélas, ce fut une mansada,
parfois “con genio o sentido”, qui posa de grandes difficultés. Le
troisième se « lésiona » au cours de la lidia.
Cayetano Rivera Ordoñez a confirmé son alternative
face au toro « Semillero » - N°223 – 480 kgs – de Vistahermosa.
Sébastien Castella : Ovation et Une oreille
– S’est montré torero extrêmement décidé, technique et inspiré, face
aux difficultés de ces deux adversaires. Héroïque face au quatrième, qui
l’accrocha très vilainement. Il perdit l’oreille de son premier, qui se
résista, « amorcillado », après le coup d’épée. Le quatrième, du nom de
« Geniecillo », toro dangereux, très armé à droite, le chercha des yeux
tout au long d’un trasteo de grand courage… et finit par « lui mettre la
corne ». Heureusement, sans mal apparent, sinon la paliza.
Cayetano : Palmas et Silence – n’a pu faire
grand-chose, tant devant son premier, toro « montado », construit vers
le haut, armé véléto, manso aquerenciado en tablas ; que le cinquième,
un castaño manso et bronco devant lequel il fut bien, au capote.
Alvaro Samper : Silence ; et Silence – Ne put
que constater la lésion du troisième, devant abréger ; et ne put rien
face à son manso second, sinon être vainement volontaire.
La vidéo de la première de Feria en Quito, grâce à Feria.tv:
http://www.feria.tv/video-1623_voltereta-et-oreille-de-poids-pour-cas.html
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QUITO : PONCE « TUE » LA FERIA !
Deux oreilles et rabo au toro « Gitano », de Triana.
1er Décembre : On pouvait se demander, dimanche soir, si
Enrique Ponce ne partait pas vers « l’année de trop ». En effet, la
voltereta de Lima « ne cadrait pas » avec l’habituelle maestria du
Valenciano. De même, au cours de la temporada, plusieurs accrochages
tendaient à confirmer cette crainte…
Oui mais voilà !!! La grande faculté de vraies
« figuras » du toreo est de savoir rebondir, et ne laisser passer aucune
occasion de dire : « Stop ! arrêtez vos suppositions (ou vos secrets
désirs !). Je suis là, et bien là ! Je partirai « lorsque je l’aurai
décidé », et non parce que des scribouillards patentés ou non, de terres
taurines ou non, m’y auront forcé… Toma canela !!! »
Et pour bien marteler ses dires, Enrique Ponce a
monté une grande faena, hier à un grand toro des frères Cobo, en plaza
de Quito ; lui a coupé le rabo… et a probablement « tué » la feria !!!
De son côté, mal servi, le Morante ne s’est pas
compliqué la vie, laissant aux spectateurs « la miel en los labios » en
trois bonnes véroniques à son second. Quant à Curro Rodriguez, prenant
l’alternative après des années passées dans les rangs subalternes, il a
connu les hauts et les bas de sa verdeur. Il est vrai que son grand toro
d’alternative s’est cassé un antérieur à mi faena.
Deuxième de Feria, et déjà « une grande partie » du
Trophée du Jesus del Gran Poder de Quito 2010… pour Enrique Ponce.
Asi son las Figuras del Toreo ! Asi lo deciden !
Mardi 30 Novembre – QUITO (Equateur) – 2ème de
Feria – Trois quarts de plaza – Beau : Toros de Huagrahasi et deux de
Triana (2 et 3ème). Correctement présentés, les toros des
Frères Cobos ont donné un jeu inégal. Pourtant, deux toros furent
excellents : le premier, avant qu’il ne se casse une patte au cours de
la faena ; et le deuxième, « Gitano », de Triana, qui débuta distrait,
mais alla a mas, en noblesse et en classe, grâce à la toreria de Ponce.
Le toro fut honoré d’une vuelta posthume, après qu’il y eût pétition d’indulto.
Morante toucha le mauvais lot.
Curro Rodriguez a reçu l’alternative devant le toro « Cochambroso »
- N°114 – de Huagrahuasi.
Enrique Ponce : Deux oreilles et rabo ; et Ovation
– A monté une faena « des siennes », intéressant d’abord le toro, sans
le forcer, allant « a mas », dans le temple et la longueur des muletazo,
pour terminer, totalement « a gusto », par des poncinas et des
changements de main qui ont mit la plaza debout. Il y eut demande d’indulto
pour « Gitano », mais, sur la négative du président, Enrique Ponce porta
une entière « à fond », qui roula le noble adversaire. Folie dans les
tendidos, et tous les trophées. Il resta longtemps à batailler avec le
quatrième, bien reçu au capote, mais qui demeura « tête en haut », avant
de se refuser totalement.
Morante de la Puebla : Silence ; et Sifflets, après un
avis – toucha le mauvais lot, un premier notamment, compliqué ; et
le cinquième, le plus médiocre du lot. Il abrégea, devant son premier ;
reçut le cinquième « avec promesse », mais dut également renoncer, et
tua « fatal »…
Curro Rodriguez : Palmas ; et Silence après avis –
est connu pour sa carrière de subalterne… En sera-t-il autant, après
avoir décidé de passer dans les rangs supérieurs, et pris cette
alternative « de luxe » ? – On aura peine à le dire, car il fut bien, en
début de lidia et faena de son premier, da qualité. Hélas, le toro se
fit mal, à mi faena, et il fallut abréger. Devant le sixième, potable,
le nouveau matador connut de bons passages, mais l’épée mit du temps à
faire effet…
La video de la corrida, grâce à Feria.tv:
http://www.feria.tv/video-1625_faenon-de-ponce-a-quito.html |
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INTERVIEW DE TALAVANTE, APRES…
« LO DEL DOMINGO »
1er Décembre – « Il est… comme il est!! » Dans l’interview suivante,
Alejandro Talavante revient sur son actuacion de dimanche en la Mexico,
et commente une des meilleures faenas de sa carrière…
Sur fond « d’ambiente y de Olés », le reportage
revient sur les moments inspirés de Talavante, commentés par le torero.
Entrevue avec Alejandro Talavante – En Feria.tv :
http://es.feria.tv/video-1622_entrevista-a-talavante-en-mexico.html |
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QUITO : COGIDA GRAVE DE RAFAELILLO
2 Décembre : Heureusement, pour spectaculaire qu’elle soit, la blessure
n’est pas grave.
Alors qu’il débutait sa faena à genoux au cinquième de
la tarde, toro de Santa Coloma qui allait se révéler très compliqué, le
Murciano s’est fait sèchement cueillir en se relevant pour le pecho de
remate. Au bilan, une cornada « extensa » en face interne de la cuisse
droite, et vingt cinq centimètres de trajectoire qui, heureusement, ne
touchent aucun canal important. Mala suerte donc, pour Rafaelillo, à
l’occasion de sa confirmation d’alternative en plaza d’Iñaquito, et son
entrée dans le grand bain ses ferias d’Amérique du sud. Malchance et…
beaucoup de chance, car la cogida fut « d’impression ».
De son côté, Andy Cartagena « met l’ambiance », coupe
deux oreilles mais refuse de sortir à hombros, par respect pour le
compagnon, blessé. Quant au local Alvaro Samper, il joua de malchance,
tant devant son lot que face au fameux cinquième, toréé en place de
Rafaelillo, qu’il ne put estoquer dans les temps. Trois avis et toro al
corral.
On notera que, pour le troisième jour consécutif, la
plaza ne s’est pas remplie.
Mercredi 1er Décembre – QUITO (Equateur) – 3ème
corrida de Feria – Corrida mixte – Moins de ¾ de plaza : Trois toros de
Peñas Blancas et trois de Santa Coloma (2, 5 et 6èmes), inégalement
présentés, souvent limités de force et sans qualité. Potable le
premier ; très compliqué le cinquième. Pour cause de « confirmation
d’alternative », Cartagena lidia 2 et 4ème.
Rafael Rubio « Rafaelillo » confirma son alternative
devant le toro « Cigala » - N°76, de Peñas Blancas.
Andy Cartagena; Une oreille; et Une oreille – A son
habitude, vibrant et spectaculaire.
Rafaelillo : Ovation ; et cornada – Reçut son toro
de confirmation par trois largas à genoux, puis le toréa « quieto »,
sans les habituels trépignements, pour une faena qui lui aurait
probablement valu un trophée s’il avait mieux tué. Devant le cinquième,
de Santa Coloma : Début de faena les deux genoux en terre et, en se
relevant pour le pecho libérateur, la cogida. Nette impression,
immédiate, d’une grave cornada. Samper prend la suite et ne peut en
finir, se faisant même accrocher au moment du descabello, par un toro
qui fuyait et se couvrait. Trois avis, très sévères, et toro al corral.
Alvaro Samper : Ovation ; Silence après trois avis
(5ème) ; et Silence – Se montra très volontaire devant
deux toros qui ne le servirent en rien : Rajado son premier ; et faible
le dernier. Et au milieu : la malchance ! |
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QUITO: FESTIVAL MOUVEMENTE
Ponce coupe deux oreilles… « Sustos » para todos !!!!.
3 Décembre : Le festival de la Feria de Quito, hier, a valu au public
quelques émotions, dans la mesure où les toreros ont connu quelques
sustos, peu communs en ce genre d’événement dit « mineur ». C’est ainsi
que le premier toro, pour Enrique Ponce, a fait une sortie remarquée,
accrochant un garçon de piste avant de forcer les portes d’entrée au
patio de caballos. Et c’est là que le jabonero a reçu deux puyazos « de
défense », par un Manolo Quinta, surpris « dans les coulisses », avant
son entrée en piste. Ensuite, tout entra en meilleur ordre, et Ponce lui
coupa deux oreilles, « con elegante tecnica ».
Sébastien Castella, quant à lui, a connu un sort
contraire, ce qui a mis quelque désordre dans son beau costume « de
ville »…. pour ne pas dire autre chose, d’autant que borsalino n’avait
rien à voir avec ce que l’on attend… d’un torero. Une plaza de toros ne
sera jamais le décor de « Plus belle, la vie ». Diiiigo ! De même
Cayetano se mit en danger, mais sut couper à temps les faux frais d’un
festival qui ne rapportait rien…
Au bilan des courses, quelques bleus au corps, quelques
accrocs au tissus, mais rien de bien grave. Et au plan
« statistiques » : Deux oreilles à Enrique Ponce, et une au jeune
Campuzano, lequel prit un méchant derrote au niveau du cou, faisant peur
à tout le monde…
C’est peu, mais cela aurait pu être pire !
Jeudi 2 Décembre – QUITO – Festival benefico (4ème de la
Feria) – Casi lleno : Trois novillos de Triana (2, 4 et 6èmes) ; Deux de
Vistahemosa (1 et 3èmes) ; et un de Mirafuente (5ème), tous
tirando a mansos. Le premier fut à l’origine d’un incident curieux :
Forçant une porte, il entra dans le couloir du patio de caballos où le
picador attendait qu’on sonnât son entrée. Et c’est là que Manolo Quinta,
piquero de Ponce, dut le piquer, pour se défendre.
Enrique Ponce : Deux oreilles – En maestro, à la
fois élégant et technicien, sachant donner confiance au bicho, en
terrains des barrières. Il renforce encore son rang de favori au trophée
de la Feria.
Victor Puerto : Ovation après avis – Appelé en
remplacement du Fandi, il tint hautement son rang, face à un manso
aquerenciado en tablas.
Sébastien Castella : Palmas – Ne put s’imposer à un
brutal et miron, court de charge, qui le mit en danger à plusieurs
reprises.
Cayetano : Silence – « Mangé » par son manso,
montrant peu de recours. Lui aussi fut en danger.
Martin Campuzano : Une oreille – Prit un méchant
derrote à la tête, au cours d’une faena vaillante, devant un mansote
bronco et sans classe.
Alvaro Samper : Vuelta – Malgré une lésion des
ligaments d’un genou, partit fièrement a portagayola et aligna trois
largas. Lui également se fit prendre, au cours de la faena. Vaillant, le
petit diestro, au cours d’une feria « de mala suerte ».
La video du Festival, grâce à Feria.tv:
http://es.feria.tv/video-1627_sustos-en-el-festival-de-quito-2010.html |
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