L'ACTUALITÉ TAURINE
(du 11 au 20 Janvier 2010)

 
 

MEXICO: CASTELLA « PINCHE » UN FAENON

     11 Janvier: «Ayyy! Que mala pata! »
     La nuit est pleine, à Mexico… Pourtant, les Mariachis se lamentent encore! Les trompètes pleurent leurs trémolos, et les violons couinent leur désillusion « Perdio un rabo el Francesito ! » Le Français a sûrement perdu un rabo ! Ayyyyyy ! Quel malheur !

     Il faisait froid, très froid, hier à Mexico D.F, tout comme sur l’ensemble du territoire Aztèque. Cela, peut-être, avait retenu beaucoup de monde auprès de l’âtre, car la plaza Monumental rassemblait guère plus de 10000 spectateurs (Difficile à dire, un peu comme en France : 7000 « selon la police », et 13000, « selon les syndicats !!!). Toujours est il que l’on aurait aimé la plaza « plus pleine » pour telle occasion.
     Les toros de Teofilo, à leur habitude, montrèrent noblesse, et un diestro que l’on prenait pour « batailleur, à la limite du vulgaire », à démontré (pour la deuxième fois, cette année), qu’il est « bon et classique torero ! ». Il s’agit de Rafael Ortega, qui coupa au premier de la tarde, deux oreilles « un poil » exagérées, mais témoignant cependant d’une grande actuacion avec cape et muleta.
     C’est alors que Castella, de rouge et or vêtu de neuf (selon les nouveaux dessins de ses costumes), mit le feu à la plaza, en une faena « a mas », devant un toro qui débuta « tardo », presque arrêté, mais que le Français transforma en un véritable « petit chien », à force de sitio, de temple, de « doux poder ».
     La faena, à plusieurs reprises, leva le public, et partait vers « deux oreilles, très fortes », pas loin, probablement, du rabo… Castella lui-même la définira comme une des meilleures, si ce n’est « la » meilleure de sa vie. Hélas, deux pinchazos mettront à bas le bel édifice, et le fabuleux triomphe se réduira à une vuelta… d’apothéose.
     Ensuite « il faudra ramer ». Le deuxième adversaire ne vaudra pas triplette, et Castella, plein de superbe et de pundonor, « offrira » le septième. Hélas.. il le pinchera aussi.

     « Gros week-end », donc, pour Sébastien Castella, qui remporte « la Catedral de Oro » de Manizales, et monte un faenon, à la Mexico. Hélas… « falto Algo ! Il manqua quelque chose! »… pour deux pinchazos !
     « Ayyyyyy ! » pleurent les Mariachis !  

     Dimanche 10 Janvier – MEXICO (Plaza monumental) – 10ème corrida de la Temporada Grande – 10 000 personnes environ – Froid intense : Six toros de Teofilo Gomez, inégaux de présence, nobles en général mais limités de forces. Les deux premiers eurent grande qualité. Le juge accorda au deuxième un « arrastre lento » qui ne s’imposait guère. En septième, un San Marcos sans grande classe.
     Rafael Ortega :
Deux oreilles (dont il cacha une) ; et Silence – A toréé très bien le premier de la tarde, ave cape et muleta. Faena essentiellement droitière, se faisant accrocher en entrant a matar. Sur l’émotion du moment, le juge accorda deux oreilles, que le public protesta, obligeant le torero « en guardar una ! ». Cependant, très bonne impression générale laissée par Ortega, qui sortit a hombros.
     Sébastien Castella :
Vuelta ; Silence et Ovation après avis – Aura eu mille fois l’occasion de maudire son épée, alors que « sous la douche », à l’hôtel, il repassait le cours des événements. En effet, ce 10 Janvier 2010, Castella aurait coupé « un rabo », à La Mexico, tant sa faena, au deuxième de la tarde, fut un monument de « Toreo templado, lento, majestuoso ». (Ayant accordé deux oreilles à Ortega, le Président n’aurait pu faire autrement que de concéder le rabo). Véritable « faenon », allant « a mas », devant un toro qui débuta « parado » (« agarrado al piso »), mais auquel Castella trouva « le sitio » et le rythme. Faena d’une grande majesté, le public hurlant son enthousiasme devant l’incroyable toreo du Français. Hélas, il y eut ces deux pinchazos… et il fallut « ré atterrir ». Vuelta d’apothéose, et sourire.. malgré la déception. « Maldita espaaaa ! ».
     Le cinquième toro ne valut guère, et Castella offrit le sobrero, qu’il toréa très bien, mais tua encore une fois, sans réussite ! Que mala pata !
     Fermin Spinola :
Palmas et Silence – N’a guère eu de chance au sorteo, ses deux toros arrivant faibles à la muleta. Quelques éclairs de la classe qui est sienne, mais… no pudo convencer.

     Dimanche prochain, El Zapata marchera en tête, devant El Fandi qui revient à la Mexico. On attendra pour le troisième nom. Les toros seront de San Marcos.

 

MANIZALES : TROIS OREILLES A BOLIVAR, « MAIS… !!!! »
Ponce « met le feu » à la plaza… mais !!!!

     11 Janvier : On ne peut toréer « comme ça », et tuer… « comme ça ! ». C’est impossible ! C’est un outrage.. un sacrilège !
     Hier, en deux faenas, Enrique Ponce a véritablement «envoûté » Manizales… mais à chaque fois, il a pinché, et perdu tout le bénéfice d’une immense tarde. Deux vueltas intenses, et une larme de regret, de reconnaissance et d’amitié, au final du dernier tour d’honneur.
     Même si « le matador » a pinché, la dernière tarde d’Enrique Ponce, à Manizales, aura été celle de l’immense « torero »… qu’il est.
     De son côté, Luis Bolivar a tout jeté dans la bataille : Partant « à fond », il « largua » trois afarolados à genoux, à chacun de ses adversaires, toréa « à fond », de loin et de près, et tua « seguro ». Bilan : Trois oreilles, mais… c’est de Ponce que l’on parle, et Castella que l’on a couronné « Roi de Manizales », pour 2010. Tiempo habra…
     Quant à Cayetano… qui venait en remplacement du Morante, il coupa « una orejita » au dernier… « mais !!! ».

     Dimanche 10 Janvier – MANIZALES (Colombie) – 5ème et dernière corrida de Feria – ¾ de plaza – Bonne journée: Toros de Don Ernesto Gutierrez (Santacoloma et Murube), bien présentés et nobles, en général. Le lot le plus compliqué alla a Cayetano.
     Poids de la corrida : 450, 464, 504, 488, 464, 500 kgs.
     Enrique Ponce :
Vuelta ; et Vuelta après un avis – Toréa « sensacional », avec cape et muleta, adaptant sa technique aux conditions des toros (le premier fila a tablas) et faisant « de la véritable dentelle » avec la muleta, « desmayado », alternant les deux mains, intercalant les adornos et remates que nous connaissons, avec grand empaque. Le feu à la plaza… malheureusement éteint avec l’épée.
     Luis Bolivar :
Deux oreilles ; et Une oreille – Signa une actuacion « à fond », et toréa très bien le bon deuxième de la tarde, du nom de « Duque ». Temple et très bons détails « de arte », avant de tuer avec force et grande sécurité. Devant le cinquième, un toro manson, sans grande charge, le Caleño tira tout ce qu’il pouvait, et tua bien, encore une fois.
     Cayetano :
Ovation et Une oreille – Toucha un premier toro qui « tarda » à charger, tête en haut ; et un dernier qui s’arrêta vite. Aux deux, Cayetano donna « de bons détails », mais manqua de chaleur. Au dernier, « una orejita… de fin de feria ».
     Trois oreilles pour Bolivar, mais au final, tout le monde parlait de Ponce.

     Video de la dernière corrida, dans « Plazareal», via Youtube :
    
http://www.youtube.com/watch?v=HKCuHxKCSQw

 
FERIA DE MANIZALES 2009    au jour, le jour!

Lundi 4 Janvier – Novillada - (3/4 de plaza):
     Novillos de Achury Viejo (Vuelta au 5ème, "Alfarero"), pour Leandro de Andalucia (O - Sil), Santiago Gomez (Ov+av - O+av), et Santiago Fausto (Sil - Ov).
Mardi 5 Janvier - (3/4 de plaza) - Mano a mano:
     Toros de Fuentelapeña (Vuelta au 2ème, "Perdido"), pour Miguel Angel Perera (O, Sil, Sil+2av) et Luis Bolivar (OO - Pal - Pal).Mercredi 6 Janvier – Corrida mixte - (3/4 de plaza) :
     Toros de Dosgutierrez (Vuelta au 3ème, "Diplomatico"), pour Sebastian Vargas (Ov - OO) et Cristobal Pardo (Sil - O) et Álvaro Montes (Rej) (O - Sil+2Av).
Jeudi 7 Janvier -  Festival nocturno:
     Novillos toros de Ernesto Gutierrez, pour Guillermo Perlaruiz (Ov+av), El Juli (Sil+av)), Sébastien Castella (O+2vu), Andres de los Rios (Sil), Cayetano (Sil) Daniel Luque(OO) .  
Vendredi 8 Janvier - (Plaza casi llena):
     Toros de Las Ventas del Espiritu Santo de (Cesar Rincon) (Indulto du toro 3ème - "Detenido"), pour El Juli (O - OO), Sébastien Castella (OO - O) et Juan  Solanilla (alternative) (Ov+av - O)
Samedi 9 Janvier - (3/4 de plaza):
     Toros de Juan Bernardo Caicedo (vuelta au 2ème "Rumano"), pour Uceda Leal (Ov - Sil+av), Daniel Luque (O - Sil) et José Arcila (Pla - Pal).
Dimanche 10 Janvier  (3/4 de plaza):
     Toros de Ernesto Gutierrez Arango, pour Enrique Ponce (Vu - Vu+av), Luis Bolivar (OO - O) et Cayetano (Ov - O).  

 

CASTELLA, TROPHEE DE LA FERIA DE MANIZALES 2010.

     11 Janvier: Ils ne perdent pas de temps, les Sud Américains! Pas de repas « avant le boulot ! » Pas d’agapes et de petits verres, avant les discussions. C’est pour… « après ! »....  Como no???
     A peine terminée la dernière corrida, le grand jury, officiel, de la Feria de Manizales, s’est réuni, et a décidé du palmarès suivant :

     Trophée « Réplique en or, de la Cathédrale de Manizales » au triomphateur de la Feria 2010 : SEBASTIEN CASTELLA.
     Trophée à l’auteur de la meilleure faena : EL JULI, au 4ème toro de Rincon, le 8 Janvier.

     Trophée à la meilleure estocade : SEBASTIEN VARGAS, au 4ème de Dosgutierrez, le 6 Janvier.
     Trophée au meilleur novillero : SANTIAGO GOMEZ.
     Trophée au meilleur lot de toro de la Feria : ACHURY VIEJO (Novillada du 4 Janvier).
     Trophée au toro de la Feria : « DIPLOMATICO », troisième toro de Dosgutierrez, le 6 Janvier

 

PRESSE  ET VIDEO DE MEXICO

     12 Janvier : On parle, sur tous les tons, de l’actuacion et de la faena de Sébastien Castella, dimanche à la Mexico. Ces quelques exemples diront à quel point le Français « a impacté », à la Monumental, et que, « si l’épée avait voulu…. »

     Voir la video de la corrida, dans “Suerte matador”, via you tube:
     http://www.youtube.com/watch?v=YhuicNxFNFY

     Voir la reseña de la corrida, dans le quotidien “Esto”:
     http://www.oem.com.mx/esto/notas/n1472784.htm

     “Castella impresiono!” – Dans Opinion y Toros:
    
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=24836

     Noticia: Le troisième diestro, dimanche à la Mexico, aux côtés del Zapata et El Fandi sera: FABIAN BARBA, que l'empresa répète, après sa bonne actuacion du 4 Janvier.

 

2010 : « CA BOUGE !!! »

14 Janvier : Vous savez faire les oeufs à la coque?  - Non !!!!
     Ce qui est sympa, dans les oeufs à la coque... c'est lorsque « cela commence à bouger »; lorsque l'eau commence à frémir! Un instant qu'il ne faut pas manquer! Ensuite... au pif! et sans sablier ni montre ni nada!!!!
      Bon!!!! « Ca bouge, dans le landerneau taurin ! » Déjà la France affiche ses premiers cartels ! Déjà l’Espagne affute ses premières « grosses rumeurs ».

     Par exemple, l’on sait qu’Enrique Ponce, pour fêter ses vingt ans d’alternative, demandait à toréer six des neuf corridas de Fallas.
     Cette rumeur vient d’être en partie confirmée par Simon Casas, empresa de Valencia, sur lequel on peut compter pour marquer d’un « gros coup », son entrée en plaza de la Calle de Jativa : Enrique Ponce sera bien « l’axe central » des Fallas 2010, avec quelques surprises en plus, un « gros mano a mano » étant à l’étude, et une surprise, de même, au plan ganadero.
     Les Fallas se dérouleront du 13 au 21 Mars, comptant de neuf corridas (dont une « torista », d’Adolfo Martin) une de Rejoneo et trois novilladas.
     Tous y seront… sauf Jose Tomas, puisque la feria sera entièrement télévisée. Cayetano, d’ailleurs, se rendra compte que, « La Télévision… cela ne fait pas mal !!! » Il sera présent aux Fallas. Jose Tomas, lui, pourrait venir « ailleurs », dans la saison, en « fuera de abono ! ». Une façon, encore une fois, de se mettre… « fuera de juego » !

     De son côté, Castellon se déroulera du 7 au 14 Mars, « évitant » de faire double jeu avec Valencia. Logique et « bénéfique à tous »… puisque ce sont les mêmes empresas.

     Pour ce qui est de Séville… « on murmure ! »
     On murmure que la corrida du Dimanche de Pâques est bien avancée, avec deux toreros « déjà fijos » : Morante et Manzana hijo !
     Pour le troisième, on va « batailler » entre, probablement : Castella, Luque, triomphateurs l’an passé ; Perera, le grand absetne 2009, et peut-être même…  Cayetano. Ici, « le poids » de l’apoderamiento de Cayetano, par… l’apoderado du Morante, pourrait bien jouer à fond!!!
     Veremos a ver !!!! Cela pourrait bien être « la tonica 2010 ! » de Curro Vazquez, le bienheureux ! A moins que…. !

     En tout cas… cela commence « à bouger » ! Il était temps ! 

 

SEVILLE : CE SERA… PERERA !

     15 Janvier : Cette fois l’affaire est réglée, la messe est dite. La traditionnelle « bataille sur tapis vert » qui préside à la composition du cartel de la plus importante corrida de la saison, en la Maestranza de Séville, la corrida « del domingo de Resurreccion », dimanche de Pâques, a eu lieu « en soft », cette année, après que la candidature Jose Tomas eût été définitivement « écartée ».
     On savait que Morante « présiderait », et que Manzanares serait également de la partie. On savait de même que la corrida était de Daniel Ruiz, mais… manquait le troisième homme!
     Bien entendu, on pensait à l’un des jeunes,  gros triomphateurs de la temporada 2009, avec sa faena de Septembre : Daniel Luque… On murmurait également le nom de Sébastien Castella… triomphateur « de l’ensemble de la Temporada », et très apprécié en plaza de Sevilla… 
     Et là, c’est quelque peu… une surprise : Miguel Angel Perera sera ce troisième.
     Vu le conflit qui opposa en 2009, l’empresa Sévillane à Perera et surtout, son apoderado Fernando Cepeda, on s’attendant à voir Perera « revenir » dans la Feria, mais probablement pas dans le cartel « Estrella ». Comme quoi, les grandes brouilles ne sont jamais définitives, surtout dans le monde taurin… Quoique ! Quatre tardes pour Perera, à Séville… est probablement beaucoup, genre… « peau de banane ! » Séville apprécie le « poder » de l’Extremeño, mais est friande avant tout de « sentimiento torero ». Et là, Perera n’est pas le mieux placé.
     A priori, Perera (en trois corridas en Avril, et une à San Miguel) prendrait : Daniel Ruiz, donc ; Puerto San Lorenzo, Fuente Ymbro et Ventorrillo.

     Morante, lui, peut signer ce qu’il veut… et ce sera quatre : Trois en Avril et une en Septembre.
     La nouveauté de la Feria sera la présence de Cayetano qui semble avoir oublié son « caprice télévisuel », et se laissera donc tirer le portrait, en direct, par les caméras de Digital plus. A priori, il l’aura déjà fait, quinze jours plus tôt, aux Fallas de Valencia.
     De même, mais cela ne surprendra personne, le Cid également fera quatre paseos en « sa » Maestranza, au cours de la saison 2010. Mais attention : Là également, ce pourrait être une sorte de « quitte ou double !! »

     Quoi qu’il en soit, « Sevilla 2010 » est sur rails et, à part sa « p.d’affiche à la c… ! » on peut espérer de grandes choses… comme chaque année !
     Au fait ! Cela fait un moment que les abonnés de la Maestranza Sévillane attendent de grandes choses...  Pour l’empresa également, cette temporada pourrait, elle aussi, être... « définitive »

 

ARLES ATTAQUE A L’AUBE !

     16 Janvier : Quand on disait « Ca bouge ! », on ne pensait si bien dire.
     Alors que partout en Espagne, on annonce des choses : Séville est « clair » sur son cartel de Pâques ; Madrid « renforce » San Isidro et annonce « ferme » Jose Tomas pour le 3 Juin ; Ce même Jose Tomas, d’exigence « multimillionnaire, présent à la Feria d’Olivenza (mais cela, on pouvait s’y attendre, vu la force de Cutiño à monter de gros cartels à ce premier rendez –vous des figuras ; mais, de façon plus surprenante, aussi présent à l’inauguration de la nouvelle plaza d’Arnedo, le 20 mars ; Jesulin, qui annonce qu’il viendra aussi dans les grandes ferias (concrètement, ce serait déjà fait à Castellon et Valencia…
     En France, Nîmes annonce un nouveau concours de « jeunes valeurs », et Vic annonce ses ganaderias, lorgnant du coin de l’œil comment on pourrait bien se sortir du piège Bilbaino (le 23, Jose Tomas est à Bilbao)… en pleine feria de Vic !  Arles « tire la première », avec des cartels de Pâques « musclés », notamment du fait de l’annonce d’une première corrida concours « de printemps », que l’on renouvellera… « en Automne naissant », puisque l’on retrouvera la traditionnelle « concurso » pour la Feria « du riz ». Pour le moment, tout cela ne serait « qu’officieux », mais il semble bien que, pour Pâques 2010, l’empresa Arlésienne « monterait » la feria d’un cran, ajoutant une corrida de plus à sa combinaison.  Cette corrida aurait lieu le dimanche matin, en lieu et place d’une piquée.
      Rien n’est encore définitif, mais mundotoro annonce aujourd’hui « des bases Arlésiennes » qui pourraient être solides :
     La Feria se déroulera du Vendredi 2 au Lundi 5 Avril. Elle comptera cinq corridas formelles (dont une « Concurso), une de Rejoneo et deux novilladas piquées (on annonce Blohorn et Antonio Palla, les vendredi et samedi matin). Pour ce qui est des corridas, les cartels  « seraient » les suivants :
     Vendredi 2 Avril : Toros de Garcigrande, pour Juli, Castella et Marco Leal (Alternative)
     Samedi 3 Avril : Toros du Puerto San Lorenzo, pour Ponce, Bautista et Tejela.
     Dimanche 4 avril au matin : Cartel international : Toros de Ana Romero, pour Antonio Ferrera, Joselito Adame et Roman Perez.
     Dimanche 4 avril au soir : Toros de Miuras, pour Padilla, Rafaelillo et Savalli.
     Lundi matin, 5 avril : Rejoneo, avec des toros de Bohorquez, pour Fermin Bohorquez, Pablo Hermoso de Mendoza (qui rentre du Mexique) et Andy Cartagena.
     Lundi 5 avril au soir – Corrida concurso : Toros, respectivement, de La Quinta, Prieto de la Cal, Samuel Flores, Maruia Luisa Dominguez Perez de Varrgas, Dolores Aguirre, et Rehuelga (dans le désordre), pour Uceda Leal, Javier Valverde et Luis Bolivar.

     De son côté, Vic a donné la liste des fers qui composeront sa feria « del toro 2010 ». A programme « du raide », tout de souche Santacoloma et Saltillo :
     Le Samedi 22 Mai : Novillada de Flor de Jara, le matin ; et corrida d’Escolar Gil, le soir.
     Le Dimanche 23 Mai : Corrida concurso, le matin, et lot de Palha, le soir.
     Lundi 24 Mai, corrida de Victorino Martin. La corrida-concours verra batailler des toros de La Quinta, Maria Luisa, Dolores Aguirre, Fidel San Roman, Acurrucen et Rehuelga.
    
Si… pero falta Ana Romero!
     On sait donc « qui seront les cornus ! On saura « qui seront les « cornudos », le 27 Mars, lors de la présentation officielle des carteles…
     Comme on le voit, la temporada est en train de « chauffer ses moteurs », et la Fance  

 

ACTUALITE DE FRANCE… ET D’UN AILLEURS TAURIN!

     16 Janvier : Toros2000, chaque samedi, passe le relais à un site de réelle importance, pour ce qui est de « la Culture Taurine ». Allez donc voir, régulièrement, le calendrier de manifestations d’Aficion, loin ou tout près de chez vous, en visitant :
    
La semaine de www.toreria.net

 

LA POLEMIQUE !

     17 janvier: Fallait bien que le microcosme taurin ait sa polémique!
     Tandis qu’en France, l’Opposition, dite « chantre de la Démocratie », fuit un débat auquel elle s’était inscrite, et dont elle connaissait toutes les données (Quand va-t-on donc cesser les « peillons-nous »… la tête des adhérents « au parti… et aux idées» ?)  Polémique…  
     Tandis que là-bas, en Haïti, les Américains, avec les grands avions et leurs grands sabots, « bloquent » des tonnes de vivres de d’eau, sur le tarmac de l’aéroport, sous prétexte de « coordination », tandis qu’à quelques mètres de là, un peuple tout entier, meurt de soif, de faim…  et de mort ? (Est-ce donc si difficile, « sur plan de la Ville », de décider « d’aires d’atterrissage et de distribution », bien réparties sur toutes les zones, bien délimitées et solidement gardées par des forces armées, aussitôt livrées au ballet des hélicos ? Des tonnes de vivres qui arrivent, en trois minutes, aussitôt distribuées par les Ong, dans l’ordre, avec au passage, confiscation de toutes les armes possibles ? Est-ce donc si difficile ???) 
 
     En Haïti, les vivants meurent, « entre les morts », et tout ce que l’on sait nous demander, c’est « des dons »… alors que le Président d’une des plus grandes organisations mondiales, déclarait innocemment que les « produits financiers » rapportés par une partie des dons envoyés pour le Tsunami, s’élevaient à… x millions d’Euros.
     « Produits financiers », dites vous ? C'est-à-dire « intérêts d’argent placé » - Ns’pas ?
     Ceux qui, au fond d’eux, pensent que leur maigre obole va servir à reconstruire une maison, racheter un bateau de pêche, ramener le sourire sur le visage d’un enfant, ont-ils envie d’entendre le mot « Produits financiers ? »
     De qui se moquent donc ces véritables « multinationales » de l’aide humanitaire, celles là même qui éconduisent des jeunes, localement, lorsque l’un d’entre eux, au chômage, vient offrir simplement « ses mains… pour aider les autres, à deux pas de chez lui » ?
     Polémique à tous étages, les « plus hauts », comme les plus bas… 
     Polémique…  

     Alors, au milieu de ce brouhaha de polémiques (Ne dit on pas, aujourd’hui, qu’une nouvelle nous arrive de Marseu..eille ?), il fallait bien que nous ayons la nôtre. Polémique « de nada », surtout provoquée, par ceux qui n’aiment pas celui qui est l’auteur de « la petite phrase qui déclenche tout ! »
     Cette petite phrase vient d’être prononcée par Enrique Ponce, lors d’une conférence, en l’Université d’Almeria, où le torero parla « Art et Technique ; Toreo et sentiment ! ».
     Cette petite phrase, au final d’un exposé sincère et plein d’émotion, est la suivante (en substance) : « La Fiesta Brava n’a pas besoin d’être défendue ! Elle est si grande qu’elle se défend toute seule. Elle n’a qu’un besoin : Qu’on l’aime et qu’elle crée l’émotion »
     Depuis bien des mois, et contrairement à ce que l’on peut entendre et lire « de ci, par là ! », surtout en des lieux qui en ont fait « fonds de commerce », nous sommes totalement d’accord avec cela… 

     Bien évidemment, cette phrase a levé quelque polémique, et Ponce, déjà souvent maltraité par une certaine tranche de presse - « amargada » par le fait que… « vingt ans plus tard », il est toujours le N°1- ne doit pas être surpris qu'on lui tombe dessus « abraracourcix ! »
     De même, on a vite fait de trouver « stratégie tordue » à la suite donnée aux déclarations de Ponce, par son suegro d’apoderado associé, Victoriano Valencia. Dans ABC, Valencia enfonce le clou en proposant un mano a mano entre Ponce et Jose Tomas, à condition, bien entendu, qu’il soit « télévisé pour tous ».
     Et pourtant...  Dans la suite logique de « La Fiesta Brava, hay que amarla y emocionarse con ella », on peut penser que tel événement, aurait de quoi, effectivement, faire émouvante promotion à la Fiesta toute entière… « siempre y cuando », à condition… que les toros proposés ce jour-là ne soient pas d’indécents « chotos », faiblards et « sin ninguna raza », qu’il faut « soutenir » et « mimar »… Parce que là : « Ni amor !!! Ni Emocion !!! Ni o… !!! »  
     Et c’est « là », pour cela et « par cela », que la Fiesta Brava mourra…
Non par les cris de quelques « antis nantis », relayés par quelques « politicaillons » tellement « démocrates », qu’ils en sont devenus d'authentiques fascistes... 
     La Fiesta Brava est grande, parce qu’elle est « unique » ; parce que l’on ne peut la comparer à nulle autre… et parce qu’elle est belle est digne. A condition que le toro soit beau et digne…
     « Y alli tenemos un problema ¡!! »… Non par la dégénérescence du toro de combat, mais par « le Système », à tous crins commercial, que tous ont monté, depuis des lustres, sur le dos des toros… et des Aficionados.
     Tous complices!! Et la Fiesta en est seule victime!  
     A que Si ???
     A que no ???
     – Polémique!!!!

     Voir la chronique concernant l’intervention de Ponce en Almeria, dans Burladerodos.com :
     http://www.burladerodos.com/nota.asp?47395

     Voir surtout « le courrier des lecteurs », faisant suite à la déclaration de V.Valencia, dans Burladero :
     http://www.burladero.com/009170/victoriano/valencia/ponce/quiere/torear/mano/mano/jt/tv

 

VALENCIA: CASAS REPREND LA FORMULE 85

     17 Janvier: Comme on l’avait indiqué, ici, au moment où la Diputacion Valenciana concédait officiellement les arènes à la Société menée par Simon Casas, le Nîmois avait déjà mené « le coso de la Calle Jativa », montant des cartels de postin, menant des actions de promotion de la Fiesta, trop vite oubliés par beaucoup.
     On annonce aujourd’hui, « à grand boum », que les Fallas 2010 se clôtureront par une corrida « à six », chaque matador lidiant un toro. De fait Simon répète là, mais « en mieux », le cartel « del Arte », présenté en ligne finale des Fallas 1985.
     « En ce temps-là », l’affiche avait réuni, selon la même formule, six toros pour six toreros, et non de moindres : Antoñete, Curro Romero, Rafael de Paula, Curro Vazquez, Pepe Luis hijo et Luciano Nuñez, alors promesse du toreo artista de Valencia. Cette fois, Simon casa récidive en affichant un cartel dont on dit qu’il est « bouclé » : Enrique Ponce, Morante, El Juli, Sébastien Castella,  Manzanares et Cayetano, devant un sorteo de six fers différents.
     De quoi remplir la plaza… et les écrans de télévision 
     La corrida de 85 n’avait pas rempli...   Esta si, llenara, seguro !

 

TELE MEXICOOOOOO : « VIVA FRANCIAAAAA ! »

     17 Janvier : Via Corrida.Tv, le programme « Toros y Toreros » de la chaîne Mexicaine “Canal Once” revient sur la corrida de Dimanche dernier, en plaza Monumental de Mexico, passant la quasi intégralité de la faena de Sébastien Castella, à deux doigts d’un énorme triomphe, sans oublier la qualité muleteril, en de nombreux passages (templado y vertical) de  Rafael Ortega, torero réputé « batailleur et pueblerino »…
     De même, le programme revient sur la figure d’un ganadero récemment disparu, Don Luis Barroso, avec des archives de Pepe Alameda. On y voit notamment une faena de Manolo Martinez en la plaza El Toreo. (Manolo Martinez et sa muleta « descomunal » !)
     Enfin une ultime image, qui dit toute la tradition et le señorio du ganadero disparu : Quittant la finca, à cheval, pour aller suivre les travaux du campo, le ganadero salue, de son chapeau ôté, le calvaire qui orne son entrée. Un geste qui, le voudra t’on ou non, dit le respect, la dignité et la classe… de « todo un caballero ». De ceux « d’avant »…

     Pour voir « Toros y Toreros », via Corrid.tv :
     http://www.corrida.tv/data/actualites/2397/OnceTV_wmv.html

 

MEXICO : LA « PAIRE » DE ZAPATA !!! 
La seule oreille pour Uriel Moreno « El Zapata »

     18 Janvier : Même dans les corridas « mauvaises », il y aura toujours, pour qui est « honnête, dans son jugement », pour qui est un peu « au courant des choses, de toros et des gens », bref, pour qui « est Aficionado », un moment, un détail, qui feront que la tarde n’est pas tout à fait perdue. Il est rare qu’il n’y ait… rien ! Rien de rien !
     Souvent, c’est imperceptible ! Parfois, au milieu du néant, « un  geste », une passe, mettent tout le monde d’accord, d’un seul coup… Ainsi hier, en la Monumental de Mexico, la onzième corrida de la saison sombrait quelque peu dans l’ennui, à cause de la soseria du ganado. Même le Fandi, avec ses banderilles, n’avait pu réveiller le public… Même Fabian Barba, récent triomphateur, n’avait pu, malgré toute sa volonté, engranger le moindre bravo…
     La corrida « coulait », imperceptiblement. Et puis, tout à coup, un éclair ! Un miracle ! Un moment de génie ! « Le » détail, gigantesque, qui marque l’histoire de la course et peut-être de la saison : Alors qu’il était en « infériorité physique », suite au coup reçu par le premier de la tarde, El Zapata reçut le quatrième à genoux, par quatre fois, et « fit un coup de géant », à la première paire de banderilles : Planté au centre de la plaza, le torero cite le toro, resté aux barrières. Dans sa main droite, les deux banderilles réunies. Le toro s’arranque et fonce, « à bloc ». Avec une précision millimétrique, le torero fait une volte sur lui-même, se retrouve face au toro, « à deux mètres », lui fait un quiebro et lui plante les banderilles, « al violin », par-dessus l’épaule. Autrement dit «el par del calafia », non contre les barrières, mais au centre, précédé d’une volte.
     Wouaooooouuuu !!! Tout le monde debout, à Mexico ! A Madrid ! A Pékin… et même chez les antis !!!
     Après deux autres paires de banderilles, plus classiques mais tout aussi « toreras », Uriel Moreno fut obligé de donner vuelta, au milieu des sombreros et de tout ce que l’on pouvait balancer par-dessus bord.
     El Zapata, spécialiste d’une passe de muleta appelée « el imposible », vient de créer la paire des banderilles baptisée « El posible » ! Ensuite, le début de faena promit beaucoup, par changées dans le dos et pases de las flores, mais le muleteo fut un peu rapide, sans pour autant perdre de sincérité et de toreria. Comme le diestro attaqua fort, avec l’épée, l’oreille fut conquise et bien fêtée… Mais elle le fut, surtout, pour « un détail », même si celui-ci fut « gigantesque ».

     Pour le reste, le Fandi « patine » devant le toro Mexicain, et Fabian Barba, face aux deux pires, ne put qu’être valeureux.
     « Otra vez sera ! » Mais, « la paire du Zapata », on n’est pas prêt de l’oublier… Ni celle-là, ni… l’autre !!!

     Dimanche 17 Janvier – MEXICO (Plaza Monumental) – 11ème corrida de la Temporada – 5000 personnes environ (tristeza!!) – Du vent: Toros de San Marcos, inégalement présentés, qui donnèrent bien peu de jeu, à part le quatrième. Faibles, sosos, arrêtés. Le lot « malo » pour Fabian Barba. Le 2ème se donna une vuelta de campana qui le laissa planchao”.
     El Zapata : Silence et Une oreille – Se fit toucher au mollet droit par le premier toro dela tarde, et, endolori, dut gagner l’infirmerie. Face au quatrième, malgré la douleur qui le tenaillait encore, Uriel Moreno aligna quatre faroles à genoux, et « mit le feu » à la plaza, sur une première paire de banderilles incommensurable de valeur et de vista : Violin au quibro, au centre, après une volte sur lui-même, le toro venant « a fond » depuis la barrière. Le public se leva et obligea le torero à donner vuelta, après le tiers de banderilles. Débutée au centre par changées dans le dos, la faena fut « enlevée », un peu rapide,  et l’épée, valeureuse. Une oreille « forte » pour le Zapata, qui aura marqué la saison, même s’il ne revient pas.
     El Fandi :
Silence et Silence – Toréa bien de cape son premier, lequel se donna une vuelta de campana qui le fit « renoncer à tout ». Fandi mit de la volonté, et tua bas. Devant le cinquième, « pas d’eau, dans le puits sec ! ». Ou Fandi « ne sut pas !!! ». Tua d’un bajonazo. En Espagne, Si! Au Mexique, No!
     Fabian Barba:
Silence et Silence – Fit tout son possible, et même plus, face à un lot… impossible : Portagayola et grand quite par navarras, au troisième, estoqué en trois voyages ; voltereta par le sixième, à force de lui chercher les passes qu’il n’avait pas. Mato pronto. Volonté, toreria et… mala suerte !

     Dimanche prochain, la douzième:
     Trois toros de Barralva et trois de San Jose, pour Jose Luis Angelino, Jose Maria Manzanares et Jose Mauricio.
 

EL PAR DEL « POSIBLE »

     19 Janvier : Dimanche, en plaza de Mexico, un torero a « levé le public », d’un coup, tandis que la corrida coulait dans l’ennui.
     Alors qu’il avait reçu un mauvais coup dans le mollet droit, face à son premier adversaire, Uriel Moreno, « El Zapata », torero déjà « vétéran » de Tlaxcala, surprit tout le monde en réussissant une paire de banderilles extraordinaire, par les risques encourus. Lui qui a déjà invente la passe « del Imposible  », à la muleta, venait de créer la paire de banderilles, dite « del Posible  »
     Le vidéo joint ne montre pas la trajectoire, ni le rythme et la force de la charge du toro, mais à voir le geste et l’expression du torero, on imagine… qu’il vient fort. D’autres images viendront, probablement, plus évidentes dans leur démonstration. Cependant, « la vista » et « les cannes », alliées à un courage et un pundonor évidents, méritent bien que le public de la Monumental, bien trop clairsemé, se soit levé et fasse donner vuelta au torero.
     La chronique ne dit pas la tête que faisait le Fandi, au même moment!!! 
     Y olé, Zapata !

     Video de la paire de banderilles « El Posible », par le Zapata – Via youtube :
     http://www.youtube.com/watch?v=c9_0rBvF-gU

 

BOGOTA: « CE N’EST PAS MOI QUI LE DIS! »
Grande corrida de Santa Barbara
Des toros et des hommes !!!!

     20 Janvier : « Se ha lidiado una corrida de toros, en toda la extensión de la palabra, una corrida que si así fueran la mayoría, no habría necesidad ni de manifiestos, ni mesas del toro, ni nada, esta es la verdad de la fiesta: El toro bravo y encastado  » 
     Il s’est lidié une « corrida de toros », dans toute l’acception du terme.
Une corrida telle que, si la majeur partie sortait ainsi, on n’aurait aucunement besoin de « défense du toro et de la Fiesta » sous toutes formes, parce que « là est la vérité de la Fiesta : Le toro brave et encasté !
     Ce n’est pas moi qui le dis… mais Mauricio Sepulveda, correspondant de Opinion y toros, en Colombie.

     Dimanche est sorti, en plaza Santamaria de Bogota « un corridon de toros ». Toros « con trapio », armés, solides et encastés. Plusieurs chutes des piqueros, qui ont du piquer « pour défendre leur équipage, et non « mimando al toro » Deux vueltas al ruedo, méritées ; à part un, tous les toros ovationnés à l’arrastre ; un ganadero, Carlos Barbero, appelé, « forcé » à saluer.
     En face, il n’y avait aucune figura, mais le public « lo paso en grande »…
     C’est en cela que la Fiesta Brava peut se défendre seule, par elle-même… et non par les manifestations, les protestations, les rodomontades, articulées par ceux qui sont, de fait, « les complices » d’un système commercial qui vise à faire gagner de l’argent à tous, en essayant de limiter au maximum… les risques. Et cela, M’sieurs dames, ne se limite pas « à Enrique Ponce… », comme d’aucun voudraient le faire croire…
     Lorsqu’un torero attaque la saison, « le carnet plein »… mal asunto ! Le but « de tous ! » sera qu’il parvienne à aller, le mieux possible, jusqu’à la dernière page de son calendrier.
     Bien sûr, le toro « reste » le toro, et « les aléas » de la Fiesta sont toujours présents. Et, sans souhaiter le moindre mal à personne, on ne peut que dire : « Heureusement ! » Le jour où la corrida se déroulera comme le montage d’une « Clio », à Flins ou ailleurs… la Fiesta sera morte depuis longtemps. A que si !!!

     Grande corrida, donc, Dimanche à Bogota, avec des  toros et des hommes ! « Ce n’est pas moi qui le dis !! »
     Alléluia !

     Dimanche 17 Janvier – BOGOTA (Colombie) – 1ère corrida de la Temporada Grande (2ème de abono) – ½ plaza – Soleil et un peu de vent : Six toracos de Santa Barbara (d’encaste Domecq), variopintos, très bien présentés, « con trapio » même si inégaux de poids ; toros superbement armés, « guapos », ovationnés à la sortie en plaza (1,5 et 6èmes), qui, à part le premier, se sont montrés « solides », mobiles, braves et encastés. Le premier tiers a repris toute sa grandeur, notamment avec trois batacazos. Vuelta porthume aux 2 et 4èmes toros, respectivement appelés « Afanoso » et « Media luna ». De grands toros, sérieux, complets, qui ont mis en valeur les toreros et leur cuadrilla. En fin de corrida, le ganadero, malgré sa discrétion naturelle, a été « forcé » de sortir à saluer l’ovation.
     Ce fut une grande corrida.. parce qu’elle fut… « vraie ».
     Poids de la corrida : 513, 539, 446,  442, 521 et 529 kgs.
     Cristobal Pardo :
Palmas et Une oreille – Se bagarra avec le mauvais premier, lui cherchant « les puces » et se livrant à fond. Hélas, l’épée le priva de meilleure récompense. Devant le quatrième, même s’il ne domina pas tout le temps et dut reprendre souffle, par pauses un peu trop fréquente (la caste asphyxie !!!) le diestro montra grande toreria et tua mieux.
     Ramses : Une oreille, avec pétition de la seconde ; et Ovation forte – S’est montré « grand torero », par le courage, la « quietud », le temple et la verticalité, en de nombreux passages d’une actuacion pleine de dignité et de classe. A plusieurs moments, le Bogotano a été « sensationnel », surtout devant de tels adversaires, et tua très bien son premier. Grande actuacion de Ramses, qui reprend du cartel.
     Manolo Libardo :
Sifflets après deux avis, et Palmas – « A coincé ! » Se fit « démonter » par son premier, et ne put que partiellement remonter la pente, devant le sixième.

     La reseña de Bogota, dans Opinion y Toros, par Mauricio Sepulveda:
     http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=24911

     Les photos et la reseña de la corrida de Bogota, par J.A Diaz Reyes  dans burladerodos.com:
     http://www.burladerodos.com/galeria.asp?IdGal=4034

     Autre commentaire, dans Opinion y Toros:
     http://www.opinionytoros.com/opinionytoros.php?Id=3516&Colab=9

     Autres photos de la corrida, via youtube:
     http://www.youtube.com/watch?v=yGl6o1MFSF4

 

LUIS BOLIVAR, « A TODA MECHA » !

     20 Janvier : Le temps file ! Le temps fuit ! La saison Américaine entame sa dernière ligne droite, en particulier en Colombie, avec les « temporadas » alternées de Medellin et Bogota. Chaque week end, jusqu’à mi Février, les avions transporteront des Taurinos, notamment ceux du dimanche matin. En effet, il est fréquent que toréent, le dimanche à Bogota, ceux qui étaient la veille à Medellin. Bien sûr, les cuadrillas, la presse, les aficionados de la capitale se retrouvent, tôt le matin, dans le même avion, souvent pour la même destination, l’Hôtel Tequendama, à quelques pas de la plaza Santamaria. Nous vous avons souvent parlé de « l’ambiance » dans l’avion… Muy buena !!!
     La saison « grande » a débuté, samedi à Medellin, et dimanche à Bogota, la Santamaria vivant une grande corrida de toros, avec un lot de Santa Barbara qui a fait sonner la caste. Vuelta d’honneur pour deux toros, et trois hommes qui durent « toréer », dans le vrai sens du terme.. pour « détourner » et « dominer » des charges fortes de vrais toros de combat… d’encaste Domecq ! Une bonne ouverture 2010, en la capitale de Colombie.

     Pourtant, Bogota, cette année n’aura pas fait l’unanimité, d’entrée de jeu : une vaste « bagarre de tapis vert » empêche la première plaza de Colombie, de voir le premier des toreros Colombiens, Luis Bolivar. Et de ce fait, comme la bagarre a continué, notamment au sujet d’un mano a mano avec Sébastien Castella, l’Empresa a pris la mouche et ni Bolivar, ni Castella ne feront paseo, cette année, à la Santamaria*. Le Français n’en a  cure, ou presque, mais Bolivar, lui, va tout faire pour « amargar » leur décision aux Bogotanos, en faisant un maximum de bruit dans les plazas alentour. Cela a déjà commencé à Duitama, l’autre jour, et dimanche en plaza d’Armenia. Dans les deux cas, un toro gracié et un Bolivar « en pleine bourre », faisant le forcing...
     Maintenant, c’est à Medellin qu’il faudra gagner « la guerre de Colombie », après ces belles pages « de province » qui, pour cette raison, ne sont qu’anecdotes.
     A Medellin**, Bolivar fera trois paseos, dont un en « mano a mano » avec Castella. Que se aguanten los de Bogota!!!!  

     Lundi 11 Janvier – DUITAMA (Colombie) – 2ème de Feria – ¾ de plaza: Toros de Las Ventas del Espiritu Santo (Cesar Rincon), correctement présentés et de bon jeu. Vuelta au 5ème et surtout, indulto du 6ème. Mano a mano Finito de Cordoba – Luis Bolivar.
     Finito de Cordoba:
Ovation – Ovation après avis – Deux oreilles.
     Luis Bolivar:
Une oreille – Deux oreilles – Deux oreilles « symboliques » du toro indultao
Video en Duitama, via youtube : http://www.youtube.com/watch?v=h4-Tfas5DQY

     Dimanche 17 Janvier – ARMENIA (Colombie) – bonne entrée – Corrida mixte : Toros de Vistahermosa (Buendia) qui ont donné bon jeu. Indulto du 6ème.
     Juan Rafael Restrepo (Rejoneador) : Palmas et Silence après deux avis.
     Luis Francisco Espla (Adieux en Colombie) : Ovation et Deux oreilles.
     Luis Bolivar : Deux oreilles et Deux oreilles « symboliques » du toro indultao.
Video en Armenia, via youtube : http://www.youtube.com/watch?v=zHoUpvfccMY

*LA TEMPORADA DE BOGOTA, via Burladerodos.com:
     http://www.burladerodos.com/nota.asp?47396

** LA TEMPORADA DE MEDELLIN, via burladerodos.com:
     http://www.burladerodos.com/nota.asp?47399