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QUITO : PONCE « TUE » LA FERIA !
Deux oreilles et rabo au toro « Gitano », de Triana.
1er Décembre : On pouvait se demander, dimanche soir, si
Enrique Ponce ne partait pas vers « l’année de trop ». En effet, la
voltereta de Lima « ne cadrait pas » avec l’habituelle maestria du
Valenciano. De même, au cours de la temporada, plusieurs accrochages
tendaient à confirmer cette crainte…
Oui mais voilà !!! La grande faculté de vraies
« figuras » du toreo est de savoir rebondir, et ne laisser passer aucune
occasion de dire : « Stop ! arrêtez vos suppositions (ou vos secrets
désirs !). Je suis là, et bien là ! Je partirai « lorsque je l’aurai
décidé », et non parce que des scribouillards patentés ou non, de terres
taurines ou non, m’y auront forcé… Toma canela !!! »
Et pour bien marteler ses dires, Enrique Ponce a
monté une grande faena, hier à un grand toro des frères Cobo, en plaza
de Quito ; lui a coupé le rabo… et a probablement « tué » la feria !!!
De son côté, mal servi, le Morante ne s’est pas
compliqué la vie, laissant aux spectateurs « la miel en los labios » en
trois bonnes véroniques à son second. Quant à Curro Rodriguez, prenant
l’alternative après des années passées dans les rangs subalternes, il a
connu les hauts et les bas de sa verdeur. Il est vrai que son grand toro
d’alternative s’est cassé un antérieur à mi faena.
Deuxième de Feria, et déjà « une grande partie » du
Trophée du Jesus del Gran Poder de Quito 2010… pour Enrique Ponce.
Asi son las Figuras del Toreo ! Asi lo deciden !
Mardi 30 Novembre – QUITO (Equateur) – 2ème de
Feria – Trois quarts de plaza – Beau : Toros de Huagrahasi et deux de
Triana (2 et 3ème). Correctement présentés, les toros des
Frères Cobos ont donné un jeu inégal. Pourtant, deux toros furent
excellents : le premier, avant qu’il ne se casse une patte au cours de
la faena ; et le deuxième, « Gitano », de Triana, qui débuta distrait,
mais alla a mas, en noblesse et en classe, grâce à la toreria de Ponce.
Le toro fut honoré d’une vuelta posthume, après qu’il y eût pétition d’indulto.
Morante toucha le mauvais lot.
Curro Rodriguez a reçu l’alternative devant le toro « Cochambroso »
- N°114 – de Huagrahuasi.
Enrique Ponce : Deux oreilles et rabo ; et Ovation
– A monté une faena « des siennes », intéressant d’abord le toro, sans
le forcer, allant « a mas », dans le temple et la longueur des muletazo,
pour terminer, totalement « a gusto », par des poncinas et des
changements de main qui ont mit la plaza debout. Il y eut demande d’indulto
pour « Gitano », mais, sur la négative du président, Enrique Ponce porta
une entière « à fond », qui roula le noble adversaire. Folie dans les
tendidos, et tous les trophées. Il resta longtemps à batailler avec le
quatrième, bien reçu au capote, mais qui demeura « tête en haut », avant
de se refuser totalement.
Morante de la Puebla : Silence ; et Sifflets, après un
avis – toucha le mauvais lot, un premier notamment, compliqué ; et
le cinquième, le plus médiocre du lot. Il abrégea, devant son premier ;
reçut le cinquième « avec promesse », mais dut également renoncer, et
tua « fatal »…
Curro Rodriguez : Palmas ; et Silence après avis –
est connu pour sa carrière de subalterne… En sera-t-il autant, après
avoir décidé de passer dans les rangs supérieurs, et pris cette
alternative « de luxe » ? – On aura peine à le dire, car il fut bien, en
début de lidia et faena de son premier, da qualité. Hélas, le toro se
fit mal, à mi faena, et il fallut abréger. Devant le sixième, potable,
le nouveau matador connut de bons passages, mais l’épée mit du temps à
faire effet…
La video de la corrida, grâce à Feria.tv:
http://www.feria.tv/video-1625_faenon-de-ponce-a-quito.html |
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INTERVIEW DE TALAVANTE, APRES…
« LO DEL DOMINGO »
1er Décembre – « Il est… comme il est!! » Dans l’interview suivante,
Alejandro Talavante revient sur son actuacion de dimanche en la Mexico,
et commente une des meilleures faenas de sa carrière…
Sur fond « d’ambiente y de Olés », le reportage
revient sur les moments inspirés de Talavante, commentés par le torero.
Entrevue avec Alejandro Talavante – En Feria.tv :
http://es.feria.tv/video-1622_entrevista-a-talavante-en-mexico.html |
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QUITO : COGIDA GRAVE DE RAFAELILLO
2 Décembre : Heureusement, pour spectaculaire qu’elle soit, la blessure
n’est pas grave.
Alors qu’il débutait sa faena à genoux au cinquième de
la tarde, toro de Santa Coloma qui allait se révéler très compliqué, le
Murciano s’est fait sèchement cueillir en se relevant pour le pecho de
remate. Au bilan, une cornada « extensa » en face interne de la cuisse
droite, et vingt cinq centimètres de trajectoire qui, heureusement, ne
touchent aucun canal important. Mala suerte donc, pour Rafaelillo, à
l’occasion de sa confirmation d’alternative en plaza d’Iñaquito, et son
entrée dans le grand bain ses ferias d’Amérique du sud. Malchance et…
beaucoup de chance, car la cogida fut « d’impression ».
De son côté, Andy Cartagena « met l’ambiance », coupe
deux oreilles mais refuse de sortir à hombros, par respect pour le
compagnon, blessé. Quant au local Alvaro Samper, il joua de malchance,
tant devant son lot que face au fameux cinquième, toréé en place de
Rafaelillo, qu’il ne put estoquer dans les temps. Trois avis et toro al
corral.
On notera que, pour le troisième jour consécutif, la
plaza ne s’est pas remplie.
Mercredi 1er Décembre – QUITO (Equateur) – 3ème
corrida de Feria – Corrida mixte – Moins de ¾ de plaza : Trois toros de
Peñas Blancas et trois de Santa Coloma (2, 5 et 6èmes), inégalement
présentés, souvent limités de force et sans qualité. Potable le
premier ; très compliqué le cinquième. Pour cause de « confirmation
d’alternative », Cartagena lidia 2 et 4ème.
Rafael Rubio « Rafaelillo » confirma son alternative
devant le toro « Cigala » - N°76, de Peñas Blancas.
Andy Cartagena; Une oreille; et Une oreille – A son
habitude, vibrant et spectaculaire.
Rafaelillo : Ovation ; et cornada – Reçut son toro
de confirmation par trois largas à genoux, puis le toréa « quieto »,
sans les habituels trépignements, pour une faena qui lui aurait
probablement valu un trophée s’il avait mieux tué. Devant le cinquième,
de Santa Coloma : Début de faena les deux genoux en terre et, en se
relevant pour le pecho libérateur, la cogida. Nette impression,
immédiate, d’une grave cornada. Samper prend la suite et ne peut en
finir, se faisant même accrocher au moment du descabello, par un toro
qui fuyait et se couvrait. Trois avis, très sévères, et toro al corral.
Alvaro Samper : Ovation ; Silence après trois avis
(5ème) ; et Silence – Se montra très volontaire devant
deux toros qui ne le servirent en rien : Rajado son premier ; et faible
le dernier. Et au milieu : la malchance !
La video de la corrida et de la Cogida, grâce à Feria.tv: La video de
la corrida – grâce à Feria.tv :
http://es.feria.tv/video-1629_sansacional-corrida-en-quito.html
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QUITO: FESTIVAL MOUVEMENTE
Ponce coupe deux oreilles… « Sustos » para todos !!!!.
3 Décembre : Le festival de la Feria de Quito, hier, a valu au public
quelques émotions, dans la mesure où les toreros ont connu quelques
sustos, peu communs en ce genre d’événement dit « mineur ». C’est ainsi
que le premier toro, pour Enrique Ponce, a fait une sortie remarquée,
accrochant un garçon de piste avant de forcer les portes d’entrée au
patio de caballos. Et c’est là que le jabonero a reçu deux puyazos « de
défense », par un Manolo Quinta, surpris « dans les coulisses », avant
son entrée en piste. Ensuite, tout entra en meilleur ordre, et Ponce lui
coupa deux oreilles, « con elegante tecnica ».
Sébastien Castella, quant à lui, a connu un sort
contraire, ce qui a mis quelque désordre dans son beau costume « de
ville »…. pour ne pas dire autre chose, d’autant que borsalino n’avait
rien à voir avec ce que l’on attend… d’un torero. Une plaza de toros ne
sera jamais le décor de « Plus belle, la vie ». Diiiigo ! De même
Cayetano se mit en danger, mais sut couper à temps les faux frais d’un
festival qui ne rapportait rien…
Au bilan des courses, quelques bleus au corps, quelques
accrocs au tissus, mais rien de bien grave. Et au plan
« statistiques » : Deux oreilles à Enrique Ponce, et une au jeune
Campuzano, lequel prit un méchant derrote au niveau du cou, faisant peur
à tout le monde…
C’est peu, mais cela aurait pu être pire !
Jeudi 2 Décembre – QUITO – Festival benefico (4ème de la
Feria) – Casi lleno : Trois novillos de Triana (2, 4 et 6èmes) ; Deux de
Vistahemosa (1 et 3èmes) ; et un de Mirafuente (5ème), tous
tirando a mansos. Le premier fut à l’origine d’un incident curieux :
Forçant une porte, il entra dans le couloir du patio de caballos où le
picador attendait qu’on sonnât son entrée. Et c’est là que Manolo Quinta,
piquero de Ponce, dut le piquer, pour se défendre.
Enrique Ponce : Deux oreilles – En maestro, à la
fois élégant et technicien, sachant donner confiance au bicho, en
terrains des barrières. Il renforce encore son rang de favori au trophée
de la Feria.
Victor Puerto : Ovation après avis – Appelé en
remplacement du Fandi, il tint hautement son rang, face à un manso
aquerenciado en tablas.
Sébastien Castella : Palmas – Ne put s’imposer à un
brutal et miron, court de charge, qui le mit en danger à plusieurs
reprises.
Cayetano : Silence – « Mangé » par son manso,
montrant peu de recours. Lui aussi fut en danger.
Martin Campuzano : Une oreille – Prit un méchant
derrote à la tête, au cours d’une faena vaillante, devant un mansote
bronco et sans classe.
Alvaro Samper : Vuelta – Malgré une lésion des
ligaments d’un genou, partit fièrement a portagayola et aligna trois
largas. Lui également se fit prendre, au cours de la faena. Vaillant, le
petit diestro, au cours d’une feria « de mala suerte ».
La video du Festival, grâce à Feria.tv:
http://es.feria.tv/video-1627_sustos-en-el-festival-de-quito-2010.html |
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DAX : LES TOROS DE LA FÊTE !
3 Décembre : Au cours d’une amicale conférence de presse, les
responsables Dacquois ont dévoilé les noms des ganaderias qui sortiront
au cours de la prochaine temporada. Temporada au demeurant « plus
Torista », même si la Feria de la Salsa « pré annonce » des cartels « de
lujo »…
On prête à Dax l’intention de faire venir trois fois le
Juli… Veremos a ver ! En tous cas, et même s’il reprend l'épée un jour
(ce qui reste à voir !), Jose Tomas ne viendra pas à Dax : Ses préférés
de Nuñez del Cuvillo, viennent « à la Salsa » ; et l'on sait que Tomas
« ne veut pas » venir en Septembre…Alors ! Vivir para ver !!
Ainsi donc, la temporada Dacquoise 2010 se présente
comme suit:
Pour la Feria : Toros de Dolores Aguirre (qui
reviennent) ; Ana Romero (qui arrivent), accompagnant les toros
de Victorino, de La Quinta et du Pilar, qui ont connu les succès
que l’on sait, en 2010…
Pour la Salsa, on retrouvera Victoriano del Rio,
en compagnie des Cuvillo…
Sérieux et alléchant !!
… Maintenant : « A ver quien se pone
alli delante ? » |
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QUITO : ATTENTION A SILVETI !!!
Trois oreilles pour le fils du Roi
4 Décembre : Il s’appelle David…et il porte le nom de son père : Silveti !
Il est le fils du « Rey David », comme on le surnommait…
Et hier, le fils du roi est vraiment devenu Prince… au
cours de cette novillada de Quito où il coupe trois oreilles, par grand
vant, face à deux novillos de comportement très distinct. Après sa
présentation en Espagne et en France (Garlin l’a fait découvrir au Sud
Ouest) ; après son triomphe de Lima, David Silveti junior vient
d’ajouter, « avec la manière », la chaleur de l’Equateur à l’Or du
Pérou…
Attention à David Silveti : Le fils du Roi arrive, et
il pourrait bien être celui qui, enfin, va entièrement réveiller l’Aficion
du Mexique.
Vendredi 3 Décembre – QUITO (Equateur) – Novillada – (5ème
de Feria) – ¾ de plaza – Beaucoup de vent: Novillos de Trinidad,
correctement présentés et en général mauvais, sauf le quatrième.
Hernan Tapia : Silence et Silence – N’a pas brillé.
Certes des excuses devant son premier, affublé d’un probable défaut de
vue ; mais il sécha vilainement devant le quatrième, qui, lui,
« permettait ». De plus, il tua très mal.
David Silveti : Une oreille ; et Deux oreilles –
A littéralement « scotché » l’aficion Quiteña, en triomphant « avec
classe et personnalité », face à deux novillos de comportement distinct
(descompuesto son premier ; noblon son jabonero second), en des
circonstances météo difficiles (vent constant) . Muy quieto, et poderoso,
Silveti conquit le monde dans un premier quite par tapatias, et fit
étalage, d’abord de son courage et de sa technique, face au premier ; et
de sa classe torera, devant le bien meilleur cinquième, même si le
novillo ne se livra jamais entièrement. Tuant fort, David Silveti coupe
trois oreilles… et pourrait bien menacer Ponce, pour le Trophée de la
Feria. Enfin un !!!!
Andy Cartagena : Une oreille et Palmas – Vibrant
devant son premier, il essaya tout avec le manso, mais tua mal.
Mieux connaître David Silveto – Avec Opinion y Toros, avant la
novillada :
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=29698 |
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TANT MIEUX !!! - TANT MIEUX ????
4 Décembre : Aux grands maux (et même « grands mots ») les grands
remèdes…
La Crise économique dont on dit partout qu’elle est la
grande raison de la baisse du nombre des spectacles en 2010, sera-t-elle
« celle qui sauvera la Fiesta » ?
- On ne sait ! Mais ce que l’on peut penser : La
réduction obligera peut-être à mieux repenser la sélection, dans les
ganaderias ; et l’organisation, dans le « Système »… Ojala !!!
D’ailleurs, la France est là pour démontrer que, lorsqu’il y a du
sérieux, et malgré tous les aléas liés à un monde de plus en plus
« imprévisible », les ferias se sont données, et le public était là… à
moins de quelque maladresse « d’orgueil et vanité »…
En 2010, le nombre des spectacles a fortement baissé. De fait, il baisse
depuis quatre ans :
665 corridas formelles en 2010, contre 1041 en 2007
385 novilladas, cette année, contre 667 en 2007 (bien
plus inquiétant !)
309 corridas de Rejoneo en 2010, contre 468, il y a
trois ans (moins inquiété).
Au total, l’Espagne a vu, cette saison, 817 spectacles
de moins qu’en 2007… soit, presque « toute une saison d’antan ».
Bien sûr qu’au plan économique, cela est inquiétant ; et que de nombreux
acteurs de la Fiesta vont y laisser des plumes, voire y brûler leurs
ailes… Mais, en une époque de vaches maigres, tant au plan du ganado
qu’en celui des véritables matadors ou novilleros « qui font courir »,
pues… peut-être ce mal est il… « un demi bien ». |
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QUITO : « GOYESCA… Y DE
NOCHE !!! »
Une oreille pour Miguel Abellan
4 Décembre : La plaza d’Iñaquito s’est enfin emplie « jusqu’au toit »,
pour une corrida « Goyesca »… et en nocturne. Peut-être la conjonction
« nocturne – Goyesca – Fandi » a-t-elle réussi là où les grands noms ne
purent afficher numéro plein…
Fandi, blessé dimanche à Lima, « rentrait » dans sa
feria, ayant perdu une première actuacion « formelle » et le festival.
Il se devait de frapper fort, d’entrée, mais les toros ne lui permirent
rien, même aux banderilles. De son côté, face au seul toro bueno de la
soirée, Martin Campuzano fit « la faena du jour », mais manqua tout,
avec l’acier…
Reste donc « la valeur sûre », Miguel Abellan, qui
coupe la seule oreille en se montrant torero « de race », face à un
manso qui lui mit également, un susto. Décidément, cette feria est celle
« des sustos » sans conséquences, mais également de la cornada de
Rafaelillo.
Heureusement, à Quito, veille le Jesus del Gran Poder,
celui qui peut… tout !
Vendredi 3 Décembre – QUITO (Equateur) Corrida Goyesca, en
nocturne (6ème de Feria) – Plaza pleine : Deux toros de
Triana (1er, devuelto ; et 6ème) ; Quatre toros de
Mirafuente (2, 3, 4 et 5èmes) ; et un sobrero (1er bis) de
Vistahermosa. En général correctement présentés, les toros ont montré
mansedumbre parfois dangereuse. Se pararon y defendieron. Seul le
sixième alla « a mas », montrant bravoure et répétition de charge.
Miguel Abellan : Une oreille et Ovation – Se montra
vaillant, technique et torero, devant le premier, qui le roula au sol,
sans mal.
Fandi : Ovation et Applaudissements – Reprenait
l’épée… et n’eut aucune chance au sorteo. Essaya de vibrer, avec cape et
banderilles, mais sans continuité ni crescendo possible.
Martin Campuzano : Ovation et Ovation – Monta, au
sixième, brave et enracé, « la » faena de la soirée, par séries bien
ordonnées, sur les deux mains… Hélas, il perdit tout à l’acier… Una pena ! |
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ACTUALITE DE FRANCE… ET D’UN
AILLEURS TAURIN!
4 Décembre: Toros2000, chaque samedi,
passe le relais à un site de réelle importance, pour ce qui est de « la
Culture Taurine ». Allez donc voir, régulièrement, le calendrier de
manifestations d’Aficion, loin ou tout près de chez vous, en visitant :
La semaine
de
www.toreria.net |
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PROGRAMME TV TAURINO « MEXICO BRAVO »
- du 29 Novembre 2010
4 Décembre : Voyez ici le programme Taurin « Mexico Bravo »,
du 29 Novembre.
Présenté avec dynamisme et grande aficion, par Luis
Niño de Rivera et Juan Antonio Hernandez, ce programme de la chaîne
mexicaine « Proyecto 40 » nous fait voyager en terres de toros, mais
également visiter le Mexique, dans ce qu’il a de plus beau, et de plus
traditionnel. A ne pas manquer
Voir le « Mexico Bravo » du 29 Novembre 2010 :
http://www.youtube.com/watch?v=_arDDhYsKpg&feature=channel
On peut également voir les précédents numéros. |
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QUITO : « LE » SOUVENIR DE LA FERIA !
Indulto du toro « Forzador », de Huagrahuasi
Les trois diestros et le ganadero a hombros.
5 Décembre: Ce sont les privilèges d’une Feria… Du jour au lendemain, on
peut passer de la simple « normalité », ou du plus profond « aburrimiento »
à la totale euphorie… Qui ne l’a jamais vécu ne peut parler de
Tauromachie.. ou d’Aficion. A que no?
C’est un peu ce moment qu’ont vécu les Quiteños et
leurs invités, hier, au cours de la septième corrida de Feria… « la
bonne », celle qu’il fallait voir. Jusque-là, « arte y toreria…a rafagas »
mais en somme, rien que de très normal. Hier par contre, il y eut « des
toros… et des hommes ». Le vrai « tout en un !! »
Tout d’abord, un « No hay billetes » de derrière les fagots. Le seul,
jusqu’à présent. Donc.. ambiance !
Dans le ruedo, deux des toreros favoris, Fandi et
Castella, qu’accompagne le plus « capaz » des toreros nationaux :
Guillermo Alban.
Et en face, les toros des Cobos, purs Jandilla…
Et la mayonnaise a pris ! Cela a mis un peu de temps,
car, à part Fandi au deuxième, cela partait « normal »… Mais sortit « Forzador »,
le quatrième, de Triana... et là, tout changea, d’un coup. Le toro ne
cessa de charger, mufle au sol, après avoir mis les reins sur un grand
puyazo. De son côté, le torero sut « lucirlo », mettre en valeur ses
qualités… et qu’on se rappelle bien qu’il est toujours très difficile
d’être « bien, bien », avec un grand toro.
Alban fut « très bien », et le toro, en totale
confiance, ce livra entièrement jusque dans les dernières passes qui le
conduisirent, vivant, vers un bel avenir de procréation… Indulto en
plaza d’Iñaquito, et le probable trophée de cette feria Equatorienne…
pour un Equatorien. Euphorie, dans les gradins…
Curieusement, ce jour, c’est le Fandi qui mit grand
temple dans sa muleta ! - Aaaah ??? Tout d’abord en ne brutalisant pas
le noble deuxième, qui s’était blessé à une patte. « Lo mimo », avec la
muleta, doucement, « mu templao », et en surprit plus d’un, habitués à
ses muletazos « coups de fouet ». Et, face au cinquième, plus puissant,
Fandi toréa, là aussi, avec cadence et bon goût, après un tiers de
banderilles qui leva la plaza. Grande tarde du Fandi qui, s’il pouvait
répéter cinq ou six tardes de ce genre, en des ferias importantes
d’Europe, jouirait d’un autre statut, et d’une autre réputation que
celle de « seulement grand banderillero ».
Sébastien Castella fut… Sébastien Castella !!! Son lot
ne fut pas le meilleur, loin de là, et la vuelta al ruedo posthume
accordée au sixième, dans l’euphorie, n’est due qu’à l’engagement du
torero… Pourtant, des trois, Castella sera celui qui aura le moins
surpris, en une matinée qui restera gravée dans les mémoires, pour un
grand moment… A preuve, tous ces visages euphoriques, tandis que les
trois diestros et le ganadero sortaient en grand triomphe…
Esa es la Fiesta Brava ! La Fiesta de todos lo
pueblos!! Y alli, la puta politica no puede na!!!
Samedi 4 Décembre – QUITO (Equateur) – 7ème de
Feria – No hay billetes - Temps gris, avec du vent: Quatre toros de Huagrahuasi (1, 2, 3, 5èmes)
et deux de Triana (des Frères Cobo), corrects de présence et de bon
jeu, sauf 1 et 3ème. Le quatrième, du nom de « Forzador », a
été graçié, dans l’assentiment général. On donna au sixième, « Jaquimero »,
une vuelta posthume qui divisa plus les opinions.
Guillermo Alban : Palmas et Deux oreilles et rabo
« symboliques » - Sérieux, technique et torero devant le premier,
médiocre. S’est montré « à la hauteur » d’un très grand toro,
(même si terciadito - 452 kgs)soignant
la lidia, toréant « a mas », en longue séries sur deux mains, « gustandose
y luciendo al toro ». Celui-ci continuant à charger bravement, museau au
sol, le public se mit à réclamer l’indulto, que le président accepta,
logiquement. Tous les trophées, et vuelta d’apothéose.
Fandi : Une oreille, avec pétition de la seconde ; et
Deux oreilles – a été « énorme », toute la journée, notamment… à la
muleta. Outre sa facilité proverbiale au capote, et son vibrato aux
banderilles (notamment au cinquième), c’est en deux faenas de muleta que
Fandi a convaincu, même ses détracteurs : Suave et templé à l’extrême,
devant son premier, blessé à un antérieur ; et puissant, même profond,
devant le cinquième toro, qu’il fallait dominer. Trois oreilles
« fortes » pour un Fandi revalorisé, à Quito.
Sébastien Castella : Une oreille et Deux oreilles –
s’est battu, face à un lot bien peu collaborateur. Il arracha patiemment
une orejita à son premier, rajado, puis il se mit sérieusement « à
l’attaque », face au sixième, du nom de « Jaquimero », prenant de gros
risques pour se hisser à la hauteur de ses compagnons, et partager avec
eux « la puerta grande ». Outre les « bouts portant » habituels,
Castella tira de grandes naturelles, et Quito s’enthousiasma, au point
d’applaudir la vuelta à un toro qui était loin de la mérité.
Corrida d'apothéose en plaza de Quito, qui va
probablement bousculer tous les pronostics... au plan des Trophées de la
Feria. |
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MEXICO : PERERA OUVRE LA PORTE GRANDE
La corrida de Campo Real n’a pas donné grand jeu.
6 Décembre : Du vent et un grand froid… Bref, une après-midi « de
chiens ».
Pour un cartel « comme cela », bien trop peu de monde :
autour de 12000 personnes. Et en plus, la corrida qui sort mal !!!
Damned !
Heureusement, un torero a réussi à « capter » tout le
monde, toro, public et presse, grâce à ce poder et ce temple qui font sa
personnalité, même si l’homme, pourtant ambitieux, semble discret, voire
timide…
« Il fallait triompher », hier à la Monumental, et
voilà… « Mission accomplie ! » Savoir se surpasser, dans les moments
clef d’une carrière… que l’on soit torero ou… joueur de tennis. Hier, il
fallait sortir la partie de sa vie… Intelligence, décision, courage,
« dépassement de soi » ! Bref! tout ce qu’il a manqué à nos joueurs de
Coupe Davis, en une occasion qui ne peut se perdre… Que n’ont-ils pas
eu, en individuel, la « garra » de la veille… en double ? Es asi !!!
Pero bueno… A la Mexico, Miguel Angel Perera a su, face
à un mansote qui finit par charger, « lever le public » en plusieurs
moments de la lidia… Comme il tua vite et bien, les deux oreilles furent
largement fêtées, et ce même public ne lui en voulut nullement de son
relatif échec devant l’impossible cinquième. D’ailleurs, l’ovation qui
salua sa sortie a hombros, après la lidia de huit toros, dans le froid
autant que la vulgarité, signe l’entrée définitive de l’Extremeño dans
le cœur des Aficionados Mexicains. Perera estuvo « en Figura ».
A ses côtés Zotoluco et Payo ne purent que se battre,
chacun avec ses armes, mais, malgré avoir offert un sobrero, ne
rivalisèrent jamais…
... Un peu comme les Français, hier, devant les Serbes…
Dimanche 5 Décembre – MEXICO (Plaza Monumental) – 5ème
corrida de la Temporada Grande – 12000 personnes environ (Ouille!) –
Froid intense, et beaucoup de vent : Huit toros de Campo Real (dont le
quatrième, en sobrero ; et le huitième, en toro régalé par El Payo). En
septième, de regalo, un toro de Garfias, encastadito. Les titulaires,
correctement présentés, n’ont donné que peu de jeu, affichant beaucoup
de mansedumbre et de soseria. Seul le deuxième alla « a mas », de même
que le sobrero huitième. Encastadito, le toro de Garfias.
Zotoluco : Silence ; Silence ; et Une oreille, au toro
offert – a montré sa motivation habituelle, bien mal récompensée par
un premier toro, manso ; et un quatrième très faible, devant lequel il
du abréger. Enfin, il put monter une faena « de vibrato » devant le
sobrero de Garfias, qui eut quelque répondant.
Miguel Angel Perera : Deux oreilles et Palmas – Le
va le public, au capote, tant à la réception de son premier, que dans le
quite. La faena fut « muy quieta » (début par sept muletazos, sur place,
"de espanto"), le diestro se passant le bicho très près, malgré le vent,
en de longues séries très templées, le toro « cosido a la muleta ».
Faena intense, suivie avec enthousiasme, close d’une bonne entière.
Devant le cinquième, bloc de marbre, Perera essaya longuement de trouver
la solution… Un peu trop longuement, peut-être.
El Payo : Division ; Silence et Palmas-
N’a guère eu de chance au sorteo : Son premier s’arrêta aussitôt ; et le
sixième parut avoir un défaut de vue… Aucune option possible, sinon
celle « d’offrir » un sobrero, devant lequel Payo fut très bien, mais
perdit tout avec l’épée, à cause d’un vilain metisaca… Echec,
excusable !
Le film de la corrida, par Suertematador, via Feria.Tv:
http://es.feria.tv/video-1630_triunfo-importante-de-perera-en-mexico.html
Dimanche prochain, les toros seront de Teofilo Gomez et Los Encinos,
pour Sébastien Castella, Jose Luis Angelino et Arturo Saldivar, qui
confirmera. Attention, « l’entrée » reposera entièrement sur
Sébastien Castella. Pas facile! |
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QUITO : A PONCE LE « JESUS DEL
GRAN PODER »
Victor Puerto se relance par une grande faena “pa
toda Europa”.
Le fils del Cordobes n’est décidément pas… El Cordobes.
7 Décembre: La feria de Quito s’est terminée hier lundi 6 Décembre, par
ce que l’on peut considérer « un archétype » de la corrida moderne… ou
de la corrida « tout court ». Tout y était : Le toro, « normal » dans sa
présence et son comportement, et les hommes, avec des fortunes diverses,
des talents, des courages différents, même si « la ilusiones », avant le
paseo, étaient peut-être similaires. Mais, dès que le toro sortit, sous
l’œil magique des caméras de Télévision, (la corrida étant retransmise,
chez nous, par Canal Sur), le Destin des trois belluaires prit des
chemins tout à fait différents.
Ainsi, Guillermo Alban, matador Equatorien, de
Guayaquil, particulièrement bien servi par les sorteos au cours de cette
feria, ratifia t’il son rang de premier matadro national, tenant dragée
haute aux Européens et sortant par deux fois a hombros… en deux
contrats. Feliz de la vida… même si, passées les frontières, cela n’aura
aucune transcendance.
Ainsi Victor Puerto, sorti lancé de la San Isidro 1996,
puis peu à peu voué aux seconds rôles, malgré des éclairs de grande
classe, jusqu’à se mettre en retrait, depuis quelques années. Hier, « en
une faena », télévisée pour qui voulait la voir, Victor Puerto est
remonté à la surface, d’un coup, tel un bouchon que l’on libérerait de
sa prison, à dix mètres sous l’eau. Grande faena d’un torero en pleine
maturité technique et artistique, qui a su « cuidarse », tant sur le
plan du physique que de l’Aficion. Victor Puerto « es Torero », et son
actuacion d’hier, s’il le désire, pourrait bien lui valoir d’ouvrir, en
temporada 2011, maints carteles « de lujo », dans toutes les ferias de
France et de Navarre…
Ainsi Julio Benitez, dit « El Cordobes », pour la seule
et unique raison qu’il est le fils du célèbre Manolo, « El Melenas », ou
« El Huracan » des années 60/70. Hélas, c’est à ce niveau que s’arrête
la filiation, parce que le brave Julio n’a ni la force de caractère ni
le charisme de son père. Il en a encore moins les recours et, surtout,
le « génie torero ». Hier, baladé, secoué, mortifié par ses adversaires,
« El Cordobes Junior » est redevenu Julio Benitez, un jeune homme bien,
en civil, qui devrait reprendre ses études, ou… profiter de la fortune
de son papa…
C’est là l’Histoire du Toreo ! Du Toreo d’aujourd’hui et de toujours.
« Ahi estan los que son !!! Y los que son… al final
tienen que estar alli arriba… »
Le toro fait justice! Cela prend du temps, mais
au final… « ceux qui doivent un jour y être… y sont! ».
Ainsi donc s’est terminée une Feria de Quito qui, on l’aura vu, n’aura
pas marqué l’Histoire, si ce n’est qu’elle aura mis « des choses à leur
place », tant sur le plan « Europe qu’Equateur ». Enrique Ponce coupe un
rabo, confirmant que « quand il veut, où il veut… et pour longtemps
encore ! » Castella s’est accroché comme un dingue, mais passe…
« juste ». Trop « prévisible! », même s’il vient d’ajouter quelques
nouveaux enchaînements… Fandi maintient haut son cartel en Equateur,
notamment grâce à sa muleta… Et, surtout, le novillero David Silveti
s’est complètement révélé, se positionnant vraiment… « en fils de son
père ». Quant à Guillermo Alban… il a été là, « les jours où il fallait
que… ».
Cada uno en su sitio.... En principe!
Lundi 6 Décembre – QUITO (Equateur) – Dernière corrida – 9ème
de Feria – Casi lleno en la plaza : Toros de Trinidad, de bonne présence
et en général, de bon jeu.
Victor Puerto : Ovation et Une « énorme » oreille –
a démontré être « au top », prêt à de bien plus grandes entreprises, en
Europe. Son quite, son début de faena et plusieurs passages de celle-ci,
tout en gusto et profondeur, sont forcément « entrés » dans l’Aficion,
confirmant totalement que Victor Puerto « est » un grand, et « muy buen »
torero. Superbe ! Faena « mal payée » d’une seule oreille, mais qui fait
l’unanimité.
Guillermo Alban : Une oreille ; et Une oreille –
Vaillant, varié, habile, le N°1 des Equatoriens ratifie là une grande
feria « chez lui », mais probablement pas plus loin.
Julio Benitez « El Cordobes » : Silence et Sifflets
– S’est surtout montré « vert » et sans recours. Le public Quiteño, qui
avait rendu vibrant hommage à son père, au cours de la Feria, montra une
déception « à la hauteur » de ses espoirs de « revoir » El Cordobes…
Secoué, accroché, souvent malmené par ses toros (qui ne furent pas les
plus faciles), Julio Benitez signe là une pauvre actuacion qui va le
ramener au simple rang de « jeune petit riche »… mais en civil. Y’a eu
pire !
La video de la Corrida, via El Comercio et youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=_U4OK6acwqw&feature=player_embedded
La veille, la novillada avait vu un grand novillo de Mirafuente,
même si l’ensemble manqua un peu de vraie « chispa » ; et le triomphe de
Juan del Alamo, parti aux Amériques redorer quelques lauriers
passablement jaunis par une saison 2010 « a menos », qui lui avait valu
de retarder son altenative…
Dimanche 5 Décembre – QUITO
(Equateur) – 8ème de Feria – Novillada « mixte » - Bonne
entrée : Cinq novillos de Mirafuente, de bon jeu, et un de Vistahermosa,
sorti 5èmes. Les 3 et 6èmes, pour le cavalier, sortirent « muy feos »
(le perpétuel problème des « mixtas ». A bannir totalement).
Pablo Santamaria : Une oreille et Vuelta, après deux
avis.
Juan del Alamo : Une oreille de chaque novillo.
Andy Cartagena : Palmas et Vuelta (con peticion). |
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LES
TROPHEES DE LA FERIA DE QUITO 2010:
Trophée « Jesus »del Gran Poder 2010 », à Enrique Ponce, matador
triomphateur de la Feria.
Trophée au meilleur novillero : David Silveti.
Trophée au toro de la Feria : « Forzador », de
Huagrahuasi (Toro indultado par Guillermo Alban)
Trophée au novillo de la Feria: “Chaval”, de
Mirafuente, lidié le 5 Décembre, par Pablo Santamaria.
Tous les Trophées de
la Feria de Quito 2010 - dans Opinion y toros:
http://www.opinionytoros.com/noticias.php?Id=29774
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PERERA: « UN PAS DE PLUS ! »
9 Décembre : Certains ont décidé que, quoiqu’il fasse « ils ne
l’aimaient pas! ». D’autres reconnaissent, du bout des lèvres, son
temple, mais le trouvent « répétitif » et sans originalité, parfois
même… « pesado ». Il en est qui, avec une mauvaise foi évidente, affirme
que ce qu’il fait… ce n’est pas « toréer » !!!
– Hombre ! Tous les goûts sont dans la nature, et
chacun a droit à s’exprimer, bien sûr… Cependant, dire que Perera « ne
torée pas » semble dépasser l’entendement. Il suffit pour cela de revoir
les images des quelques grandes faenas, ici ou ailleurs… en grandes
ferias d’Espagne ou plazas de France.
Dorénavant, il faudra peut-être « reconsidérer »
plusieurs opinions, notamment au retour de cette saison 2010 au Mexique.
Car, entre le 14 Novembre, date à laquelle il réapparaissait, après sa
lésion aux vertèbres, « nada menos » que à la Monumental de Mexico ; et
ce 5 Décembre, où il ouvre la grande porte de cette même plaza, on peut
penser que Miguel Angel Perera a donné, en avant, un véritable pas de
géant…
Bien sûr, il faut voir pour croire !!! Et bien voyez…
Après ce 5 Décembre, en plaza de Mexico, face à un toro qui n’était pas
facile, car quedado, distraido, et au final manso « cantanto la gallina »,
Perera a su « lever le public » (et les images le prouvent), à force de
personnalité « y de arte ». A l’audace et la « quietud », il faudra
ajouter « l’imagination », la variété des suertes, tant avec le capote
que la muleta, et pourtant, le total « classicisme » de son toreo…
Mexico ne s’y est pas trompée, qui a su « attendre » le
torero, lui donner le temps de convaincre le toro, et de tirer de lui
bien plus qu’il ne permettait, et ne méritait…
Certes le toro mexicain a « un temple » naturel,
lorsqu’il décide de charger, qui convient bien au temple de Perera, en
muletazos longs, bien rematés… mais il y a dorénavant « un gusto » et
une profondeur toute nouvelle, qui donnent à la passe un cachet unique,
mêlant l’artistique au technique, là où précisément il n’y avait
auparavant… que le technique.
Si Perera « fait », en une grande feria 2011, le toreo
qu’il a exécuté dimanche à Mexico, « acaba con todo », et au plus
profond de peñas, les vieux grincheux n’auront qu’une possibilité : se
taire !
Et si vous n’en n’êtes pas convaincus : Veanlo !
L’actuacion de Miguel Angel Perera devant « Quita penas », dimanche à la
Mexico:
http://www.youtube.com/watch?v=-axul8vTBq4
Interview de Miguel Angel Perera, après le 5 Décembre,
dans suertematador :
http://www.youtube.com/watch?v=hD4Om5vlptw
Histoire et définition d’un torero… Miguel Angel Perera (sur vidéo du 14
Novembre, à la Mexico):
http://www.youtube.com/watch?v=_w-j3tlDZkQ |
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TOROS 2000: « HORAIRES D’HIVER ».
1er Novembre: Les horaires ont changé! L’hiver est à nos portes. Les
arènes ont fermé… Nombre de sites taurins font désormais dans le
« light »… Aussi, Toros2000 prend-il également ses quartiers
d’hibernation, « ronchonnant » tous les jours, en principe, sauf… le
mercredi, où il se mettra « en Rtt » taurine, non par paresse
Aficionada, mais pour cause de travail « associatif et humanitaire ».
Cette « fermeture hebdo » se poursuivra jusqu’aux
aurores de la Saison 2011, au 28 Février.
Qu'on se le dise! |
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LES GRANDES
ARCHIVES DU PASSE !!!
Le Toro et le Toreo « d’hier »… 100 ans
d’histoire, par l’image, dans cette page spéciale du quotidien "ABC", de
Séville:
« CIEN AÑOS DE TOROS – UN SIGLO DE IMAGENES
»
Ici:
http://www.abcdesevilla.es/informacion/archivo_taurino/index.asp |
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« TENDIDO CERO », à suivre, chaque semaine (et « à votre
horaire ») sur :
http://www.rtve.es/alacarta/la2/abecedario/T.html |
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« SIGNES DU TORO » - France 3, la
Taurine
Retrouvez les programmes, les émissions, les archives vidéo, les
interviews, les chroniques, les anecdotes et humeurs de la planète « Toros »,
sur la page « Signes du toro » :
http://signesdutoro.france3.fr/index.php?page=article&numsite=1148&id_rubrique=1247&id_article=2603 |
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« TENDIDO SUD »
Chaque
semaine désormais, regardez « Tendido Sud », programme taurin présenté
par Christophe Chay, sur « Télé Miroir »
A
voir, en passant par Télé Miroir : www.telemiroir.com. |
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POUR ÊTRE
INFORME DE TOUS LES PROGRAMMES ET CORRIDAS TELEVISEES
« Les Toros à la
Télé », via internet, grâce à Burladero.com, sur le lien suivant :
http://www.burladero.com/tv |
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