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BAYONNE : UN VRAI « PARI »… QU’IL FAUDRA
TRAVAILLER ! (1ère partie)
20 Novembre : « Un tournant, pour les arènes de Bayonne ! »
En fait, ce 20 Novembre, « un tournant » pour beaucoup
de monde, notamment pour un de ces grands partis politiques qui, en une
soirée, va décider de son avenir… et de l’avenir de tout un pays,
peut-être. Après des mois et de mois de turpitudes intestines, les
adhérents vont devoir décider de qui sera le capitaine d’un bateau qui
ne connaît plus son bâbord ou son tribord… Que le vamos hacer ?
Peut-être faudrait il envoyer le petit Nicolas, pour remettre le bon
cap…
Que haya suerte, Pobre P.S !!!
Un tournant pour les arènes de Bayonne!
Au cours d’une conférence de presse à laquelle nous
n’avons pas été conviés (mais c’est là une habitude !), Jean Grenet,
député maire de Bayonne a dévoilé les plans de la grande cité taurine,
pour ce qui est de la programmation 2009 et de son futur mode de
gestion.
Concernant ce dernier, Bayonne a voulu garder main mise
sur ses arènes et ses corridas, de A à Z. C’est ainsi que la direction
actuelle se verra renforcée, la Ville choisissant la formule
d’organisation et gestion « en Régie Municipale », avec un mandataire
qui sera désigné au mois de janvier, suite à l’appel d’offre lancé, qui
se clôturera le 16 Décembre.
Le mandataire… aidera, la Mairie décidera et paiera
chaque intervenant, depuis la première des « figuras toreras » à
l’imprimeur des feuillets de sorteo, entre midi et cinq heures…
Avantage de cette formule : La ville « sait tout » et
peut justifier de tout. Elle est « la » responsable, aux yeux de tous…
C’est là une décision qui l’honore, et doit faire taire les moindres
doutes en ce qui concerne… les gestions passées.
Autre avantage : « Pas de TVA ! », et donc une économie
substantielle, que l’on reportera sur la qualité des cartels, notamment
au plan des toreros engagés. a ce sujet, personne ne sera exclu « à
priori », de Jose Tomas à Castella, la priorité étant cependant laissée
à la qualité du ganado. Selon « la ligne » fixée, le directeur des
arènes travaillera de concert avec le mandataire, à la négociation et au
montage de cartels attractifs, supposés attirer un maximum de public.
Celui-ci ayant « en partie » boudé les arènes, lors des deux précédentes
temporadas, le soin mis à « le ramener aux arènes », selon son souhait
et non celui d’une certaine « élite », sera primordial… Et en cela, la
« puissance » Taurine du mandataire (par exemple, imaginons que celui-ci
soit, à ce moment précis « Empresa de Madrid »), sera elle aussi
primordiale…
Par contre, il n’a pas été fait allusion, me semble
t’il, à une point « important » : Du fait d’une TVA « disparue », le
prix des entrées… baissera t’il ? Même d’un petit chouïa ?
Par contre, la programmation des spectacles de Bayonne, lors de la
saison 2009, va vivre « un tournant historique ». C’est totalement
exact ! Et plus qu’un tournant, c’est un véritable « pari » auquel se
livre la cité. Et l’on sait qu’un pari, cela se gagne ou cela se perd,
parfois d’un rien !
Depuis bien des années, on parlait « d’une feria », à
Bayonne. De multiples tentatives ont été faites, « año tras año », liées
aux caprices des calendriers, permettant de belles choses, mais ne
favorisant aucune réelle « identité Bayonnaise », qui demeurait une
plaza « de temporada », alors qu’elle était entourée de « ferias ».
On imagina, on retourna en mille sens toutes les
formules possibles dont « une Feria, pendant les Fêtes ! »... Cela ne
fit aucune unanimité! Les alentours du 15 Août étant « surbookés », des
deux côtés de la Bidassoa, il fallait « essayer autre chose »...
Et bien, voilà qui est décidé : On va essayer autre
chose ! Et c’est dans la semaine qui suivra les célèbres « Fêtes de
Bayonne », que se déroulera… « La Feria de Bayonne ».
Ainsi donc, la Temporada 2009 marque un véritable
« tournant » dans l’Histoire Taurine de Bayonne, puisque l’on abandonne
la date du 14 Juillet, et qu’il n’y aura pas de corridas, « pour les
Fêtes », qui se dérouleront, cette année, du 29 Juillet au 2 Août.
Par contre, sur quatre jours de grande concentration,
« La Feria de Bayonne », les 6, 7, 8 et 9 Août, du jeudi au dimanche…
qui suivent les Fêtes.
Un sacré « tournant »… et un sacré programme :
En quatre jours, quatre corridas (dont une de rejoneo,
le jeudi 6) ; une novillada piquée (en matinale du dimanche 9) ; et deux
novilladas « sin picar » (en matinées des 7 et 8 Août). Soient sept
spectacles en quatre jours. Le tout, « bien enveloppé » d’animations
taurines, en ville, auxquelles tous sont appelés à participer…
Bueno ! Voilà qui a de la gueule, d’autant, encore une
fois, qu’il est décidé de mettre « le paquet » sur les « figuras », sans
aucun a priori. Encore une fois, un mandataire « qui a de la force »,
pourra utiliser de nombreux « leviers » pour négocier la venue de ces
vedettes à Bayonne… Donc...« Cartelazos a la vista!! » en principe...
Pour le reste de la Temporada aux arènes de Lachepaillet, le 15 Août
reste d’évidence, une des grandes dates de la saison, comme elle le fut
« depuis toujours ». Cette année, corrida et non piquée matinale
marqueront la date. Puis le fameux « Septembre », lui aussi cher aux
Bayonnais, pour lesquels « la clôture » est une tradition.
Voilà ! Le décor est planté ! La façon de le faire vivre… aussi ! Oui
vraiment « un grand tournant pour Bayonne ! » Ou plutôt… un immense
pari !
Un pari dont on évaluera, très librement, « le pour et
le contre » demain… si vous le voulez bien !
Lire : « Bayonne : Un tournant ! »
http://www.bayonne.fr/?id=2087 |
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BAYONNE : UN VRAI « PARI »… QU’IL FAUDRA
TRAVAILLER ! (2ème partie)
21 Novembre : Bayonne, on l’a vu, va rompre sa tradition à partir de
2009. Désormais, il y aura Feria, et l'on va veiller à la qualité des
cartels, sans exclure le moindre nom « à priori », tout en resserrant au
maximum la clarté de la gestion, sous forme de Régie Municipale, avec
mandataire désigné au terme d'un concours qui verra son résultat en
Janvier 2009.
On se souviendra que dans les années 55/65, à l’heure où La Madeleine de
Mont de Marsan programmait trois corridas, « sans rien d’autre », à
l’heure ou Dax faisait de même, en trois corridas également, autour du
20 Août, Bayonne elle, continuait son joli bonhomme de chemin, en une
temporada qui débutait le 14 Juillet, et se terminait par.. « la »
corrida de clôture, en Septembre, où le « tout Bayonne » se rendait,
tant pour voir que… se faire voir.
En ces années là, on n’affichait « que » des figuras,
et de Dominguin à Cordobes, en passant par Ordoñez, Puerta, Camino et
Viti, la dernière chose qui préoccupait était… la taquilla. Très aidé
par Pablo Chopera, Marcel Dangou, patron de Bayonne (et de Toulouse)
n’hésitait pas à créer « des évènements », comme un certain Simon Casas,
bien plus tard : Ainsi le 14 Juillet 1964, avec les trois frères Giron,
en un seul cartel. Ce fut la grande époque de Bayonne, celle que
certains anciens regrettent, doucement, aujourd’hui. Il se passait
toujours quelque chose... et Bayonne ouvrait ses portes trois dimanche
du mois d’Août, avec en point d’orgue, bien évidemment, le 15 Août. Par
exemple, la temporada 1965 programmait six corridas, le 14 Juillet (avec
Cordobes), 1er, 8, 15, 22 Août et 5 Septembre (voir le détail
des cartels). Cette année-là, le Cordobes vint trois fois, de même
qu’Ostos, un des favoris de Lachepaillet ; Ordoñez, Camino deux fois. Et
cette années là, Bayonne, aux côtés de ces véritables « figuras »,
découvrait Jose Fuentes, El Pireo, Manolo Amador. Ce fut une année
« impressionnante ». Certes les toros n’auraient pas satisfait forcément
les gens de l’Anda… mais pour l’époque, c’était du ganado de superlujo,
qui se bougeait et parfois « surprenait beaucoup ». Pourtant, les
souvenirs de ces grandes temporadas demeurent, et l’Anda, aujourd’hui…
n’est plus (ce que nous déplorons).
Ensuite, les temps changèrent, un peu comme si Mai 1968 n’avait pas
bousculé que les pavés de Paris… Bayonne commença à parler
« novilladas », et pas forcément, ou « uniquement », pour faire la
promotion des valeurs montantes. Ainsi 1969, qui afficha deux
novilladas, les 14 Juillet et 3 Août. Alain Montcouquiol et Curro
Vazquez se souviendront de la première, et un certain Bernard Dombs, de
la seconde, dont il sortit « à hombros », avec un énorme accroc à la
taleguilla… Malgré ces quelques changements, la vie restait belle et
Bayonne « respirait » l’Aficion…
Puis les années passèrent… Paquirri devient le maître
de Lachepaillet, notamment après une tarde étincelante devant un Buendia
« Buendia », le 22 Août 1971.
Un jour pourtant s'en est allé « l’homme au chapeau de paille »,
Marcel Dangou, propriétaire des arènes et ami de Pablo Chopera, le père
de Manolo… Les années passèrent et le temps changea… ici comme ailleurs.
Pendant toutes ces années, les autres plazas du Sud ouest « s’étaient
bougées », également, avec des fortunes diverses. Cependant, Dax prenait
de l’envergure, avec des spectacles « hors feria », dont des novilladas
de Printemps, en nocturne, qui, si elles ne remplissaient pas les
arènes, entretenait l’Aficion. Qui ne se souvient des présentations du
Capea, de Currillo, de la cogida de Julio Robles, même de Chibanga (en
nocturne !)? Ensuite, ce furent des corridas « toristas », et même des
concours… Bref, de l’imagination, et de l’Aficion !
Puis la feria de Dax passa « au 15 Août », et les
choses se compliquèrent pour Bayonne. Dans les Landes proches, les
choses allèrent très vite : on passa « de trois.. à cinq corridas … »,
de une à deux Ferias (Dax et sa « Salsa » de Septembre) et les vedettes
se donnèrent de grands rendez vous… Peu à peu, il ne suffit plus à
Lachepaillet d’afficher avec grandiloquence son statut de 1ère
plaza de France (en jouant sur quelques mots), et, victime du calendrier
autant que des ferias voisines; de la Crise autant que de sa juste
préoccupation d’un bilan forcément « positif », elle dut faire front,
comme elle le pouvait. Elle le fit avec vaillance, parfois pundonor,
mais ce fut bien insuffisant, comme on le vit, les deux années
dernières.
... à suivre, mañana! |
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BAYONNE : UN VRAI « PARI »… QU’IL FAUDRA
TRAVAILLER ! (3ème partie)
22 Novembre : L’Histoire des « belles années » de Bayonne, on l’a vu,
reposait sur une sorte « d’événementiel Torero », dont certains se sont
bien inspirés, depuis…
Rien ne sert de ressasser les pages « d’Histoire » et
« d’histoires anciennes », sauf que de souligner qu’en ces années-là…
nul ne songeait « à l’économie ». Ce qui ne voulait pas dire que l’on
« ne gérait pas », avec attention, un budget « privé », et que l’on ne
visait qu’une seule chose : Le bénéfice…
En faisant venir les figuras, on garantissait l’entrée,
et l’on faisait des bénéfices. Bayonne alors était, avec San Sebastian,
un de « pôles » d’attraction de l’Aficion et du mundillo taurin tout
entier; et les salons feutrés du Casino Bellevue, à Biarritz étaient de
tous les salons, ceux où l’on parlait le plus, de toros…
Une chose est certaine : On veillait au prestige de
Bayonne, et l’on ne cachait pas la « préoccupation financière », en
faisant passer pour « figuras », des segundones de deuxième rang.
Hélas, la crise économique qui suivi les chocs pétroliers des années
74/80 « changea la donne », et « le Système Taurin » dut s’y adpater. De
partout, les prix augmentèrent et les organisateurs taurins durent
acheter des calculettes à foison, et augmenter leur budget
« téléphone ».
Comme toutes les autres cités Taurines, Bayonne
« navigua », menée de main de fer par de grandes personnalités dont
Charles Forgues fut homme de base… Pour ménager «la bourse » et celui
qui la remplit, on joua « Toros toutes ! », parfois en en faisant « un
peu trop ! » Ce furent les années Fraile, dont on ne sait exactement si
« cette mode » provenait de la « grande qualité » des Salmantinos, ou si
leur « media casta » et spectaculaire « mansedumbre » favorisaient à la
fois le spectacle... et une grande économie, à l’heure de payer la
facture. Bayonne était la seule à prendre des Fraile! Mais... spectacle
garanti! Cela sautait les barrières, de tous côtés ; cela se cassait les
cornes ; cela regardait en dessous et « explosait » au visage des
coletudos… Bref ! avec les Fraile, il se passait toujours quelque
chose ! Et cela marchait très bien puisque « Fraile » signifiait « Lleno ».
Est-ce pour autant que cela signifiait « Aficion et saine émotion » ? -
La question reste posée, qui a donné quelques réponses… aujourd’hui !
Encore une fois, les années passèrent et 2000 arriva. Bayonne et sa
Municipalité gérèrent la plaza et organisa chaque Temporada, en grand
partenariat avec… Chopera et fils. Elle le fit très bien, avec minutie
et aficion, et tout alla bien… tant que les corridas rapportèrent
bénéfice.
Sous l’égide d’un Maire « muy Aficionado », doublé d’un
homme à poigne, très soucieux de l’argent et du bien de ses administrés,
Bayonne « serra » ses programmations, inventant mille tours pour rester
dans la course. C’est ainsi que naquirent les mini Ferias, dites « de
l’Assomption » et « de l’Atlantique », lesquelles, au demeurant, étaient
de belles trouvailles, mais hélas conditionnées aux caprices du
calendrier. Visant « des ponts », aux alentours du 15 Août, elles
devaient prendre garde à ne pas faire doublon avec Dax, tandis qu’à San
Sebastian, une nouvelle plaza couverte et confortable annonçait grande
feria, montée de toutes pièces par la famille Chopera…
Dur challenge pour une plaza aux ferias « aléatoires »,
qui déroutaient les abonnés « venus d’ailleurs ».
Les résultats baissèrent, peu à peu, et les cartels en
firent de même. Justement préoccupée par la gestion « obligatoirement
bénéficiaire » des corridas, alors que par ailleurs, la vague « anti »
prenait de l’ampleur, Bayonne ne put que se réfugier dans des cartels de
plus en plus « moyens », pour ce qui est de l’identité des hommes,
jouant sur la carte « Toro à tout va ! », alors que l’Aficion
Bayonnaise, de toujours, « torerista ». Bayonne alors « laissa passer »
quelques grands moments, quelques grands noms, qui, à n’en pas douter,
auraient rempli la plaza, et fidélisé le public. En 208, les noms de
Jose Tomas et de Sébastien Castella ont été rayé du menu, au grand dam
d’aficionados « de toujours » qui, l’an passé, ont été les voir à San
Sebastian (où certes ils ne virent que Castella, Tomas étant blessé). Le
fait de ne pas faire une grande « Despedida », de jolis adieux à Cesar
Rincon, en 2007, alors que pour de multiples raisons, le diestro était
«dans le cœur » de l’Aficion Bayonnaise, fut aussi une probable
erreur…
Et que l’on ne dise pas « qu’ils étaient trop chers ! »
car c’est là que devait jouer à fond le soi disant « partenariat » avec
une des plus puissantes empresas d’Espagne, la Casa Chopera, qui, dans
ses propres plazas, faisaient venir ces mêmes toreros, sans aucune
difficulté (Ainsi, Almeria est elle donc ville et plaza plus importante
que Bayonne ?)…
Bayonne décidant « vraiment » de faire venir Jose
Tomas, en 2008… l’aurait fait venir, aurait rempli sa plaza… et aurait
fait des bénéfices ! A une condition… A condition que « le partenaire »
négocie à fond, avec le levier de ses propres projets avec le torero en
question, et « y allant doucement » sur sa propre commission, car il
s’agissait là « d’un événement », du prestige d’une plaza, et de sa
relance, laquelle allait « rapporter plus et mieux », sur les coups
suivants… Et il en aurait été de même si Bayonne avait décidé, vraiment,
de faire de dignes adieux à Rincon. A que si !!!
Mais tout cela est loin désormais !
L’an dernier, on a voulu « se faire le quite » en
pariant sur la corrida « torista, à fond », à trois reprises, et des
cartels très moyens, excepté en deux grosses occasions qui, comme par
hasard… ont rempli la plaza. Malgré une Miurada « importante » et une
corrida de Palha « polémique », ce furent les corridas dites « toreristas »
qui remportèrent le succès, avec en prime l’excellent comportement des
toros de Joselito, qui mêlèrent ce que tout aficionado doit, ou
« devrait » rechercher : Force, mobilité, caste et noblesse… (Ensuite,
quels que soient les défauts… « aux toreros de jouer ! » Et ce jour-là,
malgré les averses, Victor Mendes, El Juli et Manzana Hijo « jouèrent »
remarquablement bien).
A-t-on retenu la leçon ? Se souvient-on des ovations et
de l’émotion du public, en fin de cette tarde « arrosée ». L’a-t-on
« mesurée » aux autres fins de corridas, notamment celle des Palha, dont
tout le monde sortait pour le moins « dubitatif », sauf le ganadero ?
- Bayonne désormais le sait et doit en être
convaincue : Comme 90% des publics, Bayonne est plus « Torerista » que
« Torista », et désormais, elle sera obligée de respecter cette
vocation, et de travailler, toute l’année, à ce que ce public devienne
« Toreista », c'est-à-dire… « vraiment » Aficionado à los toros.
C’est là le plus difficile, bien sûr, car « peser et
calibrer » le pourquoi des choses de la lidia, en connaissance de cause,
et non sur l’émotion première du « Ahhh le beau toro ! » même s’il est
plus manso que « el hijo de la gran p ! », ou le joli minois de tel ou
tel « ange torero », même si ce jour là il se comporte comme un vrai
démon… n’est donné qu’à ceux qui veulent « apprendre autant que
ressentir ». Et l’on apprend tous les jours, dans un domaine où « deux
et deux… ne font pas forcément quatre ». Et c’est bien là, « le
mystère » chaque fois renouvelé de la corrida…
Outre le fait de monter une Feria, clairement ciblée,
clairement repérée au long des années, Bayonne devra faire un immense
effort d'animation taurine « hors temporada », afin de fidéliser son
public local, et préparer de grandes choses... à partir du lendemain des
Fêtes. Ce qui fait quand même... un peu loin!!!
A suivre, demain! (Suite et fin!) |
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BAYONNE : UN VRAI « PARI »… QU’IL FAUDRA
TRAVAILLER ! (4ème partie.. et fin)
23 Novembre : Ainsi donc, Bayonne ouvre une nouvelle page de son
histoire Taurine. Elle le fait, « à deux étages » :
Le premier, en instaurant une gestion « en régie
municipale », qui lui apporte les avantages que l’on sait : D’abord,
« la main » gardée sur l’organisation des corridas, même si un
« mandataire » est désigné, qui doit apporter ses compétences, ses
relations, son imagination à l’affaire… mais qui ne joue pas « son
propre argent ». Ensuite, « la clarté totale » sur « Qui paie quoi ?
combien ? comment et à qui, très précisément ? » ; et un autre avantage
certain : la suppression de la Tva, sur les spectacles montés.
Le deuxième « étage » de la nouvelle fusée est le plus
important, à la fois aux yeux du public et du « gestionnaire » qui aura
à en tirer les conclusions, une fois qu’il sera mis « sur orbite » :
C’est « la réorganisation » totale de la Temporada Taurine Bayonnaise,
désormais construite sur la base d’une véritable « feria » de quatre
jours, dans la semaine qui suit immédiatement les Fêtes de Bayonne, et
les traditionnels rendez-vous des 15 Août et corridas de clôture, en
début Septembre. Ce faisant, Bayonne « abandonne » la date du 14
Juillet, et celle des Samedi et Dimanche « des Fêtes », habituellement
consacrés au rejoneo et à une corrida souvent « torista », qui en
général, faisaient recette.
Pour la temporada 2009, la Feria de Bayonne se donnera donc les 6, 7, 8
et 9 Août.
Voilà qui a l’avantage de la nouveauté, autant que du
risque encouru. Nouveauté, avec 7 spectacles en quatre jours : quatre
corridas (dont une de Rejoneo (le 6) ; Une novillada piquée et deux, sin
picar, lors des trois dernières matinées. Un sacré programme qui, par
son amplitude et sa variété, n’aurait pu faire recette « durant » les
fêtes. Donc, « une vraie Feria » où l’on ne parle « que » des toros et
des hommes…
Un calendrier « qui se tient, dans le seul créneau
« jouable » : Août débute, et la seule concurrence « réelle » semble
être Vitoria et sa « Virgen Blanca », qui risque d’éloigner de
Lachepaillet « une partie » de l’aficion Donostierra. Mais une partie
seulement. Pour le reste, on est à la veille de San Sebastian, et Dax
peut venir… si les cartels lui plaisent. De fait, tout dépendra de deux
choses essentielles :
Premièrement : La programmation, proprement dite, les
économies réalisées par la suppression de la TVA permettant de ne plus
se priver des plus grands noms… (en principe !), et peut-être
d’organiser quelque « évènementiel » de derrière les fagots…
Et deuxièmement : la communication, qui implique, non
seulement « la communication/promotion », habituelle… mais également les
actions, animations que l’on va monter afin de « chauffer » et fidéliser
le public… jusqu’à l’ouverture des portes de Lachepaillet…
c'est-à-dire : le 6 Août !!!
Le 6 Août… cela fait déjà loin dans la saison, et l’on ne pourra compter
sur les Aficionados « venus d’ailleurs », qui ne prendront abonnement
que si les affiches sont vraiment « nouvelles », attrayantes,
étincelantes. Les « touristes moyens », eux, viendront à une, voir deux
corridas, isolément. Donc Bayonne devra compter sur les régionaux et
surtout… sur les Bayonnais. Et là, deux écueils principaux : la
« concentration » d’une Feria, dans une ville où il n’y a pas « de
réelle Aficion », et surtout… le risque encouru « d’une immense
fatigue », tant physique que financière, au lendemain des Fêtes de
Bayonne, dont on dit déjà qu’elles sont… « ruineuses ».
Si l’on ajoute à cela « la Crise », générale, qui va
nous dynamiter 2009, on mesure à quel point le travail fait
« auparavant », sera primordial, afin d’amener à la plaza, un public
« qui a envie… parce qu’il sait », parce qu’il est informé, « parce
qu’il a vu » des choses », et que la temporada taurine a pour lui autant
d’importance, presque… que les matches de l’Aviron, et son classement au
Top 14. On ne « décrétera pas » le lleno à Lachepaillet au seul fait de
monter une feria…
La Feria de Bayonne est un véritable « tournant », y compris pour le
public Bayonnais, qui est, ou « se dit » Aficionado…
La Feria de Bayonne est un nouveau « challenge »,
totalement enthousiasmant, et auquel Toros2000, s’il existe encore,
apportera tout son appui.
Mais la Feria de Bayonne est un véritable « pari »,
dont il faudra travailler au succès… dès le Printemps, presque… « dès
les Fallas de Valencia ».
En Septembre dernier, une bonne partie de la plaza Bayonnaise
« connaissait » ou « avait entendu parler » de Miguel Angel Perera…
surtout au souvenir de ses précédentes actuaciones « Bayonnaises »… Mais
combien pouvaient « faire quatre lignes » sur le parcours du jeune
diestro, jusqu’à son paseo à Lachepaillet. Combien savaient qu’ils
voyaient, ce jour-là, « le grand patron » de la Temporada ?
Ce n’est là qu’un simple exemple. En montant une feria,
Bayonne entre « dans un nouveau wagon » du train « taurino » ; et si
elle veut survivre, elle devra « compter », dès la première année. Et
pour compter, elle devra transformer son public « de domingo » en public
« de vraie Feria ».
Comment faire ?
– En faisant « vivre l’Aficion », et notamment… par
l’image et le rêve ! Par l'éducation et la culture! Par la convivialité
et le plaisir...
Une idée, en passant… L’hôtel « Mercure » fut un grand
hôtel torero. Il reste un grand hôtel… tout court. Dans les années
88/91, le Mercure de Bayonne, grâce aux radios locales, notamment, était
« le centre » de l’animation taurine, hors corridas. S’y déroulaient
« des apéritifs taurins, au moment du sorteo », retransmis en direct sur
toutes les radios, et des tertulias, le soir, szelon le même mode, en
présence des acteurs de la tarde, avec projection de la corrida du jour…
A l’heure où Canal+Espagne retransmet en direct toutes
les grandes ferias (Sevilla, Madrid, Pamplona, Bilbao, Zaragoza)…
pourquoi ne pas créer un grand « Rendez vous « Ferias », dans un des
salons de l’Hôtel, où, durant toute l’année, le grand public pourrait
venir voir les corridas et les ferias « d’ailleurs », sur écran géant…
Avec une bonne promotion presse et quelque sponsoring, il y aurait là un
joli rendez-vous, l’hôtel en outre, améliorant le chiffre de son bar.
Certes les peñas ont « Canal+ », mais il semble que le
grand public ne va pas y voir les corridas (déjà que bien peu de leurs
membres s’y intéressent !). Une telle animation, dans un cadre
superbement confortable, permettrait de d’intéresser et de « fidéliser »
un public, dès Avril. D’autant que chaque projection pourrait être
précédée d’une présentation « du cartel du jour et de ses enjeux », soit
par un animateur « rétribué pour » (marre du bénévolat !)… soit, tour à
tour, par des membres des clubs et peñas de la ville… C’est ainsi que,
peu à peu, on pourrait ajouter à ces rendez vous, des soirées où l’on
présenterait les projets de la saison ; et autres conférences notamment
liées à Bayonne et son histoire Taurine. Claude Pelletier aurait fit
cela magnifiquement ; d’autres peuvent s’y atteler, à leur manière…
Bayonne doit vivre son Aficion, tout au long de
l’année… Et plus elle « fidélisera » son Aficion, en l’informant, en
« la formant », tout en lui faisant plaisir… elle l’amènera tout
naturellement à ses arènes. Et de plus, elle la conduira à y amener les
copains…
Si l’on ajoute à cela des animations ponctuelles,
comme des expos, des concours-photos (Trophée de la meilleure photo de
la saison précédente, ouvert à tous, avec « Prix du Public » et « Prix
du Jury ») ; Concours culturels « inter-peñas », en public ; conférences
et projections (ex : La corrida de Bienfaisance 1970)… si on le fait
dans un cadre « de luxe », où la personne se sent bien, et a envie de
revenir… cela ne peut que payer, au moment… de payer !
Mais ce ne sont là que remarques, suggestions et propositions déjà
faites, dont personne, depuis deux ans n’a voulu tenir compte… Pire
même ! Que l’on m’a reproché de faire « en direct », sur mon site. Un
peu comme si je n’étais pas chez moi… chez moi !
- Désolé ! Ne faisant partie d’aucun staff », d’aucune
commission, « intra » ou « extra » municipale, je me permets de dire ce
que je pense, plus en Aficionado qu’en « pseudo pro » de l’information
taurine… Alors, cela plaît ou cela ne plaît pas, (Ne nous a-t-on pas
demandé « Et vous, que faites vous pour les Toros, à Bayonne ? »), mais
toute critique est recevable, à condition d’être juste et constructive,
et à condition d’être accompagnée de propositions…
Il y en a eu, depuis deux ans, dans cette page. Il y en
a, aujourd’hui… et l’on sait que d’autres en ont, qui ne font pas
partie, eux non plus, d’une certaine « Gentry » Bayono-Bayonnaise…, de
celle qui se pavane au callejon ou « aux invitations » sans que jamais
on ne leur ait demandé : « Et vous, au fait, que faites-vous « pour les
Toros » à Bayonne ? »
« Les Toros », c’est un tout… et Bayonne est une île,
au milieu de « l’Océan Taurin »... A Bayonne, en ce nouveau
« tournant », en ce nouveau pari, d’en faire une île « verdoyante »,
pleine d’avenir, ou d’y bâtir… un nouveau désert!
Bayonne 2009 est un pari, un formidable pari… qu’il faut travailler dès
à présent.
Ce n’est là « que mon opinion »… mais je la signe -
Patrick Beuglot
Nota: J'oubliais... Bayonne, c'est aussi des présidents « qui arrivent à
l'heure », au palco! Des clarines qui jouent « juste »! Des Musiques qui
savent « qu'elles doivent être là », même pour les non piquées; des
Alguaciles « qui ne s'oublient pas », au moment d'honorer le torero; et
apprennent autant l'Espagnol que le nom de chaque membre des cuadrillas
qui actuent. Cela commence par là.. le succès d'une plaza!
Mais tout cela... c'est peut-être un peu trop demander. |
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ENRIQUE PONCE : « ESCAPULARIO
DE ORO 2008 »
Bonne corrida, pour la dernière de Lima
Sébastien Castella indulte un bon toro de Rafael Puga.
24 Novembre: Certains vont encore renauder, mais un fait est là: Enrique
Ponce est, et reste le premier des "Numéros Un" actuels. Outre les
preuves irréfutables apportées, toute au long de la saison, tant face
aux nobles Samuel de Dax qu’au toraco du Ventorrillo, en feria de
Bilbao, sans oublier la faena de Zaragoza, le Valenciano vient à nouveau
de revendiquer son sceptre, hier soir, en plaza de Acho, à Lima, lors de
la dernière corrida de la Feria del Señor de los Milagros 2008. Quatre
oreilles en deux faenas distinctes, construites avec technique et un
goût exquis, scellent un nouveau triomphe pour Enrique Ponce qui
remporte là son deuxième « Scapulaire d’Or » consécutif, faisant match
nul, actuellement, avec Jose Maria Manzanares, avec « quatre » obtenus,
au long de sa carrière.
Au cours de cette corrida où les toros de Puga ont
donné du jeu, le Fandi s’est montré « très pidant », coupant trois
oreilles un peu discutées, notamment grâce à la cape, aux banderilles
bien sûr, et à son efficacité, épée en main.
Mais l’autre grand moment de la corrida, et d’une feria
un peu fade, où seul le fils de Manzana, Cesar Jimenez et Matias Tejela
firent un brillant paseo, fut la faena de Sébastien Castella au brave
sixième, du nom de « Victorioso », dont il obtint l’indulto, bien que le
toro ne soit pas exempt de toute critique, faisant mine de « rajarse »,
à quelque moment du trasteo. Encore une fois, c’est l’habileté, la
technique et le talent torero qui a obtenu la grâce du toro. Mais, au
point où en est la cabaña brava Péruvienne, une telle opportunité de
pouvait pas se gâcher, ne devait pas se gâcher.
Enrique Ponce, triomphateur de la Feria de Lima 2008,
et Sébastien Castella, qui semble avoir remis « les manettes à fond ! ».
La saison « américaine » démarra bien.
Prochain grand rendez-vous : Quito.
Dimanche 23 Novembre – LIMA (Pérou) – Corrida de la Presse –
Quatrième et dernière corrida de la Feria du « Señor de los Milagros » -
Plaza pratiquement pleine : Cinq toros de Rafael Puga (Pérou),
correctement présentés, (« justes » de trapio et pitones), et qui ont
donné du jeu, notamment le sixième, du nom de « Victorioso » - N°52 –
452 kgs - brave et mobile, qui fut « indulté », avec quelque division
d’opinion. Seul le troisième fut « de race nulle ». Le cinquième fut un
sobrero de « La Ahumada », « douteux » de pitones, encastado, à la
limite du genio.
Enrique Ponce : Deux oreilles et Deux oreilles –
Triompha totalement, en deux longues faenas d’élégante technique. Il
« construisit » le premier, avec patience et temple, en une faena « a
mas » ; et se libéra totalement, devant le noble quatrième, se laissant
aller à des enchaînements de pur « gusto », levant le public à plusieurs
reprises, notamment sur les remates de séries. Sans discussion aucune,
le Valenciano, qui venait de recevoir le trophée de la Feria 2007,
remporta celui de 2008.
El Fandi : Une et Deux oreilles – Se montra
vibrant, dès le capote, face au noble toro deuxième. Puis il batailla
ferme devant le sobrero cinquième, à la limite de la violence, qui lui
permit un tiers de banderilles énorme, déclencheur du triomphe.
Irrégulier à la muleta, Fandi tua vite, et coupa deux oreilles qui
n’avaient pas de comparaison avec celles de Ponce. Mais Fandi « plaît »,
et c’est très important, autant pour les empresas que pour sas
compagnons de cartel.
Sébastien Castella : Palmas après un avis ; et Deux
oreilles « symboliques » - Fut très ferme, et très torero, devant le
mauvais troisième. Hélas il le tua mal. Par contre, le Français se
montra à son grand avantage face à « Victorioso », le dernier de la
soirée et de la Feria : Faena technique et très torera, le temple et le
lié étant les qualités de base d’un triomphe dont le torero se dit très
satisfait, ayant pu toréé « lent et serré ». Faena « a mas » qui amena
une partie à demander et obtenir l’indulto de Victorioso, tandis que
d’autres aficionados, plus exigeants, montraient leur désaccord.
Les trois toreros sont sortis a hombros, devant un
public un peu divisé. |
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« CHANGER D’AIR !!!! » … OU PAS ?
25
Novembre : Les choses changent ; le monde bouge… parfois en bien,
souvent en mal. La France, à la veille dit-on d’une crise économique
majeure qui, forcément, répercutera sur la planète des affaires
taurines, reste abasourdie par le spectacle pitoyable, donné à ses
propres adhérents par un parti politique qui prétendait la gouverner un
jour. Certains en sourient, alors le spectacle et… les perspectives sont
« à en pleurer », car, un état et un gouvernement qui n’ont pas
d’opposition ne s’appellent plus… Démocratie.
Qui vivra verra, donc, dans les jours prochains… ou ne
verra plus rien !
« Changer d’air… ou pas ? » - Telle est la question que se posent
parfois les toreros… qui en ont la possibilité.
Soit parce qu’ils « toréent beaucoup », soit parce
qu’ils « ne toréent pas assez », des toreros parfois, décident « de
changer d’air », et donc, de rompre avec leur administrateur de
carrière… c'est-à-dire leur apoderado du moment. Parfois, ils le font
« en conscience », et en d’autres occasions, ils prennent la décision…
avant que ce soit leur apoderado qui les largue. C’est ce qui arrive
lorsqu’une « grande maison » qui avait déposé sa confiance en un torero,
se rend compte que, malgré ses efforts, le « rendement » est
insuffisant, et donc décide de « stopper là », en toute amitié, bien
entendu. C’est ainsi que la Casa Chopera, après quatre ans de bons
services, a conseillé à Eduardo Gallo… de « changer d’air ! »
Mais il arrive aussi que ce soit le torero qui décide.
Soit parce qu’il pense que son apoderado « n’a pas la force! », ou « ne
met pas le paquet! » pour promouvoir sa carrière, et donc la mener plus
haut ; soit parce qu’il n’est pas « a gusto » avec son administration
présente. C’est le cas, notamment de deux diestros « de renom », qui
viennent de faire la une, le dernier, il y a vingt quatre heures à
peine…
On connaît Antonio Ferrera : Torero « de caractère »,
il a souvent « changé d’air » ! Sans crainte « de s’enrhumer », il vient
de laisser tomber la Casa Lozano (laquelle, « sans Madrid », est pour
ainsi dire « rentrée dans le rang »), et s’en va avec Cutiño, un
Extremeño indépendant ou presque, qui va se battre pour lui… Un nouveau
pari que seul résoudra… le torero.
Et puis, ce mardi 25 Novembre, la nouvelle tombe : Juan Bautista décide
« de changer d’air », et rompt avec le duo Jose Luis Marca et Paco Ojeda.
Une surprise… qui n’en n’est pas une ! Par contre, que
ce soit le torero qui prenne la décision, voilà qui ne manque ni de
caractère, ni d’une certaine classe.
Tous nous le sentions, au long de la saison 2008 : Juan
Bautista n’était pas « a gusto », et, malgré les gros triomphes de San
Sebastian et de Nîmes, notamment, la temporada de l’Arlésien, celle qui
devait être celle « de sa consécration », ne fut pas celle que tous
attendions, des deux côtés des Pyrénées.
Certes, 43 corridas, 49 oreilles et 3 rabos,
accompagnés d’un indulto… mais, « que » 43 corridas ! et « que » 49
oreilles !
Bautista décide donc « de changer d’air ! » et se donne
temps de réflexion avant de décider avec qui, l’an prochain, il désire
« être à gusto ». A n’en pas douter, le Français a besoin de quelqu’un
qui « est bien là », à ses côtés… même quand il est là !!!
Pour d’autres toreros, on ne change rien, et l’on décide « la
continuité ».
Ainsi, Jose Tomas a décidé, pour 2009, « de ne pas
changer d’air ! », ni dans le couplet, ni dans le refrain… Affichant
claire volonté de mener même stratégie, le diestro de Galapagar va
toréer un nombre approximatif de vingt-cinq corridas, dans des
conditions optimum, bien sûr, et toujours… « sans télévision ».
Cela dit, le torero affiche sa volonté de toréer à
Madrid (deux corridas « hors Ferias », comme l’an dernier ; mais
également Séville et Bilbao. Les deux grandes ferias étant sous contrat
avec Canal+, il faudra donc trouver une date « qui ne soit pas
télévisé » : Pour Séville, on pense à la corrida du Dimanche de Pâques,
évidemment ; mais pour Bilbao, le problème est autre : Une corrida
pouvait faire l’affaire : Celle dite « de l’Anniversaire », en Juin…
Mais a priori, « cela ne rentrait pas dans les plans de l’empresa ! ».
Selon son apoderado, Salvador Boix, Castellon « est
presque déjà faite ! » et d’autres négociations ont déjà bien avancé :
Ainsi Nîmes et Arles, de même que Dax, qui a pris contact. L’apoderado
se dit en attente « d’autres plazas Françaises », actuellement « en
concours ! » Suivez mon regard !!!
Est-ce à dire que « quelqu’un », semblant assuré de
gagner ces plazas… aurait déjà avancé quelque pion, « réservé » quelque
date ? Va t’en savoir !!! Mais là également, les choses vont vite, et si
cela se trouve, ce « quelqu’un » aura d’autres choses à faire, et
d’autres chats à fouetter, sous peu… et sous d’autres « airs » !..
En tous cas, c’est clair : En 2009, Jose Tomas ne
changer pas d’air ! L’Aficion appréciera la chanson !
Le Morante non plus, ne changera pas d’apoderado. Sous la houlette du
ganadero Sanchez Benito, patron de « La Campana », le Morante a quand
même décidé de monter en puissance, et vise pour 2009 50 à 60 contrats,
désirant aller dans toutes les grandes ferias. Pour renforcer et
optimiser ses possibilités de triomphe, il s’est attaché les services,
comme « veedor », du père d’Espartaco.
Une stratégie dont les Aficionados attendront le
résultat :
Morante est il un torero « de soixante corridas à
l’année ? » - On peut en douter, surtout au plan « artistique ».
Morante est il torero « de toutes les ferias » ? –
Assurément ! Son attitude et sa « disposition » lors de la Feria de
Bilbao, en Août 2008, en sont la preuve…
Alors… « on change d’air », si o no ? »
- Au fond, c’est bien comme au PS… « C’est la même
chan..son !! » |
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FALLAS DE VALENCIA 2009
27 Novembre – Les jours filent et l’actualité va vite. Tandis que les
radios du monde nous rapportent, ce matin, de nouvelles horreurs en
provenance de Bombay ; tandis que, bien plus « légèrement », les
politiques et les gestionnaires « bataillent » autour de l’argent des
télévisions publiques, pour voir si l’on peut financer mieux la
créativité Française, dans le style du lamentable « feuilleton » sur
Antenne 2, hier soir, entrevu « au vol » du zapping… « notre »
actualité, elle, suit son court, tout simplement et bien moins
dramatiquement.
Ainsi, alors que 2008 éteint ses derniers feux, l’on a
déjà en tête la Feria des Fallas 2009. A Valencia, l’Empresa Serolo est
au travail, qui prépare la grande feria du Levante, première de la
saison. Elle aura lieu, du 6 ou 7 Mars au 19, traditionnel « Dia de San
José », programmant neuf ou dix corridas, une de Rejoneo et deux
novilladas piquées.
Pour le moment, seules des ganaderias ont déjà été
« signées », et Valencia verra sortir des lots de : Cebada Gago, Adolfo
Martin, Valdefresno, Marques de Domecq, Montalvo, Garcigrande… On ne
parle pas de noms toreros pour l’instant, mais l’Empresa assure que
toutes les principales « figures » seront présentes au paseo, dans le
coso de la calle de Jativa.
Une petite crainte toutefois, alors que l’on devine, à
l’approche d’une crise économique qui ne pourra que frapper les
aficionados : Les Fallas de Valencia et la Magdalena de Castellon, « se
chevaucheront », cette année, durant cinq jours… Castellon se jouant du
15 au 22 Mars, il est évident que cinq dates, à quatre vingt kilomètres
de distance, cela pourrait faire quelques dégâts…
Qui vivra (même mal !) verra bien !!!! |
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JOSE TOMAS ET “IDILICO”, EN PLAZA DE BARCELONA
Images du toro grâcié, au retour à la dehesa.
27 Novembre : Dans les rues scintillent déjà quelques lumières. Noël
approche et les yeux des enfants, bien éloignés de « la Crise »,
brillent de mille feux, devant les vitrines de jouets… Images
« idylliques » qui valent tout l’or du monde…
« Idilico »… les suena ? Vous en souvenez vous ?
« Idilico » fut le toro de Nuñez del Cuvillo, indulté
par Jose Tomas, en plaza de Barcelona, le 21 Septembre…
Voyez ici ces images qui disent toute la
grandeur du moment, et ses conséquences pour un toro qui s’est lui-même
gagné... « un autre paradis ».
En vidéo: La lidia du toro « Idilico », par Jose Tomas… jusqu’à
l’indulto
http://fr.youtube.com/watch?v=WQkfgHsyDOo&feature=related
De retour Dans la ganaderia de Nuñez del Cuvillo, les soins aportes à « Idilico »,
toro brave, gracié et désormais en pleine forme :
http://fr.youtube.com/watch?v=3CM26ddXgQg&feature=related
A un des responsables de Bayonne qui nous posait durement la question:
« Mais que fait Toros2000, pour les Toros à Bayonne? », nous répondons :
« Nous faisons… « ça ! » Non seulement pour Bayonne, mais pour la Fiesta
toute entière… Celle « des Toros et des hommes, braves ! » |
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« DE MODA!!! »
Juan Bautista a choisi ses nouveaux mentors.
29 Novembre: Un Nouveau torero, aux côtés d’un torero ! Encore une fois!
C'est devenu la mode...
Nombre d’entre nous restions dubitatifs, lorsque
Sébastien Castella avait confié ses intérêts à deux hommes travaillant
ensemble : l’un torero, ami de toujours et presque plus, Jose Antonio
Campuzano ; et l’autre, apoderado, professionnel reconnu, Don Luis
Alvarez. Et chacun de penser à ce duo dit « complémentaire », l’un
travaillant à défendre les intérêts du torero, « en los despachos »,
c'est-à-dire sur le tapis vert de la politique taurine, dans un
« Système » que l’on sait parfois torve et sans pitié ; l’autre dans un
rôle de « conseiller artistique et technique », donnant au poderdante
« capacité » et confiance en soi.
Et l’on a vu que le duo Alvarez-Campuzano a bien
fonctionné… un moment ! Don Luis Alvarez étant lui-même torero, il
pouvait facilement se comprendre, avec Campuzano… Quoique ! Un matador
ne pensera « qu’autrement », au regard des négociations que mène son
apoderado : Pas assez d’argent ! Des toros qui… ! Des compagnons qui… La
date choisie, dans la feria, qu’on aurait préférée autre… Bref, mille
sentiments qui peuvent vite tourner au caprice, et que l’apoderado doit
« aguanter ». De l’autre côté, le « conseiller », lui-même torero, devra
touver sa place et quelquefois même « faire tampon ».
Cela peut donner de bons résultats… quoique !
Quelle est la place de chacun ? Le rôle, bien défini,
est il à ce point « bien délimité » ? Et que ce passe t’il si l’apoderado
n’a pas forcément le même « concept » que le conseiller ? Ne peut il pas
arriver à lui faire porter la responsabilité de ses échecs « dans les
despachos », suite à la stratégie choisie, et aux résultats qui en
découlent ? Par ailleurs, que se passe t’il si le torero « conseiller »,
n’a pas ce même concept du Toreo que le jeune (ou moins jeune) diestro
qu’il accompagne ? - Au fond, ce sont autant de paris que l’on
fait sur l’avenir… et la nature humaine.
On l’a vu dernièrement, Juan Bautista s’est séparé de son dernier « duo
administrateur », composé de Jose Luis Marca et Paco Ojeda.
Taurin « puissant » et « grande gueule » sans scrupule,
Marca ne prend que ce qui est susceptible de fonctionné. Ayant à
merveille mené la carrière d’un Paco Ojeda qui a répondu « au centuple »
à la mise de fond qu’il avait jouée, lorsque le génie de Sanlucar
n’était rien, Marca est devenu plus riche qu’il n’était déjà, « pesant »
sur le mundillo, jouant la double carte « apoderado de figura » et
ganadero.
Après avoir mené plusieurs toreros, aussitôt jetés
« pour raisons diverses », Marca se lança dans « le double apoderamiento »
de Bautista, en compagnie de Paco Ojeda… La suite on la connaît :
l’affaire ne fonctionne pas, le diestro « se sauvant », en ultime
instance et à la force du poignet, notamment grâce à une grosse faena,
reconnue de tous, en plaza de Nîmes…
A la fin, lundi dernier, Bautista annonce qu’il se
sépare, et, pris de cours, Marca fait des déclarations tonitruantes, le
lendemain, arguant que ce n’est pas le torero « qui nous vire », mais
bien « nous qui le jetons, après une temporada très mauvaise… »
Quelle est la vérité ? Qui a dit quoi ou fait quoi ?
- A la limite, « poco importa ! » Tout le monde connaît Marca, et tout
le monde a vu que « quelque chose » ne fonctionnait pas ! Et même si
l’on a respect et admiration pour Paco Ojeda, on pouvait se demander,
durant le lidias et les faenas de Bautista… « que pintaba alli » ?
Au bilan, Juan Bautista se retrouvait seul… et disait
« se donner du temps » pour voir à qui il allait confier ses prochains
intérêts…
« Du temps…. » Tu parles !
Quelques trois jours après la rupture, on apprend que
le Français sera apodéré, l’an prochain, par un nouveau « duo », composé
de Roberto Espinosa (qui fut un de ses apoderados, menant sa dernière
année de novillero, et sa première de matador), et Eduardo Davila Miura,
matador retiré, issue de grande lignée taurine, très aimé en la
Maestranza de Séville où il brilla souvent, mais dont on ne peut dire
qu’il fut « una figura ».
Ainsi donc, obéissant à cette nouvelle « mode », un
torero se voit aujourd’hui « doublement accompagné ». On lui souhaite
bien sûr, grande réussite… tout en pesant les « pour et contre » de
cette nouvelle entreprise.
Ainsi l’on verra comment Espinosa, excellent
professionnel et super « persona », pourra apporter plus qu’il
n’apporta, dans les années « clefs » de la première carrière du
français.
Du côté Davila Miura, on sait que les deux hommes sont
amis, et qu’avoir à ses côtés « un torero » qui a vécu ce qu’il vit,
jour et nuit, ne peut que rassurer… un torero ! Mais on se demande en
quoi les « concepts » qu’ont les deux hommes du toreo, peuvent ils se
retrouver, se conforter. Davila Miura était un torero puissant, qui
brillait en liant les passes à des toros encastés, toréant « despatarrado »,
main très basse, très vibrant, templé mais un brin violent… alors que
Jean Baptiste est plutôt dans le vertical, templé et « con gusto »,
économisant un maximum de terrain grâce à son placement… Torero « de
empaque », comme tout le monde le définissait en fin 2007, après la
grande temporada, après la Puerta Grande de Madrid, et … avant qu’il ne
fût accompagné par un torero.
Bueno ! Qui vivra verra ! Juan Bautista est à la veille d’une temporada
« primordiale », pour le reste de sa carrière. Espérons que le nouveau
« trio » fonctionnera « a gusto », donnant au torero la confiance dont
il a besoin « dentro y fuera de la plaza ».
Cela dit, rien ne nous empêchera de penser qu’un torero
doit faire équipe avec un homme, un seul…
Et si cet homme est aussi « torero », mejor todavia !
Voyez Perera, avec Cepeda !!!
Voyez Bautista, quand il était mené par un certain…
Santiago Lopez !
Eduardo Davila Miura – Interview sur les cinq premières minutes de
cette vidéo :
http://fr.youtube.com/watch?v=DY-YTYDwU98 |
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QUITO: JULI MET LA BARRE TRES HAUT
29 Novembre: A peine le premier paseo s’est il déroulé au soleil du
« midi Equatorien »… à peine le premier toro a-t-il été arrastré que le
Juli a peut-être déjà « tué » la feria de Quito, par une faena « de
saber y poder », au deuxième bicho du cycle.
Deux oreilles et première sortie a hombros pour un Juli
« pléthorique », au cours d’une corrida d’ouverture, à plaza llena, où
Manzanares n’a pas eu de chance, et le jeune Equatorien Martin Campuzano
a pris une alternative, dont lui seule, peut-être, se souviendra…
Vendredi 28 Novembre – QUITO (Equateur) – 1ère
corrida de la Feria du Jesus del Gran poder 2008 – Plaza pleine – Soleil
et vent : Toros de Vistahermosa, de trapio et comportement distincts,
les deux premiers étant les meilleurs, le restant tirant à manso
descompuesto.
Le jeune équatorien Martin Campuzano a pris
l’alternative devant le toro « Avispado » - N°197 – 455kgs – de
Vistahermosa. Vêtu de blanc et or, con cabos negros, le nouveau matador
national a donné vuelta al ruedo.
El Juli : Deux oreilles et Ovation – A placé,
d’entrée, une grande faena, après avoir très bien toréé de capote. Faena
« a mas », jouant sur « le savoir » et « la puissance ». Faena
« mesurée », qui a donné confiance au toro, le Juli se libérant
totalement, toréant « a gusto » sur les deux mains. Tuant « à fond », le
Juli devient, d’entrée, un sérieux candidat au trophée de la Feria.
Devant le quatrième, le madrilène se montra très
torero, «aidant » beaucoup le toro. Mais il tua mal, de côté, perdant un
possible trophée.
Jose Maria Manzanares : Silence et
Ovation – N’a pas pu « entrer » à Iñaquito. Gêné par le vent, absolument
mal servi, l’alicantino n’a pratiquement rien pu faire, « écopant »
comme il pouvait, les caprices du destin et du sorteo.
Martin Campuzano : Vuelta et Silence après deux
avis – A pris digne alternative, montrant grande volonté et sens du
temple en quelque passage de sa première faena. Hélas, il ne tua pas.
Devant le sixième par contre, il ne trouva aucune solution, cherchant
longtemps et ennuyant un peu.
Reseña et photos de la 1ère corrida de Quito, dans
Burladerodos.com :
http://www.burladerodos.com/nota.asp?42918 |
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TOREO MAGICO !!!!
29 Novembre : « No le sale amenudo… pero cuando le sale !!!!! »
En cadeau de week end, jetez un œil à cette
vidéo !
Javier Conde en Malaga :
http://fr.youtube.com/watch?v=MEn9kGZ2Ig0&feature=PlayList&p=E7B47B060D74F4C4&index=158 |
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QUITO: SEBASTIEN CASTELLA,
MALGRE LES DIFFICULTES!
30 Novembre: La deuxième corrida de la feria de Quito ne passera pas à
la postérité, du fait de la mauvaise qualité du ganado: bien inégalement
présenté, sans race, manso parfois con sentido. Une corrida compliquée,
qui ne laissa aucune chance à Cesar Jimenez, tandis que le diestro
local, Guillermo Alban s’en sortait vaillamment, avec une cornada,
heureusement sans gravité.
Par contre, cette matinée/tarde aura permis de vérifier
que Sébastien Castella est en train de se refaire une santé, et
qu’encore une fois, l’Amérique peut être, sera « su salvacion ». Lima
l’avait déjà vu à son avantage, et Quito a vibré, hier, devant
l’élégante entrega du Français, notamment devant le sobrero de Triana,
sorti septième. Auparavant, Castella avait coupé la seule oreille du
jour en montant une faena « a mas », devant un toro qui lui, alla « muy
a menos ».
Bonne entrée donc, dans la feria, en attendant la
corrida du 5 Décembre, en compagnie du Morante. Etant télévisée pour
l’Espagne (en différé, le 8) cette course pourrait déjà avoir de bonnes
répercussions sur le Castella 2009, en Europe. De même l’intense saison
« Colombiana », où le Français fait « doblete » pratiquement partout,
excepté à Bogota.
A suivre donc… avec espoir, mais lucidité. L’Amérique…
« reste l’Amérique ! »
Samedi 29 Novembre - QUITO (Equateur) – 2ème
corrida de Feria – Plaza quasi pleine – Du soleil, dur, et du vent :
Trois toros de Campo Bravo (1, 3, 5èmes) et trois de El Pinar (2, 4 et
6èmes), très inégaux de présentation et en général de jeu médiocre,
tirant a mansos plus ou moins compliqués (notamment le 3ème).
Le 5ème s’étant cassé l’antérieur gauche, aux banderilles, l’empresa
Citotusa régala un sobrero de Triana, à Sébastien Castella, lidié en fin
de corrida. A signaler que le piquero de Jimenez, manquant son puyazo,
fit une estafilade de plus de 80 cms, dans le dos du troisième. Por
favor ! le public réclama vainement son remplacement.
Guillermo Alban : Vuelta et Silence – Se montra
vaillant et expérimenté devant le premier toro, compliqué, qui lui
infligea une méchante voltereta, à mi faena. Visiblement blessé à la
cuisse gauche, le diestro Equatorien refusa tout soin avant d’avoir
estoqué ses deux toros. Il perdit l’oreille de ce premier, à la mort, et
se montra très digne devant le dangereux quatrième. Un valiente !
Sébastien Castella : Une oreille, Silence et Palmas
après avis – Monta une faena qui alla crescendo, face à son premier, du
nom de « Horabuena », un toro de peu de race, à la charge déclinante.
Castella lui donna confiance, tira une grande série droitière, finit à
bout portant et tua bien. Par contre, il ne put qu’abréger devant le
cinquième, qui se fit mal à une patte, juste avant la faena. Malchance !
Sortit le septième, sobrero de Triana, qui lui permit un très brillant
début de faena. Las, le toro « baissa » et Castella perdit à l’épée (2
entrées et 3 descabellos) le trophée qui lui aurait permis la sortie a
hombros.
Cesar Jimenez : Silence, et Silence après un avis –
Joua de malchance : son premier, manso, fut tellement protesté, pour
l’incident noté plus haut, qu’il ne put que couper vite son effort.
Débutant sa faena à genoux face au sixième, le madrilène « batailla »
longuement, mais ne parvint à rien. Mala suerte total.
Vidéo de
Sébastien Castella en plaza d'Iñaquito, via youtube:
http://fr.youtube.com/watch?v=Ng_AegFwd2g |
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LES GRANDES
ARCHIVES DU PASSE !!!
Le Toro et le Toreo « d’hier »… 100 ans
d’histoire, par l’image, dans cette page spéciale du quotidien "ABC", de
Séville:
« CIEN AÑOS DE TOROS – UN SIGLO DE IMAGENES
»
Ici:
http://www.abcdesevilla.es/informacion/archivo_taurino/index.asp |
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« TENDIDO CERO », à suivre, chaque semaine (et « à votre
horaire ») sur :
http://www.rtve.es/alacarta/la2/abecedario/T.html |
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NOUVEAU : « SIGNES DU
TORO »
"Tercios" et "Face au
toril" se réunissent...
Venez découvrir les nouveaux programmes taurins de
"France 3", dans:
http://signesdutoro.france3.fr/index.php?page=article&numsite=1148&id_article=2378&id_rubrique=1151
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