Francisco RIVERA ORDONEZ 

ORDONEZ FRANCISCO RIVERA
Né le 3/1/74 - Madrid
Fils de F.R "PAQUIRRI" - Petit fils d'ANTONIO ORDONEZ

Premier costume : 7/8/91 - Ronda (Malaga) - (Lilas et argent)
     Novillos de Carlos NUNEZ , avec "Chicuelo" et Javier Conde
Première piquée
: 31/5/92 - Ronda (Malaga) - (Rouge et or)
     Novillos de TORREALTA - avec Javier CONDE et J.A ORTEGA
Présentation en France
: 30/5/93 -  Nîmes
Présentation à Madrid
: 25/9/94 (Vert bouteille et or)
     Novillo de TORRESTRELLA - "Merengue" – N°102 - 452 Kgs - liston
                 Rodolfo NUNEZ - Victor PUERTO

Alternative : SEVILLA - 23/4/95 - (Bleu ciel et or)
     Toro de TORRESTRELLA - "Bocalimpia" – N°89 - 552 Kgs - negro bragado
                 ESPARTACO - JESULIN DE UBRIQUE
Confirmation : MADRID - 23/5/96
- (Bleu ciel et or)
      Toro de Samuel FLORES - "Flamenco" – N°76 - 542 Kgs - Negro
                 JOSELITO - ENRIQUE PONCE

  Il n'a pas les yeux turquoise de "PAQUIRRI", mais c'est quand même bien "le fils de son père".

          Bâti comme un athlète, bien campé sur des jambes fortes, il passe en puissance et ne connaît pas les fioritures. Il ne banderille pas, mais, secoué des mêmes tics, va au toro pour le combat et non pour la danse.

D'un répertoire très court au capote, il assène à ses adversaires, avec une muleta de taille très réduite, un toréo classique, musclé, que seuls les plus encastés peuvent digérer. On a alors de sérieuses empoignades où rejaillit la caste du torero. Souvent, le toro renonce, et l'on assiste à un trasteo brouillon, accroché, parfois émaillé de sérieuses voltiges, car le fils de Paquirri s'arrime et tente tout, souvent avec réussite.

           On pourrait penser, au souvenir du père, et à sa forme de toréer, qu'il est un grand estoqueador. S'il lui est arrivé de porter de grands coups d'épée, il n'atteint, actuellement dans ce domaine, ni l'orthodoxie ni la régularité de Paquirri.

 

            Beau gosse, poursuivi par les médias, Fran porte haut le pavillon de la dynastie torera. Il suit le début de carrière de son père qui ne se révéla "le" lidiador et "le" torero complet qu'en 1971, 5 ans après son alternative. Jusqu’alors, les resenas parlaient d'un torero bullidor, qui cachait mal, avec ses largas et ses banderilles, la « vulgarité » de son toréo.

Francisco Rivera Ordonez porte sur les épaules le poids de ce prestigieux passé avec un énorme mérite. Riche, adulé, il a des coups d'orgueil, de hargne et de gueule, qui traduisent une vraie personnalité. La preuve en deux anecdotes: la terrible corrida, en recevant son premier toro à la cape, en plaza de Pamplona (1998) où tout le monde le croyait disloqué, raide mort. Le torero se releva et, dépenaillé, vêtu d'un vieux blue jean, termina la corrida, coupant deux oreilles et au passage, écrivant une des plus belles pages de son histoire et de celle de la plaza. On pourra évoquer aussi sa confirmation d'alternative à Madrid, où Joselito et Ponce lui volent les quites, mais également son insistance, à la limite de la provocation, à faire utiliser par sa cuadrilla, en plaza de Bilbao, les banderilles aux couleurs nationales, ce qui "alourdit légèrement" l'ambiance...

Il n'a pas les yeux turquoise de son père, mais il est bien le fils de "PAQUIRRI". A n'en pas douter, il a d'énormes qualités à développer, et sa carrière devrait prendre, sous peu, une nouvelle trajectoire. Peut-être en l'an 2000, cinq ans après son alternative...

 

NOMBRE DE CORRIDAS (Espagne et France)
1995 :   90 corridas - 111 oreilles
1996 : 101 corridas - 103 oreilles
1997 :   90 corridas -   79 oreilles
1998 :   88 corridas -   71 oreilles
1999 :   82 corridas -   73 oreilles