JOSELITO

JOSELITO- (Jose Miguel ARROYO DELGADO)
Né le 1/5/69 - MADRID (rue Montesa)

Entre à l'école taurine de Madrid en 1979
Premier costume
: 7/6/81 -TRUJILLO (Caceres) avec Jose Luis bote  

Première piquée : 8/9/83 - LERMA (Burgos)

       Novillos de Salustiano GALACHE

                Avec R.SANCHEZ MARCOS - Marcos VALVERDE

Présentation en France: 8/5/84 - MONT DE MARSAN - (Bleu nuit et or)
      Novillos de B.Vicente GALLEGO - avec Lucio SANDIN et André VIARD 

Présentation à Madrid: 3/6/85
      Novillos de M. MARTIN PENATO - avec Pedro LARA et Joaquin CAMINO

 

Alternative : MALAGA - 20/4/86 - (Bordeaux et or)
      Toro de CARLOS NUNEZ - "Correvias" - N°40 - 510 Kgs - negro zaino 
                 DAMASO GONZALEZ - JUAN MORA 

Confirmation : MADRID - 26/5/86 -(Blanc et or)
      Toro de ALDEANUEVA - "Cotidiano" - N° 23 - 521 Kgs - castano 
                 CURRO ROMERO - PACO OJEDA

Madrid - 15/5/87 - Terrible blessure au cou, par le toro "Lirnonero" - 697 Kgs, de PENAJARA 

Confirmation en la MEJICO : 10/11/91
     Toro "Motorcito" de SANTIAGO - N°53 - 506 Kgs - negro bragado liston
    
             MARIANO RAMOS - ARMILLITA CHICO

          Renfermé et cabochard, Joselito dit souvent qu'il aurait pu tourner mal, s'il n'avait pas voulu être torero. Son caractère ombrageux ressurgit quelquefois, dans ses premières années d'alternative. On se souvient du brindis empoisonné, en pleine feria de Séville, à son péon, trop ovationné à son goût, la veille, et congédié le lendemain. Cependant, on vit peu à peu le jeune homme se détendre, et se montrer souriant et affable, au long de ses rencontres avec l'aficion.

          Jose Miguel Arroyo «Joselito » : une forte personnalité, un grand torero et un formidable estoqueador. Sa force lidiadora et son toréo complet, l'amèneront au fil des ans à affronter seul six toros. Ces défis se termineront souvent en apothéose, comme en plaza de las Ventas de Madrid (93 et 96), Zaragoza, Valladolid, son seul échec signant également le jour de sa retirada, le 26 septembre 1998, à Séville.

Technique et courage froid sont ses bases toreras. Joselito fait peu dans l'enjolivure. Capéador sûr et varié, muletero lidiador et puissant, il allie aisance et efficacité. C’est avec l'épée qu’il a cimenté de grands triomphes. Combien de chroniques, au fil des ans, parlent-elles de "monumental volapié", à Madrid, Séville, Mexico?

Conaissant des fortunes diverses, au cours des dernières temporadas, au plan taurin et personnel le diestro décida de couper brutalement sa carrière à la fin d’une course malheureuse en plaza de Séville. Il voulait se retirer. Peu prolixe en déclarations, il passa 1999 entre sa ganaderia et ses autres activités au campo. Autre évènement: son mariage.

Tous ses problèmes règlés, Joselito pouvait "penser à autre chose". Mais un torero est toujours torero... et Jose Miguel Arroyo revient en 2000, probablement pas pour faire de la figuration. Mené par « son second père », Enrique Martin Arranz, faisant équipe avec Jose Tomas, josé devra faire abstraction de l'amitié et lutter pour le sceptre. Pour l'instant, la tactique est très particulière: Exigence financière et surtout, le refus total de se laisser téléviser. Une attitude rigoureuse et un challenge risqué, mais qui cadrent bien avec le personnage. Le bilan 2000 dira s'il a réussi son pari.

ARRIVE A L'ALTERNATIVE AVEC 70 NOVILLADAS

 NOMBRE DE CORRIDAS (Espagne et France)

1986 : 51 corridas - 58 oreilles
1987 : 63 corridas - 48 oreilles
1988 : 54 corridas - 59 oreilles
1989 : 54 corridas - 48 oreilles
1990 : 66 corridas - 81 oreilles
1991 : 61 corridas - 51 oreilles
1992 : 68 corridas - 65 oreilles
1993 : 83 corridas - 84 oreilles
1994 : 77 corridas - 91 oreilles
1995 : 75 corridas - 70 oreilles
1996 : 82 corridas - 99 oreilles
1997 : 76 corridas - 56 oreilles
1998 : 73 corridas - 50 oreilles
1999 : N'a pas toréé